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Voici le véritable résultat des élections. Pas moins de 20 % des Belges ayant le droit de vote ont voté blanc, nul, pour un parti n’ayant pas atteint le seuil électoral ou sont simplement restés chez eux. Ainsi, 20 % des Belges ont tourné le dos au système particratique. Le reste des voix a été réparti entre 12 petits partis, dont aucun n’a réussi à convaincre 15 % de l’électorat.
Dit is de echte uitslag van de verkiezingen. Liefst 20% van de stemgerechtigde Belgen stemde blanco, ongeldig, op een partij die de kiesdrempel niet haalde of bleef gewoon thuis. 20% van de Belgen keerde dus het particratisch systeem de rug toe. De rest van de stemmen werd verdeeld over 12 kleine partijtjes van wie niemand 15% van het electoraat weet te overtuigen.
Das ist das wahre Ergebnis der Wahlen. Nicht weniger als 20 % der wahlberechtigten Belgier haben leer oder ungültig gewählt, eine Partei unterhalb der Wahlhürde gewählt oder sind einfach zu Hause geblieben. Somit kehrten 20 Prozent der Belgier dem Partikratie den Rücken. Die restlichen Stimmen verteilten sich auf 12 kleine Parteien, von denen keine 15 % der Wähler überzeugen konnte.
UN PAYSAGE DE PARTIS COMPLETEMENT FRAGMENTE : CHAQUE PARTI EST PETIT!
Maintenant que les élections sont terminées, le B.U.B. souhaite faire une analyse raisonnée et nuancée des résultats. Ce faisant, notre parti et mouvement estime qu’il est très important de dissiper certains mythes persistants. Vous trouverez ci-dessous la première partie de notre analyse. Dans une deuxième partie, nous examinerons le résultat du B.U.B.
1. La N-VA a perdu les élections
La N-VA a perdu les élections. Bien que le parti reste le plus important à la Chambre avec 23 sièges (Jean-Marie Dedecker a été élu sur une liste N-VA, mais siège en tant qu’indépendant), il doit partager cette première place au parlement “flamand” avec le VB. Qui plus est, il n’est ni le plus grand parti néerlandophone dans la région bruxelloise, ni en termes de sièges belges au Parlement européen (groupe linguistique néerlandais).
Dans ces trois premières Assemblées, le parti séparatiste a perdu respectivement 1, 4 et 1 siège. Quoi qu’il en soit, au niveau régional et communautaire, le parti réalise son plus mauvais résultat depuis 2009. Au niveau fédéral, il s’agit même le plus mauvais score depuis 2007.
Le parti fait mieux que dans les sondages particratiques, mais ce n’est évidemment pas une victoire. Le fait que la N-VA ait pu plus ou moins sauver les meubles et que le VB n’ait pas gagné plus de voix est probablement dû en grande partie au fait que de nombreux électeurs ont été découragés par le discours ouvertement séparatiste du VB au cours des dernières semaines précédant les élections.
Et du fait que Bart De Wever, le président de la N-VA, a fait deux déclarations remarquables. Tout d’abord, il a déclaré le 31 mai dans Het Nieuwsblad que la N-VA entrerait dans un gouvernement sans “réforme” de l’État. Deuxièmement, il a déclaré sur la VRT le 6 juin que l’indépendance “flamande” n’était pas nécessaire pour son parti.
2. Les nationalistes “flamands” n’ont pas remporté les élections belges
Sur l’ensemble des électeurs néerlandophones éligibles, 41 % ont voté pour un parti séparatiste, contre 38 % en 2019. Au niveau national, il s’agit de 25% des votes (contre 23% en 2019). Le “Vlaams” Belang et la N-VA progressent à la Chambre des Représentants d’à peine un ( ! ) siège.
Le “Vlaams” Belang, qui, avant les élections, visait 30% des électeurs et bien plus d’un million d’électeurs au niveau dit “flamand” et qui était déjà proclamé grand vainqueur par les médias, n’a obtenu que 22% des voix (un total de 990.000 voix) à ce niveau inconstitutionnel et seulement 14% au niveau national ou seulement 11,4% si l’on inclut les non-votants, les votants blancs, les personnes qui ont voté de manière invalide et les voix des partis alternatifs… Le parti s’est donc retrouvé bien en deçà des attentes. Le fait que ce parti ait défendu l’éclatement de la Belgique dans la dernière ligne droite a provoqué un réflexe pro-belge chez une grande partie de son électorat. Ce groupe de Belges a trouvé ce discours trop extrême et a choisi de voter pour un autre parti.
Ce sentiment a été renforcé par la visite très médiatisée du politicien néerlandais xénophobe et nationaliste Geert Wilders (PVV) au Vlaams Belang en Belgique, la veille des élections. De nombreux nationalistes “flamands” ne veulent pas que la “Flandre” rejoigne les Pays-Bas et l’idéologie pan-néerlandaise de Wilders est vomie par les pro-Belges. L’impact de ce dernier groupe, qui représente environ 85 % de l’électorat du nord de la Belgique a été complètement méconnu par le ‘’Vlaams’’ Belang.
Ensemble, ces partis séparatistes disposent désormais de 44 sièges. Cela représente une progression d’à peine quatre sièges séparatistes en 14 ans!
Au parlement “flamand”, les deux partis n’obtiennent pas la majorité simple. Les médias tentent maintenant de vendre cette stagnation et le fait qu’ils n’obtiennent pas de majorité ensemble comme une grande victoire, mais il s’agit bien sûr de la propagande transparente.
Ni la N-VA ni le VB n’atteignent 50 % des voix et même leurs scores cumulés ne s’approchent pas de ce chiffre et ce, ni au niveau national, ni au niveau des gouvernements régionaux et communautaires.
Il s’agit d’une honte si l’on considère la couverture médiatique extravagante et les ressources excessives sur lesquelles ces organisations fascistoides peuvent compter.
En outre, l’affirmation que la “Flandre” n’ait jamais voté aussi à droite auparavant est un mensonge séparatiste pur et simple. A l’exception du VB, tous les partis de droite néerlandophones ont perdu. Au parlement dit “flamand”, les partis de droite passent de 93 à 87 sièges.
3. Les coups de boutoir historiques de la particratie
La particratie traditionnelle a subi une énorme défaite lors de ces élections, masquée par les excellents résultats du MR et des Engagés. Le CD&V a réalisé le pire résultat pour un parti démocrate-chrétien (ou catholique) dans le nord de la Belgique depuis l’existence du parti, en 1869. Le parti socialiste du nord de la Belgique, malgré une légère progression, a réalisé son deuxième plus mauvais résultat depuis 1884. Les socialistes francophones n’ont jamais obtenu moins de sièges en trois décennies. L’Open VLD a obtenu le pire résultat pour un parti libéral dans le nord depuis 1949. Les écologistes ont obtenu leur pire résultat depuis deux décennies.
Il n’y a que trois vrais vainqueurs (c’est-à-dire des partis qui ont gagné au moins trois sieges par rapport à 2019). Tout d’abord, nous avons déjà mentionné Les Engagés (neuf sièges gagnés à la Chambre) et le MR (six sièges gagnés et le plus grand parti francophone). Enfin, on peut également ajouter le PTB (gain de trois sièges). Environ 700.000 Belges ont voté pour ce parti belge, bilingue et unitaire (mais non unitariste). A cela s’ajoute le fait que ce parti est le seul à remporter toutes les élections consécutives depuis maintenant 10 ans. Le B.U.B. félicite d’ailleurs tous les électeurs belges qui ont eu la sagesse de voter pour des partis belges et multilingues.
Le gain du VB (2 sièges), évoqué précédemment, est anecdotique et les quatre sièges gagnés par Vooruit ne lui permettent pas d’améliorer son deuxième plus mauvais résultat de tous les temps.
Les autres partis à la Chambre ont perdu (lourdement).
4. Le plus grand parti est constitué par les personnes qui ont voté contre le système particratique
Vous ne l’entendrez pas dans les médias, mais dans un pays où le vote est obligatoire, il n’y a pas moins de 1671432 Belges qui ne sont pas allés voter, qui ont voté blanc ou nul ou qui ont voté pour des partis qui ne sont pas représentés à la Chambre des représentants. Cela représente pas moins de 20%. Ce chiffre énorme n’est approché par aucun parti. Si l’on ajoute à ce chiffre le nombre d’électeurs qui ont voté pour le VB et le PTB, deux partis qui sont exclus d’avance de chaque pouvoir exécutif, le nombre de Belges ayant voté contre le système particratique, augmente même à 40%.
Notons que Groen obtient, avec à peine 4,65% des voix, tout de même six sièges à la Chambre! En dehors de la N-VA, aucun parti n’atteint 15 % des voix valides au niveau national (16,71 %). Et même la N-VA, qui obtient 1,1 million de voix sur un électorat de 8,4 million de Belges ne sait convaincre que 14% des Belges. Bref, tous les partis dans la Chambre, sont de petits partis.
5. Le récit des “deux démocraties” est enterré
Le B.U.B. a toujours combattu le discours nationaliste simpliste selon lequel la Belgique se composerait de deux démocraties: une “Wallonie” de gauche et une “Flandre” de droite. En effet, il existe des différences (significatives) dans chaque région, dans chaque province et dans chaque arrondissement.
Après ces élections, ce récit “flamand”-“wallon” peut être jeté définitivement à la poubelle. En région “wallonne”, environ 55% ( ! ) des électeurs ont voté pour des partis de centre-droit. Là, comme à Bruxelles, le MR devient le premier parti. Il est également à noter que tous les partis de gauche de la “Wallonie” ont perdu.
Ironiquement, une majorité de centre-droit (N-VA-Open VLD-MR-CD&V-Les Engagés) a maintenant la majorité dans le groupe linguistique français mais pas dans le groupe linguistique néerlandais.
Une analyse correcte et objective des résultats des élections devrait au moins encourager les nationalistes “flamands”, les médias et les éditorialistes à être plus modestes. Dans une deuxième et dernière contribution, le B.U.B. examinera d’autres aspects de ces élections.
VOLLEDIG VERSNIPPERD PARTIJLANDSCHAP: ELKE PARTIJ IS KLEIN!
Nu de verkiezingen achter de rug zijn, wil de B.U.B. graag een onderbouwde en genuanceerde analyse van de uitslagen maken. Daarbij vindt onze partij en beweging het erg belangrijk dat er een aantal hardnekkige mythen uit de wereld geruimd worden. Hieronder volgt het eerste deel van onze analyse. In een tweede deel gaan we dieper in op het resultaat van de B.U.B.
1. De N-VA heeft de verkiezingen verloren
De N-VA heeft deze verkiezingen verloren. De partij blijft wel de grootste in de Kamer met 23 zetels (Jean-Marie Dedecker werd verkozen op een N-VA lijst, maar zetelt als onafhankelijke), maar moet die eerste plaats delen in het “Vlaams” parlement met het VB en is niet meer de grootste Nederlandstalige partij in het Brussels gewest, noch waar het de Belgische zetels betreft in het Europees parlement (Nederlandse taalgroep).
In die drie eerste Assemblées verliest de separatistische partij resp. 1, 4 en 1 zetel. Alleszins haalt de partij op gewestelijk en gemeenschapsniveau haar slechtste resultaat sedert 2009. Op federaal niveau gaat het zelfs om de slechtste score sedert 2007.
De partij doet het beter dan in de particratische peilingen, maar dat is natuurlijk geen overwinning. Dat de N-VA nog min of meer de de meubels kon redden en het VB niet meer stemmen haalde, was waarschijnlijk grotendeels het gevolg van het feit dat vele kiezers afgeschrikt werden door het openlijk separatistische discours van het VB in de laatste weken vóór de verkiezingen.
En van het feit dat Bart De Wever, de voorzitter van de N-VA, twee opmerkelijke uitspraken deed. Allereerst verklaarde hij op 31 mei jl. in Het Nieuwsblad dat de N-VA ook zonder “staatshervorming” in een regering zou stappen. Ten tweede verklaarde hij op 6 juni op VRT dat “Vlaamse” onafhankelijkheid niet hoefde voor zijn partij.
2. De “Vlaams”-nationalisten hebben de Belgische verkiezingen niet gewonnen
Van alle kiesgerechtigde Nederlandstaligen hebben 41% gestemd op een separatistische partij, t.o.v. 38% in 2019. Op nationaal niveau betreft het om 25% van de stemmen (t.o.v. 23% in 2019). Het “Vlaams” Belang en de N-VA gaan er in de Kamer van Volksvertegenwoordigers met amper één ( ! ) zetel op vooruit.
Het “Vlaams” Belang dat vóór de verkiezingen op 30% van de kiezers en veel méér dan 1 miljoen kiezers op het zogenaamde “Vlaams” niveau mikte en door de media al tot grote winnaar uitgeroepen werd, behaalde slechts 22% van de stemmen (in totaal 990.000 stemmen) op dit ongrondwettelijk niveau en slechts 14% op nationaal niveau of slechts 11,4% als men de niet-stemmers, blanco-stemmers, mensen die ongeldig stemden en de stemmen van de alternatieve partijen meerekent… Daarmee bleef de partij ruimschoots onder de verwachtingen. Het gegeven dat die partij in de laatste rechte lijn de opsplitsing van België verdedigd heeft, zorgde voor een pro-Belgische reflex bij een groot deel van haar electoraat. Die groep van Belgen vond zo’n betoog te extreem en verkoos om voor een andere partij te stemmen.
Dat gevoel werd nog versterkt door het met veel bombarie aangekondigde bezoek van de Nederlandse xenofoob en nationalist Geert Wilders (PVV) aan het ‘Vlaams” Belang in België op de dag vóór de verkiezingen. Vele ‘’Vlaams’’-nationalisten willen niet dat het zogenaamde ‘’Vlaanderen’’ bij Nederland aansluit en Wilders’ Groot-Nederlandse ideologie wordt al helemaal uitgespuwd door Belgischgezinden. De impact van die laatste groep, die in het noorden van België ca. 85 procent van het electoraat uitmaakt, heeft het ‘’Vlaams’’ Belang volkomen fout ingeschat.
Samen hebben de separatistische partijen nu 44 zetels. Dat is een vooruitgang van amper vier separatistische zetels op veertien jaar tijd!
In het “Vlaams” parlement halen beide partijen geen gewone meerderheid. De media proberen die stagnatie en het feit dat ze samen geen meerderheid halen nu als een grote overwinning te verkopen, maar dat is natuurlijk doorzichtige propaganda.
Noch de N-VA, noch het VB halen 50% van de stemmen. Zelfs hun opgetelde scores komen niet in de buurt van dit aantal en dit noch op het nationale, noch op het regionale en communautaire bestuursniveau.
Dat is beschamend gelet op de buitenissige media-aandacht en buitensporige middelen waarop deze fascistoïde organisaties zich kunnen beroepen.
Overigens is het een regelrechte separatistische leugen dat het zogenaamde “Vlaanderen” nooit eerder zo rechts stemde. Op het VB na, heeft elke rechtse Nederlandstalige partij verloren. In het zogenaamde “Vlaams” parlement gaan de rechtse partijen van 93 naar 87 zetels.
3. Historische afstraffing particratie
De traditionele particratie beleefde bij deze verkiezingen een enorme oplawaai, die gemaskeerd werd door de uitstekende uitslagen van de MR en Les Engagés. CD&V behaalde de slechtste uitslag voor een christendemocratische (of katholieke) partij in het noorden van België, sedert het bestaan van de partij, in 1869. De socialistische partij in het noorden van België behaalde, ondanks lichte winst, haar op één na slechtste uitslag sedert 1884. De Franstalige socialisten haalden in drie decennia nooit minder zetels. Open VLD haalde het slechtste resultaat voor een liberale partij in het noorden sedert 1949. De groenen behalen hun slechtste uitslag sedert twee decennia.
In feite zijn er maar drie échte winnaars (i.e. partijen die minstens drie zetels wonnen tov. 2019). In de eerste plaats, we zegden het al, Les Engagés (negen zetels winst in de Kamer) en de MR (zes zetels winst en de grootste Franstalige partij). Ten slotte kan men hier ook de PVDA aan toevoegen (drie zetels winst). Er zijn nu ongeveer 700.000 Belgen die op deze Belgische, tweetalige en unitaire (maar niet-unitaristische) partij stemmen. Bovendien wint die partij nu al tien jaar als enige elke opeenvolgende verkiezing. De B.U.B. feliciteert trouwens alle Belgische kiezers die de wijsheid gehad hebben om op Belgische en meertalige partijen te stemmen.
De eerder besproken winst van het VB (2 zetels) is anekdotisch en de vier zetels winst van Vooruit zorgen er niet voor dat die hun tweede slechtste uitslag ooit niet verbeteren.
De overige partijen in de Kamer hebben (zwaar) verloren.
4. De grootste partij bestaat uit de mensen die tégen het particratische systeem stemmen
U zal het niet in de media horen, maar in een land met opkomstplicht, zijn liefst er 1671432 Belgen die niet zijn komen stemmen, die blanco of ongeldig gestemd hebben of die op partijen gestemd hebben die niet in de Kamer van Volksvertegenwoordigers vertegenwoordigd zijn. Dat is liefst 20%. Dit enorme aantal wordt door geen enkele partij ook maar benaderd. Indien we aan dit cijfer het aantal kiezers toevoegen die op de PVDA en het VB gestemd hebben, twee partijen die bij voorbaat van elke uitvoerende macht uitgesloten worden, stijgt het aantal Belgen dat tegen het particratische systeem gestemd heeft zelfs tot 40%.
Stippen we aan dat Groen, met amper 4,65 % van de stemmen, toch zes zetels behaalt in de Kamer. En dat, behoudens de N-VA, geen enkele partij 15% van de geldige stemmen in de Kamer behaalt (16,71%). En zelfs de N-VA, die op een electoraat van 8,4 miljoen Belgen 1,1 miljoen stemmen behaalt, weet slechts 14% van de Belgen te overtuigen. Kortom, alle partijen in de Kamer zijn kleine partijen.
5. Het “twee democratieën”-verhaal is dood en begraven
De B.U.B. heeft altijd het simplistische en taalnationalistische verhaal bestreden volgens hetwelk België uit twee democratieën zou bestaan: een links “Wallonië” en een rechts “Vlaanderen”. In elke regio, binnen enkele provincie en arrondissement bestaan er immers (significante) verschillen.
Na deze verkiezingen, mag dit “Vlaams”-“Waals” narratief nog meer naar de prullenmand. In het “Waals” gewest stemde ongeveer 55% ( ! ) van het electoraat op centrumrechtse partijen. De MR wordt er, net als in Brussel, afgetekend de eerste partij. Opvallend is ook dat elke linkse partij in het zogenaamde “Wallonië” erop achteruitgaat.
Ironisch genoeg heeft een centrumrechtse meerderheid (N-VA-Open VLD-MR-CD&V-Les Engagés) nu wel een meerderheid in de Franse, maar niet in de Nederlandse taalgroep.
Een correcte en objectieve analyse van de verkiezingsuitslag zou de “Vlaams”-nationalisten, media en opiniemakers alvast tot wat meer bescheidenheid mogen aanzetten. In een tweede en laatste bijdrage zal de B.U.B. nog enkele andere aspecten van deze verkiezingen onder de loep nemen.
VÖLLIG ZERSPLITTERTE PARTEIENLANDSCHAFT: JEDE PARTEI IST KLEIN!
Nach den Wahlen möchte die B.U.B. eine fundierte und differenzierte Analyse der Ergebnisse vornehmen. Unsere Partei und Bewegung hält es dabei für sehr wichtig, mit einigen hartnäckigen Mythen aufzuräumen. Nachstehend finden Sie den ersten Teil unserer Analyse. In einem zweiten Teil werden wir das Ergebnis der B.U.B. näher erläutern.
1. Die N-VA hat die Wahlen verloren
Die N-VA hat diese Wahlen verloren. Die Partei bleibt zwar mit 23 Sitzen die größte Partei in der Kammer (Jean-Marie Dedecker wurde auf einer N-VA-Liste gewählt, sitzt aber als Unabhängiger), muss sich aber den ersten Platz im “flämischen” Parlament mit der VB teilen und ist nicht mehr die größte niederländischsprachige Partei in der Region Brüssel und auch nicht mehr die größte belgische Partei im Europäischen Parlament (niederländische Sprachgruppe).
In diesen drei ersten Assemblées verliert die separatistische Partei 1, 4 bzw. 1 Sitz. Auf regionaler und gemeinschaftlicher Ebene hat die Partei in jedem Fall ihr schlechtestes Ergebnis seit 2009 erzielt. Auf föderale Ebene ist es sogar das schlechteste Ergebnis seit 2007.
Die Partei schneidet besser ab als in den partikratischen Umfragen, aber das ist natürlich kein Sieg. Dass die N-VA die Möbel noch mehr oder weniger retten konnte und der VB nicht mehr Stimmen bekommen hat, liegt wohl vor allem daran, dass viele Wähler durch den offen separatistischen Diskurs des VB in den letzten Wochen vor den Wahlen abgeschreckt wurden.
Und daran, dass Bart De Wever, der Vorsitzende der N-VA, zwei bemerkenswerte Erklärungen abgab. Erstens erklärte er am 31. Mai in Het Nieuwsblad, dass die N-VA auch ohne “Staatsreform” in eine Regierung eintreten würde. Zweitens erklärte er am 6. Juni im VRT, dass die “flämische” Unabhängigkeit für seine Partei nicht notwendig sei.
2. Flämische” Nationalisten haben die belgischen Wahlen nicht gewonnen
Von allen wahlberechtigten niederländischsprachigen Wählern haben 41 % für eine separatistische Partei gestimmt, gegenüber 38 % im Jahr 2019. Auf nationaler Ebene betrifft dies 25 % der Stimmen (gegenüber 23 % im Jahr 2019). Der “Vlaams” Belang und die N-VA legen in der Abgeordnetenkammer um knapp einen (!) Sitz zu.
Der “Vlaams” Belang, der vor den Wahlen 30 % der Wähler und weit über 1 Million Wähler auf der so genannten “flämischen” Ebene anstrebte und von den Medien bereits zum großen Gewinner erklärt wurde, erhielt auf dieser verfassungswidrigen Ebene nur 22 % der Stimmen (insgesamt 990.000 Stimmen) und auf nationaler Ebene nur 14 % bzw. nur 11,4 %, wenn man die Nichtwähler, die Leerstimmen, die Personen, die ungültig gewählt haben und die Stimmen der alternativen Parteien einbezieht… Damit blieb die Partei weit hinter den Erwartungen zurück. Die Tatsache, dass diese Partei auf der Zielgeraden die Abspaltung Belgiens verteidigt hat, hat bei einem großen Teil ihrer Wählerschaft einen pro-belgischen Reflex ausgelöst. Diese Gruppe von Belgiern fand eine solche Rede zu extrem und wählte eine andere Partei.
Dieses Gefühl wurde durch den vielbeachteten Besuch des niederländischen Fremdenhassers und Nationalisten Geert Wilders (PVV) beim “Vlaams” Belang in Belgien am Tag vor den Wahlen noch verstärkt. Viele “flämische” Nationalisten wollen nicht, dass das so genannte “Flandern” den Niederlanden beitritt, und Wilders’ gross-niederlandische Ideologie wird bereits von pro-belgischen ausgepuckt. Der Einfluss der letztgenannten Gruppe, die etwa 85 Prozent der Wählerschaft im Norden Belgiens ausmacht, wird durch den ”Vlaams” Belang völlig falsch eingeschätzt.
Zusammen verfügen die separatistische Parteien nun über 44 Sitze. Das ist ein Zuwachs von nur vier separatistischen Sitzen in 14 Jahren!
Im “flämischen” Parlament erreichen beide Parteien nicht die einfache Mehrheit. Die Medien versuchen nun, diese Stagnation und die Tatsache, dass sie zusammen keine Mehrheit bekommen, als großen Sieg zu verkaufen, aber das ist natürlich durchsichtige Propaganda.
Weder die N-VA noch der VB erreichen 50% der Stimmen. Selbst ihr Gesamtergebnis kommt nicht annähernd an diese Zahl heran, und zwar weder auf nationaler noch auf regionaler oder kommunaler Ebene.
Das ist beschämend, wenn man bedenkt, dass diese faschistisoiden Organisationen auf eine verschwenderische Medienberichterstattung und übermäßige Ressourcen zurückgreifen können.
Übrigens ist es eine separatistische Lüge, dass das so genannte “Flandern” noch nie so rechts gewählt hat. Abgesehen von der VB haben alle rechtsgerichteten niederländischsprachigen Parteien verloren. Im sogenannten “flämischen” Parlament gehen die rechten Parteien von 93 auf 87 Sitze zurück.
3. Historische Niederlage der Partikratie
Die traditionelle Partikratie erlebte bei diesen Wahlen einen gewaltigen Einbruch, der durch die hervorragenden Ergebnisse von MR und Les Engagés überdeckt wurde. CD&V erzielte das schlechteste Ergebnis für eine christdemokratische (oder katholische) Partei in Nordbelgien seit dem Bestehen der Partei im Jahr 1869. Die sozialistische Partei in Nordbelgien hat trotz leichter Zugewinne ihr zweitschlechtestes Ergebnis seit 1884 erzielt. Die französischsprachigen Sozialisten haben in drei Jahrzehnten nie weniger Sitze erreicht. Die Open VLD erzielte das schlechteste Ergebnis für eine liberale Partei im Norden seit 1949. Die Grünen erzielten ihr schlechtestes Ergebnis seit zwei Jahrzehnten.
Tatsächlich gibt es nur drei echte Gewinner (d. h. Parteien, die mindestens drei Sitze gewonnen haben im Vergleich zu 2019). Die bereits erwähnten Les Engagés (neun Sitze in der Kammer) und die MR (sechs Sitze und größte französischsprachige Partei). Schließlich kann man auch die PVDA (drei Sitze) hinzufügen. Diese belgische, zweisprachige und unitärische (aber nicht unitaristische) Partei wird von etwa 700.000 Belgiern gewählt. Hinzu kommt, dass diese Partei die einzige ist, die seit zehn Jahren alle aufeinanderfolgenden Wahlen gewonnen hat. Im Übrigen beglückwünscht die B.U.B. alle belgischen Wähler, die so klug waren, für belgische und mehrsprachige Parteien zu stimmen.
Der bereits erwähnte Zugewinn der VB (2 Sitze) ist anekdotisch, und der Gewinn von vier Sitzen durch Vooruit stellt nicht sicher, dass sie ihr zweitschlechtestes Ergebnis aller Zeiten nicht noch verbessern.
Die anderen Parteien in der Kammer haben (schwer) verloren.
4. Die größte Partei besteht aus den Menschen, die gegen das partikratische System wahlen
Man hört es nicht in den Medien, aber in einem Land mit Wahlpflicht sind nicht weniger als 1671432 Belgier nicht zur Wahl gegangen, haben leer oder ungültig gewählt oder für Parteien gestimmt, die nicht in der Abgeordnetenkammer vertreten sind. Das sind nicht weniger als 20 %. Diese enorme Zahl wird von keiner Partei auch nur annähernd erreicht. Rechnet man zu dieser Zahl noch die Zahl der Wähler hinzu, die für die PVDA und die VB gestimmt haben, zwei Parteien, die von vornherein von jeglicher Exekutivgewalt ausgeschlossen sind, so steigt die Zahl der Belgier, die gegen das partikratische System gestimmt haben, auf bis zu 40 % an.
Beachten Sie, dass Groen mit nur 4,65 % der Stimmen dennoch sechs Sitze in der Kammer erhalten. Und dass außer der N-VA keine Partei 15 % der gültigen Stimmen in der Kammer erhält (16,71 %). Und selbst die N-VA, die bei einer Wählerschaft von 8,4 Millionen Belgiern 1,1 Millionen Stimmen erhält, schafft es nur, 14 % der Belgier zu überzeugen. Kurz gesagt, alle Parteien in der Kammer sind kleine Parteien.
5. Das Narrativ der “zwei Demokratien” ist tot
Die B.U.B. hat immer gegen die vereinfachende und sprachlich-nationalistische Darstellung gekämpft, wonach Belgien aus zwei Demokratien bestehen würde: einem linken “Wallonien” und einem rechten “Flandern”. In der Tat gibt es in jeder Region, in jeder Provinz und jedem Arrondissement (erhebliche) Unterschiede.
Nach diesen Wahlen könnte dieses “flämisch”-“wallonische” Narrativ noch mehr in den Papierkorb wandern. In der “wallonischen” Region haben etwa 55 % ( ! ) der Wähler für Mitte-Rechts-Parteien gestimmt. Dort, wie auch in Brüssel, ist die MR die erste Partei, die abgestraft wird. Bemerkenswert ist auch, dass alle linken Parteien in der sogenannten “Wallonie” verloren haben.
Ironischerweise hat eine Mitte-Rechts-Mehrheit (N-VA-Open VLD-MR-CD&V-Les Engagés) jetzt eine Mehrheit in der französischen, aber nicht in der niederländischen Sprachgruppe.
Eine korrekte und objektive Analyse der Wahlergebnisse sollte zumindest die “flämischen” Nationalisten, Medien und Meinungsmacher zu mehr Bescheidenheit anregen. In einem zweiten und letzten Beitrag wird die B.U.B. einige andere Aspekte dieser Wahlen untersuchen.