FEDERALISME ET NATIONALISME LINGUISTIQUE: LES QUESTIONS A SE POSER

Est-il moralement défendable de maintenir un système fédéral coûteux quand 15% des Belges vivent en-dessous du seuil de pauvreté ?

Quel est le lien entre la langue et des compétences comme, par exemple, l’environnement, le commerce extérieur, les travaux publics …?

Pourquoi le modèle de la Région de Bruxelles-Capitale, avec son bilinguisme territorial et ses institutions bilingues, n’est-il pas applicable à tout le territoire belge ?

Pourquoi les frontières linguistiques doivent-elles coïncider avec les arrondissements judiciaires, les circonscriptions électorales et les limites de divisions territoriales ?

Pourquoi les régions et les communautés ne peuvent-elles pas être remplacées par les provinces ?|Est-il moralement défendable de maintenir un système fédéral coûteux quand 15% des Belges vivent en-dessous du seuil de pauvreté ?

Quel est le lien entre la langue et des compétences comme, par exemple, l’environnement, le commerce extérieur, les travaux publics …?

Pourquoi le modèle de la Région de Bruxelles-Capitale, avec son bilinguisme territorial et ses institutions bilingues, n’est-il pas applicable à tout le territoire belge ?

Pourquoi les frontières linguistiques doivent-elles coïncider avec les arrondissements judiciaires, les circonscriptions électorales et les limites de divisions territoriales ?

Pourquoi les régions et les communautés ne peuvent-elles pas être remplacées par les provinces ?

La Belgique compte moins d’habitants que Mexico-City. Pourquoi avons-nous besoin de neuf parlements et de six gouvernements ?

Des accords de coopération au lieu des lois, des comités de concertation qu’on ne peut sanctionner, des négociations secrètes, des majorités spéciales, des procédures sonnettes d’alarme… Où se situent encore la démocratie et ses principes dans le processus de fédéralisation de la Belgique ?

D’autres pays officiellement multilingues tels la Suisse, le Canada et l’Inde, fonctionnent avec plus de six divisions territoriales (= multipolarité). Pourquoi la Belgique ne le pourrait-elle pas faire la même chose ?

Est-il efficace de diviser les budgets par trois ?

Le fédéralisme implique des lois différentes (décrets, ordonnances) pour “Flamands”, “Wallons”, Bruxellois et germanophones. Comment concilier cela avec le principe d’égalité, pourtant inscrit dans la Constitution ?

Serons-nous capables de faire mieux face à la mondialisation, aux bouleversements climatiques, au terrorisme mondial, à la prolifération nucléaire, à la désertification, à la pénurie alimentaire … avec des partis, des syndicats et des organisations unilingues ?

Trouve-t-on ailleurs dans le monde des fédérations basées sur deux entités nationalistes?

Pourquoi, durant plus de 1.000 ans, la frontière linguistique n’a-t-elle joué aucun rôle dans notre histoire nationale?

Une EU composée de plusieurs centaines d’Etats régionaux fonctionnera-t-elle mieux ou plus difficilement ?

Le nationalisme linguistique représente-t-il une idéologie hautement morale, lui qui tente de classifier les hommes comme on le ferait avec des insectes ?

A quel moment le citoyen a-t-il eu son mot à dire dans le processus en cours qu’on dénomme « réformes de l’Etat » ?

Fédéralisme, confédéralisme, centralisme, décentralisation, unitarisme : pourquoi ces termes ne sont-ils jamais clairement expliqués au citoyen ?

Combien de temps n’a-t-il pas été perdu en discussions stériles et interminables à propos de « réformes de l’Etat » qui annoncent la fin proche de l’Etat belge ?

Pourquoi les médias en place ne permettent-ils pas aux groupes et partis unitaires de faire entendre leur voix publiquement, alors que les enquêtes universitaires indiquent qu’ils représentent 25 à 50 % de l’opinion publique ?

Six gouvernements, neuf parlements, trois régions, trois communautés : ne pourrait-on pas simplifier un peu ?

« Patries » linguistiquement homogènes comme la « Flandre » et la « Wallonie » dans une Europe politiquement unifiée : est-ce un progrès ou tout simplement … obsolète ?

Le futur président de l’Europe devra-t-il connaître le néerlandais, le frison, l’estonien, le basque, le breton, le slovène… pour être accepté par les nationalistes linguistiques ?

Y a-t-il eu, ces 200 dernières années, un seul conflit armé où le nationalisme n’ait joué aucun rôle ?

Quand l’on prétend que “Flamands” et “Wallons” ne peuvent vivre ensemble au sein d’un même Etat, comment ne pas formuler la même assertion quand il s’agit d’autochtones et d’immigrants ?

Sans cesse, les politiciens cherchent de nouvelles différences entre les deux entités « Flandre » et « Wallonie » comme causes possibles de séparation. La diversité n’est-elle pas la base même d’une démocratie ?

Le racisme et le fascisme sont-ils possibles sans nationalisme ? Existe-t-il des formes de racisme multilingue ?

Si les similitudes et les différences revêtent une telle importance, s’il suffit de trouver des « ressemblances » satisfaisantes – par exemple en matière linguistique – pour former un état, alors pourquoi encore des élections ?

Le confédéralisme signifie une union de deux ou plusieurs Etats indépendants. Comment, dans ce cas, les partis peuvent-ils s’affirmer à la fois pour le confédéralisme et contre le séparatisme ?

D’après la Constitution, les parlementaires doivent représenter la nation tout entière. Est-ce encore possible avec des partis divisés sur base linguistique ?

Depuis 600 ans, les Belges vivent sur le même territoire dans une espace politique et socio-économique unifiée. Pourquoi, brusquement aujourd’hui, cela s’avérerait-il impossible ?

Si la Belgique cessait d’exister, que subsisterait-il des droits linguistiques des 200.000 néerlandophones de Bruxelles ?

FDF, N-VA, Vlaams Belang : en quoi leur idéologie diffère-t-elle ?

Le principe fondateur de l’Union Européenne est l’harmonisation des différentes économies. Pourquoi faire le contraire en Belgique ?

De grandes disparités économiques se dessinent entre les deux parties de l’Allemagne, Ouest et Est. Et pourtant il n’existe, dans ce pays, qu’un seul ministère de l’emploi. Et en Belgique, « on » prétend l’impossibilité qu’il en soit de même pour la « Flandre » et la « Wallonie » : pourquoi ?