BEKE ET DE WEVER: LA MEME LUTTE – BEKE EN DE WEVER: EENZELFDE STRIJD

LES NATIONALISTES LINGUISTIQUES PREPARENT LA SEPTIEME REFORME DE L’ETAT!

Les politiciens sont censés représenter les intérêts nationaux et l’intérêt commun. Malheureusement, rien n’est moins vrai en Belgique. Ceux qui pensaient que la sixième “réforme” de l’Etat marquerait le début d’une période de calme sur le plan communautaire, est pris de vitesse.

Pourtant, le B.U.B. les avait déjà mis en garde en … octobre 2010. 

Ainsi, Wouter Beke (CD&V) déclarait le 5 octobre 2013 dans la presse qu’il refuse de lier la question d’une septième réforme de l’Etat aux négociations gouvernementales.

Néanmoins, Beke avait affirmé le même jour dans Le Soir que la Belgique devait évoluer vers un “modèle confédéral”. Les préparations pour une telle réforme doivent, selon lui, se dérouler au sein du Sénat sur base de l’article 35 de la Constitution qui selon lui stipulerait que les régions décident ce qu’elles veulent faire ensemble au fédéral. “Cet article se trouve depuis dix ans dans la Constitution, donc il est grand temps qu’on y réfléchisse“, déclare le président du CD&V.

Beke raconte évidemment des balivernes. S’il souhaite un “modèle confédéral”, il devra d’abord abolir l’Etat belge (comme c’est le souhait de ses amis de la N-VA) pour ensuite tenter de conclure un accord entre la “Flandre” et la “Wallonie” indépendantes (et Bruxelles). En effet, une confédération est une libre association entre des Etats indépendants. En deuxième lieu, personne n’est si naïf de penser qu’une “réforme” de l’Etat sera bouclée au Sénat. Depuis 1970, chaque “réforme” de l’Etat a été arrangée à huis clos, loin de chaque organe decisionnel démocratique. Troisièmement, le politologue ( ! ) Beke ne semble pas connaître la Constitution belge. L’article 35 stipule que  l’Etat fédéral n’a de compétences que dans les matières que lui attribuent la Constitution. Ledit article n’a donc rien à voir avec des négociations entre les régions. L’article n’est d’ailleurs pas inscrit dans la constitution depuis 10 ans, mais déjà depuis 20 ans.

Les convergences fortes entre les deux partis flamingants (et par extension entre ces partis et le “Vlaams” Belang) sautent aux yeux. Bart De Wever affirmait le 6 octobre 2013 qu’il veut faire partie d’un gouvernement de relance socio-économique à deux conditions: 1) il doit y avoir un accord-cadre sur le confédéralisme; 2) le PS ne peut pas faire partie de ce gouvernement. De Wever ne veut donc pas lier la formation du gouvernement à l’élaboration d’une nouvelle “réforme” de l’Etat, mais ce que la N-VA entend par “gouvernement de relance socio-économique” ou “confédéralisme” reste un mystère.

Comme de coutume, la presse n’en a cure, ce qui est interpellant puisque la définition du confédéralisme est connue internationalement et que la N-VA avait déjà mené campagne sur le thème du confédéralisme par le passé. Manifestement, la particratie et sa presse docile s’en fichent totalement des citoyens belges.

En outre, personne ne pose la question à De Wever de savoir comment il va former un gouvernement avec une majorité simple, dont seulement deux partis (l’aile radicale du CD&V et évidemment la N-VA) soutiennent le principe du confédéralisme, exécutera la plus grande “réforme” de l’Etat de l’histoire de la Belgique. De nouveau, la tactique des séparatistes déclarés est claire : ils abandonnent la sale besogne aux autres partis (comme en 2010) pour affirmer ensuite que la “réforme” de l’Etat est beaucoup trop limitée, voire qu’elle constitue trahison de la cause “flamande”. Cependant, si notamment la quasi-suppression du Sénat et le transfert de moyens massif vers les régions et les communautés étaient tellement limités, pourquoi l’extrémiste communautaire Jan Jambon (N-VA) déclarait-il alors dans De Zevende Dag du 6 octobre 2013: “Pourquoi ne pas profiter du transfert de compétences par la réforme de l’Etat pour réduire le nombre de représentants à la Chambre de 150 à 100?”  En d’autres termes., la N-VA utilise la réforme de l’Etat soi-disant trop limitée pour éliminer à peu près l’entièreté du système parlementaire belge!

Le parti séparatiste a d’ailleurs le soutien de Groen, un parti soi-disant “belgicain”. En effet, Wouter Van Besien (Groen) considérait cette proposition comme “discutable”. On signale au lecteur que sous pression de son parti le Sénat belge a quasiment été démantelé. Il menaçait même de quitter la table des négociations communautaires si son exigence n’était pas rencontrée. Malheureusement, il ne l’a pas fait. Sinon, la quasi-destruction de cette institution utile et honorable nous aurait été épargnée…

Ces faits ont été confirmés dans un entretien de La Libre Belgique du 11 mai 2013 avec le sénateur Delpérée (CDH). A l’époque, il déclarait: “…la réforme du Sénat a été, en quelque sorte, exigée par le petit parti qu’est Groen. Mais ses voix étaient indispensables pour arriver à la majorité des 2/3. Sans cela, le parti menaçait de quitter les négociations”. Plus intéressants encore furent les propos du constitutionnaliste Marc Uyttendaele lors du même entretien: “Le Sénat à venir est un poulet à tête coupée. Ça peut courir mais ça ne va généralement pas là où ça doit. Et puis, vous savez, on pourra parfaitement revenir sur ce qui a été décidé. Je crois que rien n’est jamais irrémédiable en Belgique“. En soi, il s’agit là déjà d’une petite révolution parce qu’il serait donc possible de « retourner en arrière », c’est-à-dire de défaire le processus de destruction de la Belgique, ce qui était pendant longtemps considéré comme impossible aux yeux de la particratie !

Quoiqu’il en soit, Groen n’a toujours pas compris le message clair du B.U.B. (voir notre texte). Au contraire, ce parti continue à suivre aveuglément les flamingants racistes, pour autant qu’ils ne le soient pas eux-mêmes.

Heureusement, l’écrivain David Van Reybrouck propose maintenant d’élire une partie du parlement par tirage au sort. Le B.U.B. est sensible à cette idée et l’introduira peut-être dans son nouveau programme comme un moyen dans la lutte contre la particratie.

Ni les séparatistes, ni les partis « traditionnels » n’offrent un projet d’avenir enthousiasmant pour la Belgique. Les jeux politiques auxquelles ils se livrent – et qui seront encore accentués dans les mois qui viennent à l’approche des élections du 25 mai 2014 – sont scandaleux et n’ont rien à voir avec la « bonne gouvernance » tellement vantée par eux. Entretemps, le poison séparatiste s’infiltre de plus en plus dans le système politique, sans ou avec la N-VA (voir nos textes sur la 6ième “réforme” de l’Etat).

 

1487511_3_6c93_wouter-beke-president-du-cd-v-est-chargeTAALNATIONALISTEN BEREIDEN ZEVENDE STAATSHERVORMING VOOR!

Politici worden geacht de nationale belangen en het algemeen belang te verdedigen. In België is helaas niets minder waar. Wie dacht dat de zesde “staatshervorming” een periode van communautaire rust zou inluiden, is er aan voor de moeite.

Nochtans had de B.U.B. hier al in … oktober 2010 voor gewaarschuwd.

Zo verklaarde Wouter Beke (CD&V) op 5 oktober 2013 via de pers dat hij de regeringsvorming niet afhankelijk wil maken van (alweer) een nieuwe staatshervorming.

Nochtans zei Beke dezelfde dag in Le Soir dat België moest evolueren naar een “confederaal model”. De voorbereidingen voor zo’n hervorming moeten, zo Beke, plaatsvinden in de Senaat. Daarbij moet de leidraad artikel 35 van de Grondwet zijn die volgens hem zou bepalen dat de gewesten beslissen wat ze federaal willen doen. De voorzitter van CD&V voegde daaraan toe dat dit artikel al tien jaar in de Grondwet staat en dat het daarom hoog tijd wordt om erover na te denken.

Beke verkoopt natuurlijk onzin. Indien hij een “confederaal model” wil, moet hij eerst de Belgische staat opheffen (zoals zijn vrienden van de N-VA dat wensen) om dan een akkoord na te streven tussen een onafhankelijk “Vlaanderen” en “Wallonië” (en Brussel) om een confederatie te vormen. Een confederatie is immers een vrijwillige unie tussen onafhankelijke staten. Ten tweede is niemand zo naïef om te geloven dat een staatshervorming in de Senaat afgehandeld wordt. Elke staatshervorming sedert 1970 is achter gesloten deuren bedisseld, ver weg van alle democratische besluitorganen. Ten derde kent politicoloog ( ! ) Beke blijkbaar de Belgische Grondwet niet. Artikel 35 bepaalt immers dat de federale staat enkel bevoegd is voor de materies die de Grondwet haar toekent. Het desbetreffende artikel heeft derhalve niets te maken met onderhandelingen tussen gewesten. Overigens staat dat artikel geen 10, maar 20 jaar in de Grondwet, maar dit terzijde.

De sterke convergenties tussen beide Vlaams-nationalistische partijen (en bij uitbreiding tussen deze partijen en het “Vlaams” Belang) vallen op. Zo verklaarde Bart De Wever op 6 oktober 2013 dat hij op twee voorwaarden onmiddellijk in een ‘economische herstelregering’ wou stappen: 1) er moet een kaderakkoord zijn over het confederalisme; 2) de regering moet zonder de PS gevormd worden. De Wever wil de vorming van een nieuwe regering niet afhankelijk maken van de uitwerking van een nieuwe staatshervorming, maar wat een “economische herstelregering” betekent of wat de N-VA nu bedoelt met “confederalisme”, daar zwijgt de partij in alle talen over.

Het is hallucinant te moeten vaststellen dat deze hyper-gemediatiseerde partij hiermee alweer bij de pers “wegkomt”, temeer daar de definitie van confederalisme internationaal gekend is en dat de N-VA al in 2010 met dit begrip naar de kiezer trok. De particratie en haar gedweeë pers spelen voortdurend met de voeten van de Belgische burgers.

Los daarvan stelt blijkbaar niemand De Wever de vraag hoe een hypothetische regering met een gewone meerderheid waarvan slechts twee partijen het confederalistisch principe huldigen (minstens het radicale deel van CD&V en uiteraard de N-VA) de grootste “staatshervorming” uit de Belgische geschiedenis zal verwezenlijken. De tactiek van de openlijke separatisten is alweer duidelijk: de andere partijen (zoals in 2010) het vuile werk laten opknappen om vervolgens te zeggen dat de “staatshervorming” veel te beperkt en zelfs een verraad aan de “Vlaamse” zaak is. Maar als de vorige staatshervorming, die o.a. de quasi-afschaffing van de Senaat en een nooit gezien overdracht van middelen naar de gewesten en de gemeenschappen inhoudt, werkelijk zo beperkt was, waarom zei de communautaire extremist Jan Jambon (N-VA) op De Zevende Dag (6.10.10) dan: “Waarom maken we van de bevoegdhedenoverdracht van de staatshervorming geen gebruik om het aantal Kamerleden terug te brengen van 150 naar 100?”  Anders gezegd, de N-VA gebruikt de volgens haar te beperkte staatshervorming wel om zowat het hele Belgische parlementaire stelsel uit de weg te ruimen !

De separatistische partij wordt daarin gesteund door niemand minder dan het zogenaamd “belgicistische” Groen. Wouter Van Besien (Groen) vond dit voorstel immers “bespreekbaar”. We wijzen de lezer erop dat onder druk van zijn partij de Senaat volledig ontmanteld is. Hij dreigde zelfs de communautaire onderhandelingen ervoor te verlaten. Jammer genoeg deed hij dat niet want anders zou de quasi vernietiging van deze nuttige en eerbiedwaardige instelling ons bespaard zijn gebleven.

De feiten werden bevestigd door een interview met senator Delpérée in  La Libre Belgique van 11 mei 2013. Hij verklaarde toen: “…de Senaatshervorming werd in zekere zin geëist door de kleine partij die Groen toch is. Maar haar stemmen waren noodzakelijk om aan een 2/3de meerderheid te komen. Zonder dit, dreigde de partij de onderhandelingen te verlaten”. Nog interessanter waren de verklaringen van de grondwetsspecialist Marc Uyttendaele in hetzelfde interview: “De Senaat die eraan komt, is een kip zonder kop. Ze kan lopen, maar ze gaat in het algemeen niet de juiste richting uit. Weet u trouwens dat men perfect kan terugkomen op wat al beslist is geworden. Ik geloof niet dat iets in België voorgoed onherstelbaar is“. Op zich is het al een kleine revolutie dat men toegeeft dat het onmogelijk zou zijn om “de klok terug te draaien”, t.t.z. de graduele ontmanteling van België ongedaan te maken, hetgeen sedert lang door de particratie als onmogelijk beschouwd werd!

Wat er ook van zij, blijkbaar heeft Groen de nochtans niet mis te verstane boodschap van de B.U.B. (zie onze tekst) nog steeds niet begrepen. Ze blijven integendeel blindelings de racistische flaminganten volgen, voor zover ze dat zelf niet zijn…

Gelukkig stelt schrijver David Van Reybrouck nu voor een deel van het parlement bij loting samen te stellen. De B.U.B. heeft oren naar dit voorstel en zal het als middel in de strijd tegen de particratie misschien in haar nieuwe programma opnemen.

Noch de separatisten, noch de “traditionele” partijen bieden een wervend en toekomstgericht verhaal voor België. De politieke spelletjes die ze spelen – en die de komende maanden nog opgevoerd zullen worden in de aanloop naar de verkiezingen van 2014 – zijn schandalig en hebben niets te maken met het veelgeroemde “goed bestuur”. Ondertussen sluipt het separatistisch gif verder, met of zonder de N-VA (zie onze teksten over de 6de “staatshervorming”).