LA VICTOIRE DE LA N-VA EST UN MENSONGE – DE OVERWINNING VAN DE N-VA IS EEN LEUGEN

LA VICTOIRE DE LA N-VA EST UN MENSONGE 

Le B.U.B. trouve qu’il est inacceptable que les médias (“publics”), les éditorialistes et les politologues continuent à cacher la vérité quant au résultat des élections provinciales et communales du 14 octobre 2012. On entend dire sans cesse que la soi-disant “Flandre” serait entraînée par une vague nationaliste et que la N-VA aurait réalisé un meilleur score qu’en 2010. Les chiffres démontrent le contraire.

En région “flamande”, 4.787.500 citoyens étaient censés voter aux élections provinciales. De ce total, 700.315 ont voté blanc ou nul. Il s’agit de presque 15% des électeurs, un chiffre qui n’a jamais été si élevé (HLN, 16.10.12, p. 1) et qui illustre le mécontentement profond (et compréhensible) des électeurs par rapport à la particratie. Au sud du pays, ces chiffres sont traditionnellement encore un peu plus élevés, de façon à ce qu’on puisse dire qu’environ 1 Belge sur 5 a tourné le dos à la particratie.

Au total, en région “flamande” (en ce qui concerne les élections provinciales) et en région bruxelloise (en ce qui concerne les élections locales) 1.179.282 citoyens ont voté pour la N-VA. Il s’agit de 28,5% des suffrages. En 2010, la N-VA a obtenu un score semblable pour la Chambre et 33% des voix pour le Sénat. Autrement dit, non seulement la N-VA stagne, mais elle a aussi tendance à reculer. Des 1.268.780 électeurs de la N-VA en 2010, presque 100.000 ne votent plus pour ce parti. Or, lorsqu’on additionne les résultats des provinces, la N-VA recule de 4,5% dans l’ensemble de la région “flamande” par rapport aux élections législatives de 2010 (28,5% contre 33% il y a deux ans). Ces chiffres sont incontestables. Tout cela en dépit d’une campagne permanente et quotidienne dans tous les médias (télévision, radio, journaux et magazines).

Un contre-argument pourrait être le fait qu’on puisse difficilement comparer deux niveaux de pouvoir différents (élections fédérales d’une part et élections provinciales d’autre part). Certes, la N-VA progresse fortement par rapport aux élections locales de 2006 et assure son ancrage local. Toutefois, c’est la N-VA elle-même qui a voulu transformer ces élections en un plébiscite national. De plus, les provinces constituent, à l’opposé des villes, un niveau politique où des gens votent plutôt pour un parti que pour des intérêts purement locaux. Enfin, la N-VA n’a pas participé seule aux élections provinciales de 2006, mais en cartel avec le CD&V.

Il s’y ajoute le fait que la N-VA n’est devenu le plus grand parti que dans 46 communes, c.-à-.d. 8% des communes belges et 15% des communes situées en région “flamande”. Autrement dit, dans 85% des communes de la région néerlandophone les électeurs n’ont pas voté pour la N-VA.

Remarquons, en passant, que la N-VA ne réussit à consolider sa position de 28% des voix en région “flamande” que parce que le parti a décimé l’électorat du Vlaams Belang. En 2004, le VB obtenait encore 24,5% des votes. Aujourd’hui, il n’en reste que 9%. Dans un communiqué de presse du 15 octobre 2012, le VB a déclaré à ce sujet: “Nous en sommes convaincu que l’électeur qui est passé du Vlaams Belang à la N-VA, ne l’a pas fait par dégoût de notre programme. Au contraire. Tantôt, il s’agit d’un choix stratégique, tantôt il l’a fait parce qu’il pense que la N-VA réalisera une partie du programme du Vlaams Belang”. En d’autres termes, la  N-VA égale le Vlaams Belang, ce que le B.U.B. ne cesse de répéter depuis des années.

Signalons encore le nombre limité de bourgmestres N-VA. Seules 37 des 308 communes de la région “flamande” seront dirigées par un bourgmestre N-VA. Ce qui ne représente que 12% de bourgmestres N-VA.

Mais ce n’est pas tout. On nous a toujours dit qu’il y a trois “partis-V”, c.-à-d. des partis qui aspirent ouvertement à l’indépendance de la “Flandre”: la N-VA, le VB et La Liste Dedecker. Or, cette dernière a presque totalement disparu de l’échiquier politique et le Vlaams Belang se rétrécit à à peine 9% des voix.  Les partis ouvertement séparatistes reculent donc fortement. Là où ils obtenaient en 2010 encore 44% des suffrages, ces listes ne recueillent plus que 37,5% des voix en région “flamande” et bruxelloise (voir également l’étude de l’ULB). Le politologue flamingant Bart Maddens a calculé sur base de ces données que les séparatistes obtiendraient 49 sièges (des 128) au parlement “flamand”. Afin d’avoir une minorité de blocage ils leur faut toutefois au moins 61 sièges (“Kroniek van een aangekondige nederlaag”, 15 octobre 2012, deredactie.be).

Ceci permet de s’interroger sur la pertinence des sondages qui prédisaient invariablement un score de 35 à 40% (voire plus) pour la N-VA. Un phénomène similaire s’est produit au sud du pays, où les sondages accordaient au RWF, un parti “rattachiste”, environ 5% des voix. Or, en réalité le parti ne s’est nullepart rapproché de ce score.

En outre, ces scores sont calculés sur la base des électeurs qui ont voté de façon valable, un nombre qui se réduit à chaque élection.

En conclusion, ce ne sont pas les partis séparatistes en général ni la N-VA en particulier qui ont gagné ces élections locales quoiqu’on veuille nous faire croire. En réalité, les partis ouvertement séparatistes ont obtenu bien moins de voix qu’aux élections fédérales de 2010.

Le fait que la N-VA même, les médias, les politicologues et d’autres éditorialistes essaient de nous faire croire le contraire constitue un mensonge et cadre dans une campagne, qui vise à faire peur aux Belges à propos de la fin “annoncée” de la Belgique en 2014, cent ans après la première collaboration des flamingants avec l’occupant allemand. Mais pour combien de temps encore peut-on continuer à répandre des contre-vérités pareilles ?

 

DE VERKIEZINGSOVERWINNING VAN DE N-VA IS EEN LEUGEN

De B.U.B. vindt het onaanvaardbaar dat de (“openbare”) media, “opiniemakers” en politicologen voortdurend de waarheid verbergen wat de uitslag van de provinciale en gemeentelijke verkiezingen van 14 oktober 2012 betreft. Met name horen we voortdurend dat een Vlaams-nationalistische golf het zogenaamde “Vlaanderen” zou hebben overspoeld en dat in het bijzonder de N-VA het nog beter heeft gedaan dan in 2010. De cijfers vertellen nochtans een ander verhaal.

In het “Vlaams” gewest moesten bij de provinciale verkiezingen 4.787.500 personen gaan stemmen. Daarvan hebben 700.315 blanco of ongeldig gestemd. Dat is bijna 15% van de kiesgerechtigden, een aantal dat nooit eerder zo hoog lag (HLN, 16.10.12) en illustratief is voor een diep (en begrijpelijk) ongenoegen van de burgers t.a.v. de particratie. In het zuiden van het land liggen deze cijfers traditioneel steeds wat hoger, zodat we rustig kunnen stellen dat ongeveer 1 op 5 Belgen de particratie de rug heeft toegekeerd.

La carte compare les scores, obtenus par la N-VA/VB/LDD en 2010 et en 2012. Résultat: un petit gain à Anvers (=rouge), et quasiment partout des pertes, indiquées en bleu intense/De kaart vergelijkt de score van N-VA/VB/LDD in 2010 en 2012. Resultaat: een kleine winst in Antwerpen (rood) en bijna overal verlies, in donkerblauw aangegeven (source/bron: Le Vif)
La carte compare les scores, obtenus par la N-VA/VB/LDD en 2010/2012. Résultat: un petit gain à Anvers (=rouge), et quasiment partout des pertes, indiquées en bleu intense/De kaart vergelijkt de score van N-VA/VB/LDD in 2010/2012. Resultaat: een kleine winst in Antwerpen (rood) en bijna overal verlies, in donkerblauw aangegeven (source/bron: Le Vif)

In totaal hebben in het “Vlaams” gewest (voor wat de provincieraadsverkiezingen betreft) en in het Brussels gewest (voor wat de gemeenteraadsverkiezingen betreft) 1.179.282 burgers hun stem uitgebracht op de N-VA. Dat is 28,5% van de stemmen. In 2010 haalde de N-VA voor wat de Kamer betrof nog een gelijkaardig aantal en 31% van de stemmen voor de Senaat. Anders gezegd, de N-VA stagneert niet alleen, ze gaat er zelfs op achteruit. Van de 1.268.780 N-VA-kiezers in 2010, hebben er bijna 100.000 de partij de rug toegekeerd. Inderdaad, wanneer men de resultaten van de provincies optelt, gaat de N-VA er met 4,5% op achteruit in het hele “Vlaams” gewest i.v.m. de wetgevende verkiezingen van 2010 (28,5% tegen 33% twee jaar geleden).  Dat zijn de cijfers en die zijn onbetwistbaar. Dit ondanks een permanente dagdagelijkse indoctrinatie-campagne in alle media (televisie, radio, dag- en weekbladen) !

Men kan daartegen invoeren dat men moeilijk twee verschillende niveaus (federale verkiezingen enerzijds en provincieraadsverkiezingen anderzijds) kan vergelijken. De N-VA gaat er natuurlijk sterk op vooruit vergeleken met haar resultaat bij de vorige lokale verkiezingen van 2006 en verzekert haar lokale verankering. Maar het is nota bene de N-VA zélf die van deze verkiezingen er één heeft gemaakt met een landelijke inzet! Bovendien zijn de provincies – i.t.t. de steden – een politiek niveau waar mensen eerder stemmen op partijen dan een stem uitbrengen in functie van lokale belangen. Tenslotte kwam de N-VA in 2006 niet alleen op, maar enkel in kartel met CD&V. Overigens werd de N-VA slechts in 46 gemeenten de grootste partij: dat is in 8% van de Belgische gemeenten en 15% van de gemeenten in het “Vlaams” gewest. Anders gezegd, in 85% van de gemeenten in één regio hebben de kiezers de N-VA niét tot de grootste partij gepromoveerd.

Terloops dient ook nog te worden opgemerkt dat de N-VA enkel haar positie van 28% van de stemmen in het “Vlaams” gewest kan consolideren omdat ze het Vlaams Belang-electoraat gedecimeerd heeft. In 2004 haalde het VB nog 24,5% van de stemmen, vandaag is dat nog maar 9%. In een persbericht van 15 oktober 2012 zegt het VB hier zelf over: “Wij zijn ervan overtuigd dat de kiezer die van Vlaams Belang naar N-VA is gegaan, dat niet gedaan heeft omwille van zijn afkeer voor ons programma. Integendeel. Hij heeft in een aantal gevallen strategisch gekozen, en in een aantal andere gevallen omdat hij denkt dat de N-VA een deel van het Vlaams Belang-programma zal realiseren”. Of, met andere woorden, N-VA=VB, iets wat de B.U.B. al jaren zegt.

We stippen nog aan dat het aantal N-VA-burgemeesters eigenlijk niet significant is. Enkel in 37 van de 308 gemeenten van het “Vlaams” gewest krijgen een N-VA burgeester: dat is slechts 12%.

Maar er is meer. Er werd ons steeds voorgehouden dat er drie “V-partijen” zijn, d.w.z. partijen die openlijk naar “Vlaamse” onafhankelijkheid streven: N-VA, VB en LDD. LDD is bijna volledig van het politieke speelveld verdwenen, het Vlaams Belang haalt nog 9% van de stemmen. Het is alleszins opmerkelijk dat de openlijk separatistische partijen er samen fors op achteruit gaan. Waar ze in 2010 nog 44% van de stemmen haalden, blijven daar nu nog 37,5% van de stemmen in het “Vlaams” en in het Brussels gewest over (zie ook de ULB-studie).  De Vlaams-nationalistische politicoloog Bart Maddens rekende op basis van die gegevens uit dat in het “Vlaams” parlement de separatisten op basis van die gegevens 49 zetels (van de 128) zouden behalen. Om een blokkeringsminderheid te hebben moeten ze echter minstens 61 zetels hebben. (“Kroniek van een aangekondige nederlaag”, 15 oktober 2012, deredactie.be).

Dit doet vragen rijzen bij de peilingen, die steevast een score van 35 tot 40% (of zelfs méér) voor de N-VA voorspelden. Een gelijkaardig fenomeen zagen we bij de peilingen in het zuiden van het land, die het “rattachistische” RWF ca. 5% van de stemmen toebedeelden, dit terwijl deze partij in werkelijkheid nergens ook maar in de buurt is gekomen van dit aantal.

En al die cijfers zijn dan nog berekend op basis van het aantal kiezers die geldig zijn gaan stemmen, een aantal dat steeds kleiner wordt.

Tot besluit kan men stellen dat deze verkiezingen niet gewonnen werden door separatistische partijen in het algemeen of door de N-VA in het bijzonder, wat men de burger ook probeert wijs te maken. De waarheid is dat de openlijk separatistische partijen beduidend minder stemmen behaalden dan bij de vorige federale verkiezingen.

Dat de N-VA zelf, de media, politicologen en andere opiniemakers de burgers iets anders proberen wijs te maken is pure stemmingmakerij en past in de campagne die erop gericht is om de burgers angst aan te jagen voor het “aangekondigde” einde van België in 2014, honderd jaar na de eerste collaboratie van de flaminganten met de Duitse bezetter. Maar hoe lang kan men zulke absurde en groteske onzin nog blijven verkondigen?