LE B.U.B. VEUT UN REFERENDUM SUR LE FEDERALISME – DE B.U.B. WIL EEN REFERENDUM OVER HET FEDERALISME – DIE B.U.B. WILL EIN REFERENDUM ZUM FÖDERALISMUS

Afbeelding – Image – Bild: Manifestation du B.U.B. à Bruxelles le 21 juillet 2020 – Betoging van de B.U.B. in Brussel op 21 juli 2020 – Demonstration der B.U.B. in Brüssel am 21. Juli 2020 (Foto / Photo B.U.B.).

NEGOCIATIONS PS / N-VA: LE B.U.B. PREFERE UN GOUVERNEMENT TRANSITOIRE A UNE ENIEME REFORME DE L’ETAT ANTIBELGE 

La N-VA séparatiste et le PS wallingant ont mené durant trois semaines des négociations secrètes au sujet de la formation d’un nouveau gouvernement. Ensuite, le 20 juillet 2020, Bart De Wever, président de la N-VA, et Paul Magnette, président du PS, ont été nommés ”préformateurs” par le Roi des Belges. Le 31 juillet, leur mission a été prolongé jusqu’au 8 août. La presse et les éditorialistes flamingant sont euphoriques à l’égard de ce qu’ils considèrent comme une ”percée historique”. En réalité, il s’agit d’un spectacle dégoûtant de la politique particratique et antibelge.

I. EVENEMENTS

Le 13 mai 2019, Bart De Wever a déclaré de façon pompeuse : « Je n’ai qu’un véto, contre le PS et Ecolo au niveau fédéral. » (Le Soir). Le 14 juin 2019, Paul Magnette a déclaré dans un entretien accordé à La Libre Belgique: “On a une position très claire. C’est soit la N-VA, sans le PS; soit, c’est le PS sans la N-VA. […] Nous n’avons rien en commun”.  

Toutefois, aujourd’hui, ces mêmes partis tentent de nous faire oublier ces déclarations.  Ils effectuent un virage à 180° et négocient la formation d’un gouvernement fédéral de plein exercice sous l’égide de notre souverain. Ce gouvernement devrait en outre, en pleine pandémie, procéder à une septième (!) réforme de l’Etat antibelge… 

L’axe PS-N-VA (43 sièges) est soutenu inconditionnellement  par le CD&V (12 sièges), le CDH (5 sièges) – un parti qui a posé son véto contre la N-VA le 19 novembre 2019 ! – et le SP.A (9 sièges) ; bref, par des partis qui ont 69 sièges à la Chambre de Représentants tandis qu’il en faut au moins 76 pour obtenir une majorité.

II. CONTENU DE L’ACCORD SECRET

L’Echo (21 juillet 2020) publia les contours d’un possible accord communautaire entre les deux partis conclu de façon secrète selon la « bonne » tradition particratique. Le Soir (23 juillet 2020) publiait, sur base des sources au sein du PS sa propre liste. Cette liste comporterait 4 volets: 

1) Tout d’abord une série d’importantes nouvelles scissions de compétences. Pour le PS, l’Etat fédéral, déjà très affaibli par 6 réformes de l’Etat anti-belges, n’est apparemment pas encore assez détricoté. Que la N-VA, parti séparatiste, en pense de même est bien évidemment logique : la fin de la Belgique est son but statutaire. Il s’agit notamment des scissions suivantes : 

a) Une grande partie de la politique d’emploi (à l’heure actuelle environ 2/3 de cette matière est restée fédérale)

b) Ce qui reste de la politique économique au niveau fédéral (l’économie est restée partiellement fédérale, notamment en matière de protection des consommateurs, de politique financière, de droit commercial…)

c) L’organisation de la justice (probablement il s’agirait ici des tribunaux et prisons) 

d) La formation de la police et le financement des zones de police

e) La sécurité civile (les pompiers et la protection civile) 

f) Les compétences résiduaires belges au niveau du Commerce Extérieur

g) L’organisation des soins de santé.  

2) Un énième renforcement des entités fédérées: 

a) Au niveau international (probablement par une modification de l’accord de coopération du 8 mars 1994 réglant la représentation de la Belgique au sein du Conseil de Ministres de l’Union européenne) 

b) Au sein des Chemins de Fer belges (aujourd’hui les régions sont représentées de manière minimale dans les conseils d’administration) 

c)  En matière de soins de santé, ces particrates veulent le contraire de ce qui devrait être la leçon à tirer de la mauvaise gestion de la crise Covid, c’est-à-dire scinder les budgets des hôpitaux, voire scinder l’organisation entière des soins de santé. Il s’agit de 40 % de la sécurité sociale ! 

3) Une révision de la loi de financement, afin de rencontrer les besoins financiers de la Communauté française. 

4) Une déclaration de révision de la Constitution en vue de préparer une Belgique 2.0 (comprenez : le confédéralisme). 

Il semble que ces scissions soient aussi compensées par une politique de gauche voulue par le PS et comme déjà mentionné par plus d’argent pour la « Fédération Wallonie-Bruxelles » (sic).

III. EVALUATION PAR LE B.U.B.

La révision des lois spéciales et de la Constitution nécessite une majorité des 2/3. Or, celle-ci est inexistante. Même si l’on ajoute les libéraux aux partis susmentionnés, on n’arrive qu’à 95 (au lieu de 100) sièges à la Chambre de Représentants et 39 (au lieu de 40) au Sénat.

C’est pourquoi le plan PS/N-VA vise à régionaliser ou à communautariser des matières au sein du gouvernement fédéral. Ainsi, il y aurait plusieurs ministres (ou secretaires d’Etat) chargés de la même compétence. Les lois resteraient fédérales, tout en différant selon la région ou la communauté où elles sont appliquées. Pour mettre en œuvre cette ”scission fonctionnelle”, il faut évidemment un gouvernement dotée d’une majorité simple. Pour cela aussi, il faudra la collaboration d‘au moins un parti libéral.

Le B.U.B. formule 9 observations importantes:

1) Apparemment, il n’y a pas encore assez de ministres en Belgique pour le PS et la N-VA. Notre pays détient déjà le record mondial en la matière avec ses presque 60 ministres pour 11.000.000 d’habitants. Ces particrates sont donc encore plus ambitieux au niveau du gaspillage de deniers publics.

2) Magnette et De Wever ont fait des déclarations totalement contraires. En aucun cas, ils ne voulaient collaborer. Cela ôte toute crédibilité à ces hommes et à leurs négociations.

3) Il est surprenant que la N-VA, parti séparatiste, veuille pour la première fois depuis son existence collaborer activement à une réforme de l’Etat avec un parti traditionnel, ce qu’elle a toujours refusé par le passé. Cela prouve qu’il s’agit d’une réforme très antibelge. Il est également très suspect que la N-VA entende former rapidement un gouvernement fédéral avec en outre son ennemi juré, le PS. Par le passé, la N-VA n’a jamais attaché de l’importance à la formation d’un gouverment fédéral et encore moins avec le PS !

4) La presse flamingante manipule l’opinion publique en faisant passer le président pro-belge du MR, Georges-Louis Bouchez, pour un politicien qui manque de crédibilité et en tentant de rompre le lien entre le VLD et le MR tandis que selon cette même presse, le PS était toujours le parti du mal.

5) La faiblesse du Roi (peut-être due au chantage de certains particrates). Le Roi ne peut jamais collaborer avec un parti séparatiste en vue d’une réforme de l’Etat antibelge, et encore moins lorsque celle-ci vide le pouvoir fédéral presque totalement de sa substance, ce qui le cas en l’espèce. Cela va de soi. Si le Roi y consent tout de même, il commettrait une faute grave et se rendrait presque coupable d’un parjure, puisque selon son serment constitutionnel, le Roi est le garant de l’intégrité du pays (art. 91, Const. belge).

6) Presque toutes ces réformes de l’Etat impopulaires sont préparées pendant les vacances d’été lorsque la plupart des Belges sont en vacances. Cela témoigne de la lâcheté de la particratie.

7) Il est un fait nouveau que des partis linguistiquement scindés s’allient avec leur parti frère de l‘autre côté de la frontière linguistique pour s’opposer à une réforme de l’Etat antibelge. En effet, tant les libéraux (MR-VLD) que les écologistes (Ecolo-Groen) et le PTB (parti déjà national) ont fait savoir qu’il ne soutiendraient pas cette énième réforme de l’Etat proposée par le PS et la N-VA.

8) Les menaces de la N-VA sont ridicules parce qu’elles vont à l’encontre de la belgitude actuelle, encore renforcée par la gestion calamiteuse de la crise Covid par la région « flamande » (sic). Par ailleurs, ce n’est pas en acceptant des réformes de l’Etat antibelges qu’on va sauver la Belgique. Cela équivaut à un assassin qui propose à sa victime de se blesser elle-même. La plupart des Belges ne sont pas dupes. Ils connaissent le projet séparatiste de la N-VA, que ce parti ne s’empresse d’ailleurs pas de camoufler et sa vilaine arrière-garde encore moins. Si les flamingants veulent déclarer leur indépendance, qu’ils le fassent. Il n’y a aucune raison d’en avoir peur parce que les Belges ne reconnaîtront pas leur déclaration loufoque.

9) A maintes reprises, le B.U.B. a suggéré d’organiser un référendum national sur le fédéralisme linguistique. En effet, on ne peut laisser l’avenir de la Belgique aux mains de politiciens et d’élections. Ces dernières traitent d’ailleurs de tout en n’importe quoi, mais jamais des réformes de l’Etat. L’avenir de notre pays est une affaire de grande importance qui concerne tous les Belges.

 CONCLUSION

Aucun Belge ou Roi qui se respecte et qui respecte son Royaume ne peut approuver les projets du PS et de la N-VA. Le B.U.B. préfère de loin la poursuite de l’actuel gouvernement Wilmès ou un gouvernement de transition qui prépare un référendum institutionnel et consultatif à un gouvernement de plein exercice qui procède à une énième réforme de l’Etat antibelge !  

ONDERHANDELINGEN PS / N-VA: DE B.U.B. VERKIEST EEN OVERGANGSREGERING BOVEN EEN ZOVEELSTE ANTI-BELGISCHE STAATSHERVORMING 

De separatistische N-VA en de wallingantische PS hebben drie weken geheime formatiegesprekken gevoerd. Vervolgens werden op 20 juli 2020 Bart De Wever, voorzitter van de N-VA, en Paul Magnette, voorzitter van de PS, door de Koning tot ”preformateurs” benoemd. Hun opdracht werd door de Koning op 31 juli verlengd tot 8 augustus. De flamingantische pers en ‘opiniemakers’ zijn euforisch over deze ”historische” doorbraak. In werkelijkheid gaat het, meer dan 420 dagen na de verkiezingen, om een schabouwelijk schouwspel van particratische anti-Belgische politiek. 

I. GEBEURTENISSEN

Op 13 mei 2019 verklaarde De Wever op een pompeuze manier: “Ik heb maar één veto, namelijk tegen de PS en Ecolo” (Le Soir). Op 14 juni 2019 verklaarde Paul Magnette in La Libre Belgique: “Onze houding is erg duidelijk. Het is ofwel de N-VA, maar dan zonder de PS. Of de PS, maar dan zonder de N-VA […] We hebben niks gemeenschappelijks”.  

Maar vandaag proberen die partijen ons die verklaringen te doen vergeten. Ze maken een bocht van 180° en onderhandelen samen onder leiding van de Koning der Belgen over de vorming van een nieuwe volwaardige federale regering. Deze regering zou bovendien in volle pandemie nog eens een zevende (!) anti-Belgische staatshervorming moeten doorvoeren… 

De as PS-N-VA (43 zetels) wordt onvoorwaardelijk gesteund door de CD&V (12 zetels), de CDH (5 zetels) – die op 19 november 2019 zijn veto tegen de N-VA uitsprak ! – en de SP.A (9 zetels); kortom door partijen die 69 Kamerzetels hebben terwijl er minstens 76 nodig zijn  om een meerderheid te hebben. 

II. INHOUD VAN HET GEHEIM AKKOORD

L’Echo (21 juli 2020) publiceerde de contouren van een mogelijk communautair akkoord tussen beide partijen, dat volgens een “goede” particratische traditie op geheime wijze werd gesloten. Le Soir (23 juli 2020) publiceerde op basis van PS-bronnen een eigen lijst. Die lijst zou 4 luiken bevatten.  

1) Allereerst een aantal zeer omvangrijke splitsingen. Blijkbaar is voor de PS de door 6 anti-Belgische staatshervormingen reeds zeer verzwakte federale staat nog niet genoeg versnipperd. Dat de separatistische N-VA er hetzelfde over denkt, is natuurlijk logisch. Het einde van België is haar statutair doel. Het gaat ondermeer over de volgende splitsingen: 

a) Grote delen van het arbeidsmarktbeleid (vandaag is ca. 2/3 van deze materie federaal)

b) Wat er overblijft op federaal niveau van het economisch beleid (economie is vandaag deels federaal, m.n. inzake materies als consumentenbescherming, het financieel beleid, het handelsrecht…)

c) De organisatie van justitie (waarschijnlijk betreft het hier zowel de rechtbanken als het gevangeniswezen) 

d) De opleiding van de politie en de financiering van de politiezones 

e) De civiele veiligheid (de brandweer en de civiele bescherming) 

f) De resterende Belgische bevoegdheden op het gebied van Buitenlandse Handel

g) De organisatie van de gezondheidszorgen. 

2) Een zoveelste versterking van de deelstaten: 

a) Op internationaal niveau (waarschijnlijk door een aanpassing van het samenwerkingsakkoord van 8 maart 1994 dat de aanwezigheid van de staat en de deelstaten in de ministerraad van de EU regelt)

b) In de Belgische Spoorwegen (waar er vandaag een minimale vertegenwoordiging is van de gewesten in de raden van beheer) 

c) Inzake gezondheidszorgen: volledig in tegenstelling met de lessen die men uit het wanbeheer van de coronacrisis dient te trekken zoals de negen ministers van gezondheid die elkaar voor de voeten lopen, willen deze particraten de ziekenhuisbudgetten splitsen of zelfs de hele organisatie van de gezondheidszorgen, kortom van 40 % van de sociale zekerheid !  

3) Een herziening van de financieringswet om de noodlijdende Franse gemeenschap tegemoet te komen. 

4) Een verklaring tot herziening van de Grondwet met het oog op het voorbereiden van een “België 2.0” (lees: confederalisme). 

Het lijkt erop dat bovenstaande splitsingen gecompenseerd zouden worden door een door de PS gewilde linkse politiek en zoals gezegd ook door meer geld voor de “Federatie Wallonië-Brussel” (sic).

III. EVALUATIE DOOR DE B.U.B.

De herziening van de bijzondere wetten en de Grondwet vergt een twee derde meerderheid. Maar die is er niet. Zelfs indien men de liberalen aan de bovenstaande partijen toevoegt, beschikken die samen over 95 (i.p.v. 100) zetels in de Kamer van Volksvertegenwoordigers en 39 (i.pv. 40) in de Senaat. 

Daarom bestaat het plan PS/N-VA erin om bevoegdheden te regionaliseren of te communautariseren in de schoot van de federale regering. Zo zouden er voor eenzelfde materie meerdere ministers of staatssecretarissen komen. Die zouden dan dezelfde bevoegdheid beheren. De wetten zouden federaal blijven, maar de uitvoering ervan zou dan naargelang het gewest of de gemeenschap waar ze toegepast worden, verschillen. Om deze ”functionele splitsing” door te voeren, is er natuurlijk minstens een liberale partij nodig.

Voor de B.U.B. zijn er 9 zaken die opvallen en die belangrijk zijn: 

1) Blijkbaar zijn er voor de PS en de N-VA nog niet genoeg ministers in België. Ons land heeft al het wereldrecord op dat vlak met bijna 60 voor 11.000.000 inwoners, maar deze particraten zijn nog ambitieuzer op vlak van verkwisting van overheidsgeld.

2) Magnette en De Wever hebben in het verleden totaal tegenstrijdige verklaringen afgelegd. Zij wilden immers in geen geval met elkaar samenwerken. Dat maakt hen en hun onderhandelingen totaal ongeloofwaardig.

3) Het is verwonderlijk dat de N-VA, een separatistische partij, voor de eerste keer in haar bestaan actief met een traditionele partij aan een staatshervorming wil samenwerken, wat ze in het verleden altijd geweigerd heeft. Dat bewijst ook dat het om een zeer anti-Belgische hervorming gaat. Het is ook zeer verdacht dat de N-VA snel een federale regering wil vormen met bovendien haar gezworen vijand de PS. In het verleden heeft de N-VA nooit belang gehecht aan de vorming van een federale regering en nog minder met de PS !

4) De flamingantische pers manipuleert de publieke opinie door Georges-Louis Bouchez, de pro-Belgische voorzitter van de MR, af te schilderen als een onbetrouwbare politicus en door te trachten de VLD van de MR los te maken terwijl de PS altijd de slechte partij was volgens diezelfde pers.

5) De zwakheid van de Koning (misschien wegens de chantage van sommige particraten). De Koning mag nooit met een separatistische partij samenwerken voor een anti-Belgische staatshervorming, en nog minder wanneer die hervorming het federale niveau quasi volledig uitholt, zoals hier het geval is. Dat spreekt voor zich. Als de Koning dat toch doet, zou hij een zware fout begaan en zelfs een meineed plegen aangezien de Koning, volgens zijn grondwettelijke eed, het land ongeschonden moet bewaren (art. 91 Belg. Grondwet).

6) Bijna al die onpopulaire staatshervormingen worden tijdens het zomerreces voorbereid wanneer de meeste Belgen op vakantie zijn. Dat getuigt van de lafheid van de particratie.

7)  Het nieuwe feit dat partijen zich over de taalgrens heen verenigen om zich tegen een anti-Belgische staatshervorming te verzetten. Zowel de liberalen (VLD-MR), als de groenen (Groen-Ecolo) en de PVDA (die reeds een nationale partij is) hebben immers laten weten geen zoveelste anti-Belgische staatshervorming te steunen. 

8) De dreigementen van de N-VA zijn belachelijk omdat ze ingaan tegen de pro-Belgische tijdsgeest, die nog eens versterkt werd door het falende beleid van het “Vlaams” (sic) gewest tijdens de coronacrisis. Het is overigens niet door het aanvaarden van anti-Belgische staatshervormingen dat men België gaat redden. Dat is hetzelfde als een moordenaar die aan zijn slachtoffer voorstelt zichzelf te verwonden.  De meeste Belgen zijn geen idioten. Zij kennen het separatistisch opzet van de N-VA, dat deze partij ook nauwelijks wegsteekt en haar gemene achterban nog minder.  Als de flaminganten hun onafhankelijkheid willen uitroepen, moeten ze dat maar doen. Er is geen enkele reden om er schrik van te hebben aangezien de Belgen hun zotte verklaring niet zullen erkennen.

9) De B.U.B. heeft al dikwijls voorgesteld om over het taalfederalisme een nationaal referendum te organiseren. De toekomst van België kan niet uitsluitend in handen liggen van politici en verkiezingen. Deze laatste gaan immers over alles en nog wat, maar nooit over staatshervormingen. De toekomst van ons land is een uiterst belangrijke zaak die alle Belgen aanbelangt.

CONCLUSIE

Geen Belg of Koning die zichzelf en zijn of haar Koninkrijk respecteert, kan de plannen van PS en N-VA goedkeuren. De B.U.B. heeft veel liever een voortzetting van de huidige regering Wilmes of een overgangsregering die een institutioneel en consultatief referendum voorbereidt dan een volwaardige regering die een zoveelste anti-Belgische staatshervorming doorvoert !  

PS / N-VA-VERHANDLUNGEN: DIE B.U.B. BEVORZUGT EINE ÜBERGANGSREGIERUNG VOR EINER WEITEREN ANTI-BELGISCHEN STAATSREFORM 

I.   TATSACHEN

Die Separatisten von N-VA und die wallingantische PS führten drei Wochen lang geheime Verhandlungen über die Bildung einer neuen Regierung. Dann, am 20. Juli 2020, wurden Bart De Wever, Vorsitzender der N-VA, und Paul Magnette, Vorsitzender der PS, vom König der Belgier zu “Preformateurs” ernannt. Am 31. Juli wurde ihre Mission bis zum 8. August verlängert. Die flamingantische Presse und Redakteure sind euphorisch über das, was sie als einen “historischen Durchbruch” ansehen. In Wirklichkeit ist es ein widerliches Schauspiel der partikratischen und anti-belgischen Politik.

Am 13. Mai 2019 erklärte Bart De Wever pompös: „Ich habe nur ein Veto gegen PS und Ecolo auf föderaler Ebene. ” (Le Soir). Am 14. Juni 2019 sagte Paul Magnette in einem Interview mit La Libre Belgique: “Wir haben eine sehr klare Position. Es ist entweder die N-VA ohne PS; oder es ist die PS ohne N-VA. […] Wir haben nichts gemeinsam.

Heute versuchen dieselben Parteien jedoch, uns diese Aussagen vergessen zu lassen. Sie drehen sich um 180 ° und verhandeln unter der Schirmherrschaft unseres Königs über die Bildung einer vollwertigen föderale Regierung. Diese Regierung sollte auch inmitten einer Pandemie eine siebte (!) anti-belgische Staatsreform durchführen…

Die PS-N-VA-Achse (43 Sitze) wird bedingungslos von CD&V (12 Sitze), CDH (5 Sitze) unterstützt – eine Partei, die am 19. November 2019 ein Veto gegen die N-VA eingelegt hat! – und die SP.A (9 Sitze); Kurz gesagt, von Parteien, die 69 Sitze in der Kammer haben, während mindestens 76 Sitze benötigt werden, um eine Mehrheit zu erhalten.

II. INHALT DES GEHEIMEN ABKOMMENS

L’Echo (21. Juli 2020) veröffentlichte die Umrisse eines möglichen Gemeinschaftsabkommens zwischen den beiden Parteien. Le Soir (23. Juli 2020) veröffentlichte eine eigene Liste, die auf Quellen innerhalb der PS basiert. Diese Liste würde 4 Teile enthalten:

1) Zunächst eine Reihe sehr umfangreicher Spaltungen. Für die PS ist der Föderalstaat, der bereits durch sechs anti-belgische Staatsreformen sehr geschwächt wurde, offenbar noch nicht gespalten genug. Es ist natürlich logisch, dass die separatistische N-VA dasselbe darüber denkt. Das Ende Belgiens ist sein statutäres Ziel. Dazu gehören die folgenden Bereichen: 

a) Große Teile der Arbeitsmarktpolitik (heute ist etwa 2/3 dieser Angelegenheit föderal)

b) Was auf föderaler Ebene der Wirtschaftspolitik überbleibt (heute ist die Wirtschaft teilweise föderal, insbesondere in Fragen wie Verbraucherschutz, Finanzpolitik, Handelsrecht …)

c) Die Organisation der Justiz (wahrscheinlich sowohl die Gerichte als auch das Gefängnissystem)

d) Polizeiausbildung und Finanzierung von Polizeizonen

e) Zivilschutz (Feuerwehr und Zivilschutz)

f) Die verbleibenden belgischen Mächte im Bereich des Außenhandels

g) Organisation des Gesundheitswesens.

2) Eine weitere Verstärkung der Teilstaaten:

a) Auf internationaler Ebene (wahrscheinlich durch eine Änderung des Kooperationsabkommens vom 8. März 1994 über die Anwesenheit des Staates und der Teilstaaten im EU-Ministerrat)

b) Bei den belgischen Eisenbahnen (wo es heute eine minimale Vertretung der Regionen in den Verwaltungsräten gibt)

c) In Bezug auf Gesundheitssorg: ganz im Gegensatz zu den Lehren, die aus dem Missmanagement der Koronakrise gezogen werden sollen, worunder die neun streitenden Gesundheitsminister,  die Spaltung der Krankenhausbudgets oder sogar der gesamten Organisation des Gesundheitswesens; kurz gesagt, 40% der sozialen Sicherheit!

3) Eine Reform des Finanzierungsgesetzes, um der angeschlagenen französischen Gemeinschaft Rechnung zu tragen.

4) Eine Erklärung zur Reform der Verfassung im Hinblick auf die Vorbereitung eines „Belgiens 2.0“ (sprich: Konföderalismus).

Es scheint, dass die oben genannten Spaltungen durch eine von der PS gewünschte linke Politik und, wie gesagt, mehr Geld für die „Föderation Wallonien-Brüssel“ (sic) kompensiert würden.

III. BEWERTUNG DURCH DIE BELGISCHE UNION

Die Reform der Sondergesetze und der Verfassung erfordert eine Zweidrittelmehrheit. Dieser ist jedoch nicht vorhanden. Selbst wenn wir die Liberalen zu den oben genannten Parteien hinzufügen, gibt es nur 95 (statt 100) Sitze im Abgeordnetenhaus und 39 (statt 40) im Senat. Aus diesem Grund zielt der PS-N-VA-Plan darauf ab, Angelegenheiten innerhalb der Föderalregierung zu regionalisieren oder zu vergemeinschaften. Somit gäbe es mehrere Minister (oder Staatssekretäre), die für dieselbe Kompetenz zuständig sind. Die Gesetze bleiben föderal, aber unterscheiden sich je nach Region oder Gemeinschaft, in der sie angewendet werden. Um diese “funktionale Spaltung” umzusetzen, ist offensichtlich eine Regierung mit einer Mehrheit erforderlich. Und daher zumindest eine liberale Partei.

Für die B.U.B. gibt es 9 Sachen, die auffallen und die wichtig sind: 

1) Anscheinend gibt es in Belgien noch nicht genügend Minister für die PS und die N-VA. Unser Land hat bereits den Weltrekord in diesem Bereich mit fast 60 für 11.000.000 Einwohner, aber diese Partikraten sind noch ehrgeiziger in Bezug auf die Verschwendung öffentlicher Gelder.

2) Magnette und De Wever haben in der Vergangenheit völlig widersprüchliche Aussagen gemacht. Schließlich wollten sie nie miteinander kooperieren. Das macht sie und ihre Verhandlungen völlig unglaubwürdig.

3) Es ist eine große Überraschung, dass die N-VA an einer Staatsreform mitarbeitet, was sie in der Vergangenheit immer verweigert hat. Das beweist auch, dass es sich um eine sehr anti-belgische Staatsreform handelt. Es ist auch sehr verdächtig, dass die N-VA schnell eine föderale Regierung bilden will, mit ausserdem seinem geschwörenen Feind der PS. In der Vergangenheit hat die N-VA die Bildung einer föderalen Regierung nie wichtig gefunden und noch weniger mit der PS !

4) Die flamingantische Presse manipuliert die öffentliche Meinung, indem sie Georges-Louis Bouchez, den pro-belgischen Vorsitzenden der MR, als nicht vertrauenswürdigen Politiker darstellt und versucht, die VLD von der MR zu trennen, während die PS nach der gleichen Presse immer die schlechte Partei war.

5) Die Schwäche des Königs (möglicherweise aufgrund der Erpressung einiger Partikraten) der niemals mit einer separatistischen Partei für eine anti-belgische Staatsreform zusammenarbeiten dürfte. Das ist selbstverständlich. Wenn er das tut, wäre es ein schwerwiegender Fehler. Er würde sogar Meineid leisten, da der König gemäß seinem verfassungsmäßigen Eid das Land unversehrt halten muss (Art. 91 belgische Verfassung).

6) Fast alle diese unpopulären Staatsreformen werden in der Sommerpause vorbereitet, wenn die meisten Belgier im Urlaub sind. Dies zeugt von der Feigheit der Partikratie.

7) Die neue Tatsache, dass sich Parteien über die Sprachgrenze hinweg zusammenschließen, um ein antibelgische Staatsreform abzulehnen. In der Tat haben sowohl die Liberalen (VLD-MR) als die Grüne (Ecolo-Groen) und die PTB (eine schon nationale Partei) angegeben, keine weitere antibelgische Staatsreform zu unterstützen.

8) Die Bedrohungen der N-VA sind lächerlich, weil sie gegen den pro-belgischen Zeitgeist verstoßen, der durch die scheiternde Politik der „flämischen“ Region während der Koronakrise weiter verstärkt wurde. Übrigens werden die Menschen Belgien nicht retten, indem sie anti-belgische Staatsreformen akzeptieren. Das ist dasselbe wie ein Mörder, der seinem Opfer vorschlägt, sich selbst zu verletzen. Die meisten Belgier sind keine Idioten. Sie sind sich der separatistischen Vorsatz der N-VA bewusst, die diese Partei kaum verbirgt und ihre gemeinen Anhänger noch weniger. Wenn die Flaminganten ihre Unabhängigkeit erklären wollen, müssen sie das tun. Es gibt keinen Grund, es zu bangen, weil die Belgier ihre verrückte Aussage nicht erkennen werden.

9) Die B.U.B. hat oft vorgeschlagen, ein nationales Referendum über den Sprachföderalismus zu organisieren. Die Zukunft Belgiens kann nicht allein in den Händen von Politikern und Wahlen liegen. Bei letzteren geht es schließlich um alles und jedes, aber niemals um staatliche Reformen. Es handelt sich um eine sehr wichtige Sache, die alle Belgier anbelangt.

KONKLUSION

Kein Belgier oder König, der sich selbst und sein/ihr Königreich respektiert, kann die Pläne von PS und N-VA genehmigen. Die B.U.B.  hätte viel lieber eine Fortsetzung der gegenwärtigen Regierung Wilmes oder eine Übergangsregierung, die ein institutionelles und konsultatives Referendum vorbereitet, als eine vollwertige Regierung, die eine weitere anti-belgische Staatsreform umsetzt !