POURQUOI LES CITOYENS LES PLUS RICHES DU MONDE, LES BELGES, DOIVENT-ILS VIVRE DANS UN PAYS DONT LE GOUVERNEMENT CENTRAL EST PAUVRE? – WAAROM MOETEN DE RIJKSTE BURGERS TER WERELD, DE BELGEN, IN EEN LAND LEVEN WAARVAN HET CENTRALE BESTUUR ARM IS? – WARUM MÜSSEN DIE REICHSTEN BÜRGER DER WELT, DIE BELGIER, IN EINEM LAND LEBEN, DESSEN ZENTRALREGIERUNG ARM IST?

Afbeelding – Image – Bild: Les Belges sont des citoyens économes; de Belgen zijn spaarzame burgers; die Belgier sind sparsame Bürger. Bron, Source, Quelle:

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DES BELGES RICHES, UN ETAT PAUVRE

Les Belges ont un patrimoine médian de 229 226 euros. Voilà ce qui ressort d’une étude de la banque suisse UBS publiée en août 2023. Ainsi, lorsque l’on classe les revenus des Belges par taille, 50 % d’entre eux possèdent plus que le montant indiqué. Aucun pays au monde ne fait mieux. Pourtant, l’Etat central belge est pauvre, au point qu’il n’est pas en mesure d’accomplir correctement ses tâches essentielles. Que se passe-t-il donc?

En moyenne, les Belges sont donc riches, même si la richesse réelle reste entre les mains d’une minorité. Par contre, l’Etat, lui, est pauvre. Les Belges ne paieraient-ils donc pas assez d’impôts ? Au contraire. En effet, selon une étude de l’OCDE, le Belges est le septième citoyen le plus taxé au monde (1). Chaque année, l’Etat (central) belge reçoit 136 milliards d’euros. Sur ce montant, 31 % sont dépensés au coût de la sécurité sociale (essentiellement fédérale) (2). 5 % vont à l’UE, 1 % à des dépenses diverses.

Bref, en principe, après ces dépenses, il reste à l’Etat belge près de 66% de son budget de départ pour mener une politique ciblée et efficace. Plus précisément, il s’agit d’un montant de 84 milliards d’euros. Mais dans la pratique, il ne peut dépenser que 20 % de ce montant et, même dans ce cas, il est endetté de 17 milliards d’euros…

Ceci alors que le gouvernement dit “flamand” (la région et la communauté) peut dépenser 62 milliards d’euros par an (avec un budget d’environ 39 milliards d’euros), que le gouvernement “wallon” dépense 20 milliards d’euros par an et que le gouvernement bruxellois dépense 11 milliards d’euros (3). Sans compter le budget de la communauté française, des trois commissions communautaires bruxelloises et de la communauté germanophone.

Nous entrons ici dans le vif du sujet, à savoir que pas moins de 67 milliards d’euros de dépenses de l’État central – c’est-à-dire la moitié – vont aux communautés et aux régions (4). Il y a donc de l’argent en Belgique, mais il est bloqué par la loi de financement (qui détermine combien les communautés et les régions reçoivent et par quels mécanismes) vers des entités totalement inutiles, inefficaces, extrêmement dispendieuses et polarisantes.

Au final, il ne reste à l’État central belge que 13 % ( ! ) de ses recettes initiales pour financer tous les départements (en dehors de la sécurité sociale), y compris le remboursement de la dette astronomique de la Belgique (environ 600 milliards d’euros). Cela représente un budget de 17,4 milliards d’euros, soit moins du montant que la communauté flamande dépense pour le département de l’enseignement. Ce montant n’est évidemment pas suffisant pour gérer la police, les pompiers, la justice, la coopération au développement, l’armée, la politique de grandes villes, la SNCB, les institutions culturelles fédérales, etc. Et avec un budget aussi limité, comment élaborer des plans ambitieux pour le marché du travail, la Régie des Bâtiments, les télécommunications, l’énergie, etc.?

En outre, quel est l’intérêt d’éparpiller des ressources rares entre de nombreux niveaux de pouvoir? De plus, ces niveaux ne sont pas contrôlés par un gouvernement hiérarchiquement supérieur, de sorte que la qualité de leur gouvernance laisse très souvent à désirer. Nous soulignons également que l’Union européenne contrôle les budgets des États membres avant que les parlements nationaux ne les votent. Même ce mécanisme ne peut être utilisé par le gouvernement belge vis-à-vis des communautés et des régions, alors qu’elles sont des composantes – certes superflus – de l’Etat belge.

En outre, les entités fédérées sont souvent en mesure de contracter des dettes considérables (5). Cela ne leur permet pas d’assurer une gouvernance convenable, et encore moins de faire face aux conséquences de catastrophes majeures (où l’Etat fédéral n’est même pas autorisé à intervenir, voir notre texte sur les inondations dans le sud de la Belgique en 2021).

Quoi qu’il en soit, l’Etat central belge a dépensé 34 milliards d’euros en 2022. Le résultat, outre l’incapacité déclarée de l’Etat à remplir ses fonctions essentielles, est une dette nationale croissante. Mais ce n’est pas tout. En effet, plus l’appareil d’État central fonctionne mal, plus les séparatistes ont d’”arguments” pour le scinder davantage. Et plus on le scinde, plus l’État central fonctionne mal.

Pour le B.U.B., il n’y a qu’une seule solution pour résoudre ce problème de manière décisive : l’abolition des régions et communautés impayables. Cela doit se faire dans les plus brefs délais et par le biais d’un référendum consultatif. Ce n’est que dans une Belgique unitaire que les Belges pourront voir leur argent, qu’ils semblent si bien gérer, bien dépensé.

(1) https://trends.knack.be/nieuws/macro-economie-beleid/oeso-belgie-heeft-de-op-zeven-na-hoogste-belastingdruk/

(2) Le budget total de la sécurité sociale en 2022 s’élevait à 117 milliards d’euros (chiffres exercice 2022, Cabinet du SPF Finances. Pour tous les chiffres, veuillez vous y référer, sauf indication contraire). Outre l’argent de l’Etat central, ce montant comprend également la somme des cotisations sociales pour l’assurance maladie et l’invalidité, les pensions, les soins de santé, les allocations de chômage, le pécule de vacances, les allocations familiales et d’autres prestations. Bref, de la sécurité sociale. Son financement implique à la fois l’État central et les “partenaires sociaux”.

(3) Voir https://budget.brussels/fr/home/2023/expenses/, https://fin.vlaanderen.be/begroting/in-cijfers/uitgaven/, https://spw.wallonie.be/recettes-et-d%C3%A9penses-r%C3%A9gionales

(4) Une partie de cette somme va également aux communes et aux provinces. Les régions et les communautés reçoivent 58 % de leurs revenus des dotations fédérales (pour les communautés, il s’agit de presque 100 %). Dix-sept pour cent des recettes des régions proviennent de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (perçu au niveau fédéral), sur lequel elles sont autorisées à prélever des surtaxes. 13 % proviennent des impôts régionaux propres. 12 % proviennent de recettes diverses (vente de billets par les sociétés de transport régionales, frais d’inscription à l’université, une partie des amendes de circulation). https://fin.vlaanderen.be/begroting/in-cijfers/ontvangsten-2/

(5) La dette de la communauté “française” superflue, par exemple, est passée de 3 à plus de 12 milliards d’euros entre 1999 et 2019. https://www.bruzz.be/economie/schuld-franse-gemeenschap-explodeert-2019-06-18

RIJKE BELGEN, ARME STAAT

De Belgen hebben een mediaan-vermogen van 229.226 euro. Dat blijkt uit een studie van de Zwitserse bank UBS die in augustus 2023 gepubliceerd werd. Wanneer men de inkomens van de Belgen dus naar grootte rangschikt, bezit 50% van de Belgen méér dan het vermelde bedrag. Geen enkel land ter wereld doet beter. Nochtans is de Belgische centrale staat arm, tot op het punt dat ze zelf haar kerntaken niet naar behoren kan vervullen. Wat is er dan aan de hand?

Gemiddeld zijn de Belgen dus rijk, ook al blijft de echte rijkdom in handen van een minderheid.De staat is echter arm. Betalen de Belgen dan niet genoeg belastingen? Toch wel. Volgens een studie van de OESO is de Belg zelfs de op zeven na meest belaste burger ter wereld (1). Jaarlijks ontvangt de Belgische (centrale) staat 136 miljard euro. Daarvan wordt 31% uitgegeven aan de kosten van de (grotendeels federale) sociale zekerheid (2). 5% gaat naar de EU, 1% gaat naar verschillende uitgaven.

Kortom, in principe heeft de Belgische staat na die uitgaven nog bijna 66% van zijn startbudget over om een doelgericht en efficiënt beleid te voeren. Het gaat meer bepaald om een som van 84 miljard euro. Maar in de praktijk kan ze maar 20% van dit bedrag uitgeven en dan nog maakt ze 17 miljard euro schulden…

Dit terwijl de zogenaamde “Vlaamse” overheid (het gewest en de gemeenschap) jaarlijks 62 miljard euro kan uitgeven (met een budget van ca. 39 miljard euro), de “Waalse” overheid jaarlijks 20 miljard uitgeeft en de Brusselse overheid 11 miljard euro spendeert (3). En dan hebben we het nog niet over het budget van de “Franse” gemeenschap, van de drie Brusselse gemeenschapscommissies en van de Duitstalige gemeenschap.

Hier komen we bij de kern van het probleem, namelijk dat liefst 67 miljard euro van de uitgaven van de centrale staat – de helft dus – naar de gemeenschappen en de gewesten vloeit (4). Er is dus wel geld in België, maar het zit door de financieringswet (die bepaalt hoeveel de gemeenschappen en de gewesten ontvangen en via welke mechanismen) geblokkeerd bij volstrekt overbodige, inefficiënte, peperdure en polariserende entiteiten.

Finaal houdt de centrale, Belgische staat nog maar 13% ( ! ) over van haar oorspronkelijke inkomsten om alle departementen (buiten de sociale zekerheid) te financieren, daarin begrepen de afbetaling van de astronomische Belgische schuld (ca. 600 miljard euro). Het betreft 17,4 miljard euro aan middelen, minder dan de “Vlaamse” gemeenschap aan het departement onderwijs uitgeeft. Uiteraard volstaat dit bedrag niet om de politie, de brandweer, justitie, ontwikkelingssamenwerking, het leger, het grootstedenbeleid, de NMBS, de federale culturele instellingen enz. mee te beheren. En hoe kan men met zo’n beperkt budget ambitieuze plannen uittekenen voor de arbeidsmarkt, de regie der gebouwen, telecommunicatie, energie enz.?

Wat is bovendien het nut van het versnipperen van schaarse middelen over talloze bevoegdheidsniveaus? Die niveaus worden bovendien niet door een hiërarchisch hogere overheid gecontroleerd, waardoor de kwaliteit van hun bestuur zeer vaak te wensen overlaat. We wijzen er bovendien op dat de Europese Unie de budgetten van de lidstaten controleert alvorens de nationale parlementen die kunnen stemmen. Zelfs dit mechanisme kan de Belgische regering niet aanwenden t.o.v. de gemeenschappen en gewesten hoewel die – weliswaar overbodige – onderdelen zijn van de Belgische staat.

De deelgebieden zijn bovendien in staat om vaak torenhoge schulden te maken (5). Dat laat hen dan weer niet toe om in een fatsoenlijk bestuur te voorzien, laat staan om de gevolgen van grote rampen de baas te kunnen (waarbij de federale staat zelfs niet mag ingrijpen, zie onze tekst over de overstromingen in het zuiden van België in 2021).

Hoe dan ook gaf de Belgische centrale staat in 2022 34 miljard euro uit. Het gevolg is, naast het vermelde onvermogen van de staat om in zijn kerntaken te voorzien, een stijgende staatsschuld. Maar er is meer. Want hoe slechter het centrale staatsapparaat functioneert, des te meer “argumenten” de separatisten hebben om nog méér te splitsen. En hoe méér men splitst, hoe slechter de centrale staat functioneert.

Voor de B.U.B. is er maar één oplossing om dit probleem resoluut op te lossen: de afschaffing van de onbetaalbare gewesten en gemeenschappen. Dat dient zo snel mogelijk en via een raadgevend referendum te worden bewerkstelligd. Enkel in een unitair België kunnen de Belgen hun geld dat ze zo goed blijken te beheren, goed besteed zien.

(1)   https://trends.knack.be/nieuws/macro-economie-beleid/oeso-belgie-heeft-de-op-zeven-na-hoogste-belastingdruk/

(2)   In totaal was het budget voor de sociale zekerheid in 2022 117 miljard euro (cijfers begrotingsjaar 2022, Kabinet van de FOD Financiën. Voor alle cijfers verwijzen we hiernaar, behoudens anders aangegeven). Naast het geld van de centrale staat, bestaat dit bedrag ook uit de som van de sociale bijdragen voor de ziekte- en invaliditeitsverzekering, de pensioenen, de gezondheidszorgen de werkloosheidsuitkeringen, het vakantiegeld, de kinderbijslagen en overige prestaties. Kortom, van de sociale zekerheid. Bij de financiering hiervan worden zowel de centrale staat als de “sociale partners” betrokken.

(3)   Zie https://budget.brussels/fr/home/2023/expenses/, https://fin.vlaanderen.be/begroting/in-cijfers/uitgaven/, https://spw.wallonie.be/recettes-et-d%C3%A9penses-r%C3%A9gionales

(4)   Een deel hiervan gaat ook naar de gemeenten en de provincies. De gewesten en gemeenschappen ontvangen 58% van hun inkomsten uit federale dotaties (voor de gemeenschappen bedraagt dit nagenoeg 100%). Nog eens 17% van de inkomsten van de gewesten komen uit de (federale geïnde) personenbelastingen, waarop zij opcentiemen mogen heffen. 13% komt uit eigen gewestelijke belastingen. 12% komt uit verschillende inkomsten (de ticketverkoop van de regionale vervoersmaatschappijen, de inschrijvingsgelden van universiteiten, een deel van de verkeersboetes). https://fin.vlaanderen.be/begroting/in-cijfers/ontvangsten-2/

(5)   De schuld van de overbodige “Franse” gemeenschap steeg bv. in de periode van 1999 tot 2019 van 3  naar méér dan 12 miljard euro. https://www.bruzz.be/economie/schuld-franse-gemeenschap-explodeert-2019-06-18

REICHE BELGIER, ARMER STAAT

Das durchschnittliche Vermögen der Belgier liegt bei 229.226 €. Dies geht aus einer Studie der Schweizer Bank UBS hervor, die im August 2023 veröffentlicht wurde. Wenn man also die Einkommen der Belgier nach ihrer Größe ordnet, besitzen 50 % der Belgier mehr als den angegebenen Betrag. Kein Land der Welt schneidet besser ab. Dennoch ist der belgische Zentralstaat so arm, dass er seine Kernaufgaben selbst nicht richtig erfüllen kann. Was ist also los?

Im Durchschnitt sind die Belgier also reich, auch wenn sich der reale Reichtum in den Händen einer Minderheit befindet. Der Staat hingegen ist arm. Zahlen die Belgier also nicht genug Steuern? Im Gegenteil. Laut einer OECD-Studie sind die Belgier nämlich die siebtbesteuerten Bürger der Welt (1). Jedes Jahr nimmt der belgische (Zentral-)Staat 136 Milliarden Euro ein. Davon werden 31 % für die Kosten der (größtenteils föderalen) Sozialversicherung ausgegeben (2). 5 % gehen an die EU, 1 % wird für verschiedene Ausgaben verwendet.

Kurzum, im Prinzip bleiben dem belgischen Staat nach diesen Ausgaben noch fast 66 % seines Ausgangsbudgets, um eine gezielte und effiziente Politik zu betreiben. Genauer gesagt handelt es sich um eine Summe von 84 Milliarden Euro. In der Praxis kann er jedoch nur 20 % dieses Betrags ausgeben, und selbst dann ist er mit 17 Milliarden Euro verschuldet….

Dies, während die so genannte “flämische” Regierung (die Region und die Gemeinschaft) jährlich 62 Milliarden Euro ausgeben kann (bei einem Haushalt von rund 39 Milliarden Euro), die “wallonische” Regierung gibt jährlich 20 Milliarden Euro aus und die Brüsseler Regierung gibt 11 Milliarden Euro aus (3). Ganz zu schweigen vom Haushalt der “französischen” Gemeinschaft, der drei Brüsseler Gemeinschaftskommissionen und der deutschsprachigen Gemeinschaft.

Hier kommen wir zum Kern des Problems, nämlich dass nicht weniger als 67 Milliarden Euro der zentralstaatlichen Ausgaben – also die Hälfte – an die Gemeinschaften und Regionen fließen (4). Es gibt also Geld in Belgien, aber es wird durch das Finanzierungsgesetz (das festlegt, wie viel die Gemeinschaften und Regionen erhalten und über welche Mechanismen) für völlig unnötige, ineffiziente, extrem teure und polarisierende Einrichtungen blockiert.

Am Ende bleiben dem belgischen Zentralstaat nur 13 % ( ! ) seiner ursprünglichen Einnahmen, um alle Bereiche (außer der Sozialversicherung) zu finanzieren, einschließlich der Rückzahlung der astronomischen Schulden Belgiens (etwa 600 Milliarden Euro). Das sind 17,4 Milliarden Euro, weniger als die “flämische” Gemeinschaft für das Bildungsministerium ausgibt. Dieser Betrag reicht natürlich nicht aus, um die Polizei, die Feuerwehr, die Justiz, die Entwicklungszusammenarbeit, die Armee, die Großstadtpolitik, die SNCB, die föderalen Kultureinrichtungen und so weiter zu verwalten. Und wie kann man mit einem so begrenzten Budget ehrgeizige Pläne für den Arbeitsmarkt, die Gebäudeverwaltung, die Telekommunikation, die Energie usw. aufstellen?

Was bringt es außerdem, knappe Ressourcen auf zahlreiche Behördenebenen aufzuteilen? Außerdem werden diese Ebenen nicht von einer hierarchisch übergeordneten Regierung kontrolliert, so dass die Qualität ihrer Verwaltung sehr oft zu wünschen übrig lässt. Wir weisen auch darauf hin, dass die Europäische Union die Haushalte der Mitgliedstaaten kontrolliert, bevor die nationalen Parlamente sie verabschieden können. Selbst dieser Mechanismus kann von der belgischen Regierung gegenüber den Gemeinschaften und Regionen nicht genutzt werden, obwohl diese – zugegebenermaßen überflüssige – Bestandteile des belgischen Staates sind.

Außerdem sind die föderierte Entitäten oft in der Lage, sich hoch zu verschulden (5). Das wiederum erlaubt es ihnen nicht, für eine angemessene Verwaltung zu sorgen, geschweige denn, die Folgen großer Katastrophen zu bewältigen (wo der Föderalstaat nicht einmal eingreifen darf, siehe unseren Text über die Überschwemmungen in Südbelgien im Jahr 2021).

Trotzdem hat der belgische Zentralstaat im Jahr 2022 34 Milliarden Euro ausgegeben. Das Ergebnis ist – neben der erklärten Unfähigkeit des Staates, seine Kernaufgaben zu erfüllen – eine steigende Staatsverschuldung. Aber das ist noch nicht alles. Denn je schlechter der zentrale Staatsapparat funktioniert, desto mehr Argumente haben die Separatisten, um noch mehr zu spalten. Und je mehr man sich spaltet, desto schlechter funktioniert der Zentralstaat.

Für die B.U.B. gibt es nur eine Lösung, um dieses Problem entscheidend zu lösen: die Abschaffung der unbezahlbaren Regionen und Gemeinschafte. Dies sollte so schnell wie möglich und durch ein konsultatives Referendum erreicht werden. Nur in einem unitärische Belgien können die Belgier sehen, dass ihr Geld, das sie so gut zu verwalten scheinen, gut angelegt ist.

(1) https://trends.knack.be/nieuws/macro-economie-beleid/oeso-belgie-heeft-de-op-zeven-na-hoogste-belastingdruk/

(2) Das Gesamtbudget für die soziale Sicherheit beläuft sich im Jahr 2022 auf 117 Milliarden Euro (Zahlen für das Haushaltsjahr 2022, Kabinett des FÖD Finanzen. Alle Zahlen beziehen sich, wenn nicht anders angegeben, auf diese Angaben). Dieser Betrag setzt sich neben den Mitteln des Zentralstaates aus der Summe der Sozialversicherungsbeiträge für Kranken- und Invaliditätsversicherung, Renten, Gesundheitsversorgung, Arbeitslosengeld, Urlaubsgeld, Kindergeld und anderen Leistungen zusammen. An seiner Finanzierung sind sowohl der Zentralstaat als auch die “Sozialpartner” beteiligt.

(3) Siehe https://budget.brussels/fr/home/2023/expenses/, https://fin.vlaanderen.be/begroting/in-cijfers/uitgaven/, https://spw.wallonie.be/recettes-et-d%C3%A9penses-r%C3%A9gionales

(4) Ein Teil davon geht auch an die Gemeinden und Provinzen. Die Regionen und Gemeinschafte erhalten 58 % ihrer Einnahmen aus föderale Dotationen (bei den Gemeinschafte sind es fast 100 %). Weitere 17 % der Einnahmen der Regionen stammen aus (vom Zentralstaat erhobenen) persönlichen Einkommenssteuern, auf die sie Zuschläge erheben dürfen. 13% stammen aus eigenen regionalen Steuern. 12 % stammen aus verschiedenen Einnahmen (Fahrkartenverkauf der regionalen Verkehrsunternehmen, Einschreibegebühren für Universitäten, ein Teil der Bußgelder). https://fin.vlaanderen.be/begroting/in-cijfers/ontvangsten-2/

(5) Die Verschuldung der überflüssigen “französischen” Gemeinschaft z.B. ist von 1999 bis 2019 von 3 auf über 12 Milliarden Euro gestiegen. https://www.bruzz.be/economie/schuld-franse-gemeenschap-explodeert-2019-06-18