LE ROI MENTIONNE LE PLUS IMPORTANT COURANT POLITIQUE DE LA BELGIQUE DANS SON ALLOCUTION DE NOËL – KONING VERMELDT BELANGRIJKSTE POLITIEKE STROMING VAN BELGIË IN ZIJN KERSTTOESPRAAK


LE ROI MENTIONNE LE PLUS IMPORTANT COURANT POLITIQUE DE LA BELGIQUE DANS SON ALLOCUTION

Le 24 décembre 2011, le Roi des Belges a fait référence dans sa traditionnelle allocution de Noël à une série de thèmes de société importants. Ainsi, le souverain mentionnait le drame de Liège, il exprimait sa joie à propos de la formation d’un nouveau gouvernement et il mettait en garde contre les défis de la difficile situation socio-économique.

Le B.U.B. apprécie ces différents éléments positifs dans son allocution, mais voudrait faire une observation à propos d’un passage remarquable. Nous citons : “Aujourd’hui, je puis enfin me réjouir vivement avec vous des accords réalisés et de la formation d’un nouveau Gouvernement fédéral de plein exercice. Cela prouve que notre pays demeure capable de réaliser des compromis qui rassemblent, tant sur le plan communautaire qu’en matière économique et sociale. Bien sûr, cela ne signifie pas que tout soit résolu pour autant. Plusieurs défis nous attendent. Tout d’abord, il va falloir traduire en textes de loi les réformes institutionnelles profondes qui ont été décidées. Elles donneront aux entités fédérées davantage de compétences, une plus grande autonomie fiscale, et une responsabilisation accrue. Cette transformation doit se réaliser sans nostalgie et avec la ferme volonté de voir ce nouveau projet pour notre pays réussir pleinement”.

Selon le Roi, les compromis institutionnels sont le ciment de la Belgique. Rien n’est pourtant moins vrai. Depuis 1970 et surtout depuis 1980, le niveau national (fédéral) se trouve de plus en plus dénué de compétences de par les « réformes de l’Etat » successives. Ainsi, les entités fédérées reçoivent de plus en plus de pouvoirs, de moyens et d’influence. Selon le journal Het Laatste Nieuws (24.12.11, p.  2) les accords instititutionnels détricoteront davantage le Royaume. Le quotidien n’a pas tort.

Il est intéressant de remarquer que le Roi indique implicitement que le soi-disant « accord papillon » ne constitue qu’un accord politique et qu’il ne sera pas si évident de mettre tout en œuvre. C’est correct d’autant plus que l’exécution intégrale de cet accord requiert la révision des articles de la Constitution qui ne sont même pas révisables. Le B.U.B. espère évidemment que cette énième réforme de l’Etat restera lettre morte. Le fédéralisme belge est déjà suffisamment compliqué, inefficace, coûteux, antidémocratique, illogique, raciste etc.. Les nouvelles défédéralisations ne vont que l’empirer. En outre, la sixième réforme de l’Etat est aussi contraire au souhait du Roi exprimé plus loin dans son allocution : “Encourageons des projets qui mobilisent les citoyens à mieux se connaître. Rejetons fermement les caricatures simplistes et injustes de l’autre, qui attisent les préjugés et les antagonismes stériles et sèment la division.” Ce projet ne peut donc certainement pas être cette réforme de l’Etat, qui – hormis quelques heureuses exceptions (la région métropolitaine brabançonne, le fonctionnement renforcé de la commission climatique nationale…) – constitue un cas d’école de division, inspirée par les rêves de politiciens nationalistes qui pensent de façon caricaturale de l’autre partie du pays !

Enfin, il est surprenant que le souverain trouve que la réforme de l’Etat doit être exécutée « sans nostalgie ». Lorsque l’on regarde cela point par point, cela devient très marrant : nostalgique de critères fédéraux au lieu de régionaux pour la capacité de chargement des véhicules ? Et comment cela rime avec la volonté sans doute aussi « nostalgique » de garder la base du code de la route au niveau national ? Nostalgique de la reconnaissance des dispensateurs de soins par l’autorité fédérale au lieu des communautés dans le cadre de normes définies par le fédéral ? Nostalgiques d’avis contraignants de l’Etat fédéral sur la reconnaissance des centres touristiques au lieu de la reconnaissance directe de ces centres par l’Etat belge ? Nostalgique de 15 ministres au lieu de 60 ? Nostalgique d’un seul parlement au lieu de 6 ? Nostalgique de l’unité et de l’efficacité de l’appareil de l’Etat ? Ou ne peut-on même plus être nostalgique des allocations familiales unitaires ?

Par l’approbation explicite de cette réforme de l’Etat, le Roi se rend en eaux troubles, d’autant plus qu’elle constitue une menace directe pour sa fonction et ceci non seulement en raison des compétences que l’on entend retirer du niveau fédéral, où il fonctionne comme le chef du pouvoir législatif et exécutif. Déjà maintenant, l’accord politique prévoit la limitation des dotations royales au fils du Roi et que la dynastie disparaîtra du futur Sénat. Selon la note De Wever (octobre 2010), la monarchie devait devenir protocolaire et on peut être certain que la particratie anti-belge remettra cette proposition de nouveau sur la table. D’autre part, le Roi reconnaît aussi dans son allocution qu’un nombre important de Belges – au moins 40% selon les sondages fiables – sont nostalgiques de la Belgique unitaire. Si ce n’était pas le cas, le courant unitariste n’aurait même pas été mentionné, tout comme le courant numériquement dérisoire des séparatistes. Selon LLB (24.12.2010), ce passage de l’allocution royale était donc spécialement adressé aux « nostalgiques de la Belgique unitaire ». La mention de ce courant idéologique important et discriminé constitue un fait politique important, même si le Roi aurait dû exprimer des paroles de soutien à l’égard de ce grand groupe de gens discriminés. Nous savons bien évidemment qu’Il ne rédige pas lui-même ses allocutions ou s’il le fait quand-même qu’elles sont approuvées par la particratie. Toutefois, nous pouvons supposer que le Roi Baudouin n’aurait jamais déclaré une chose pareille.

L’image d’un roi comme jouet des quartiers généraux de la particratie n’est pas acceptable et doit être évitée dans l’intérêt de la monarchie et du Royaume. Il ne doit en tout cas pas le faire pour plaire aux séparatistes et aux confédéralistes : pour eux, la « réforme de l’Etat » ne vaut de toute façon pas grand’ chose parce qu’elle ne va pas assez loin. Il serait donc préférable que dans ses allocutions adressées au peuple belge le Roi se tienne sur le plan institutionnel au prescrit constitutionnel (art. 91, 3ième alinéa) qui l’oblige à préserver l’unité du pays. Le moindre que l’on puisse dire c’est que 95% de la réforme de l’Etat planifiée ne respecte pas cette disposition.

 

KONING VERMELDT BELANGRIJKSTE POLITIEKE STROMING VAN BELGIË IN ZIJN KERSTTOESPRAAK

Op 24 december 2011 heeft de Koning der Belgen n.a.v. zijn jaarlijkse kersttoespraak een aantal belangrijke maatschappelijke thema’s aangekaart. Zo sprak de soeverein over het drama in Luik, drukte hij zijn vreugde uit over de vorming van een nieuwe regering en wees hij op de uitdagingen die gepaard gaan met de moeilijke sociaal-economische toestand.

De B.U.B. waardeert deze verschillende positieve elementen uit zijn toespraak, maar wil niettemin een kanttekening plaatsen bij een niet onbelangrijke passage. We citeren: “Eindelijk kan ik mij vandaag, samen met u, zeer verheugen over de afgesproken institutionele akkoorden en over de vorming van een nieuwe volwaardige Federale regering. Dat betekent dat ons land nog steeds compromissen kan sluiten die bijeenhouden, zowel op communautair vlak als op sociaaleconomisch vlak. Zeker, alles is daarmee niet opgelost. Er blijven meerdere uitdagingen. Vooreerst zullen de afgesproken institutionele hervormingen een juiste uitdrukking moeten krijgen in wetteksten die aan de gefedereerde entiteiten meer bevoegdheden, een grotere fiscale autonomie, en een toegenomen responsabilisering zullen toekennen. Die verandering moeten we doorvoeren zonder nostalgie, maar vastberaden, opdat dit nieuwe project voor ons land met succes zou worden bekroond.”.

Volgens de Koning houden de institutionele compromissen België bij elkaar. Niets is nochtans minder waar. Sedert 1970 en zeker sedert 1980 wordt het nationale (federale) niveau meer en meer ontmanteld door opeenvolgende “staatshervormingen”. Daardoor krijgen de deelstaten steeds meer en meer macht, middelen en invloed. Volgens HLN (24.12.11, p. 2) leiden deze institutionele akkoorden tot een verdere ontrafeling van het Koninkrijk. Het dagblad heeft gelijk.

Interessant is wel dat de Koning impliciet aangeeft dat het zogenaamde “Vlinderakkoord” enkel een politiek akkoord is en dat het nog niet zo eenvoudig zal zijn om alles in werking te doen treden. Dat klopt, temeer daar de volledige uitvoering van dit akkoord de herziening vereist van grondwetsartikels die niet eens ter herziening vatbaar verklaard zijn. De B.U.B. hoopt uiteraard dat deze zoveelste staatshervorming een dode letter blijft. Het Belgische federalisme is zo al ingewikkeld, inefficiënt, duur, ondemocratisch, onlogisch, taalracistisch enz. genoeg. Nieuwe defederaliseringen zullen dit enkel maar verergeren. Bovendien staat de zesde staatshervorming ook haaks op een wens die de Koning verderop in zijn toespraak uitdrukte: “Wij moeten projecten die burgers aansporen elkaar beter te leren kennen aanmoedigen, en simplistische en onjuiste  karikaturen van de andere resoluut van de hand wijzen. Die bevorderen alleen maar steriele tegenstellingen en vooroordelen, en zaaien verdeeldheid.”. Dat project kan dus al zeker niet deze staatshervorming zijn, die – behoudens enkele gelukkige uitzonderingen (Brabantse metropolitane regio, versterkte werking nationale klimaatcommissie…) – een toonbeeld van verdeeldheid is, ingegeven door wensdromen van nationalistische politici die karikaturaal denken over het andere landsdeel !

Tot slot is het opvallend dat de vorst vindt dat de staatshervorming “zonder nostalgie” moet doorgevoerd worden. Wanneer je dit puntje per puntje bekijkt, wordt het erg komisch: nostalgisch naar federale i.p.v. regionale criteria voor de laadcapaciteit van voertuigen? En hoe rijmt men dat met de dan toch ook “nostalgische” wil om de basis van de wegcode federaal te houden? Nostalgisch naar de erkenning van zorgverstrekkers door de federale overheid i.p.v. door de gemeenschappen binnen federaal gedefinieerde normen? Naar toeristische centra, rechtstreeks erkend door de federale staat i.p.v. bindende adviezen van de federale staat over de erkenning van toeristische centra? Nostalgisch naar 15 ministers i.p.v. 60 ? Nostalgisch naar 1 parlement i.p.v. 6 ? Nostalgisch naar eenheid en efficiëntie van het overheidsapparaat? Of mogen we ook al niet “nostalgisch” zijn naar de unitaire Belgische kinderbijslagen?

De Koning begeeft zich door zijn expliciete goedkeuring van deze staatshervorming alvast op glad ijs, temeer daar zij een rechtstreekse bedreiging inhoudt voor zijn functie en dit niet alleen door de bevoegdheden die men aan het federale niveau – waar hij als hoofd van de wetgevende en uitvoerende macht fungeert – wil onttrekken. Nu al zit in het politieke akkoord bevat dat de koninklijke dotaties worden ingeperkt tot de zoon van de Koning en dat de dynastie uit de toekomstige Senaat zal worden geweerd. In de nota-De Wever (oktober 2010) stond zelfs een ceremoniële monarchie ingeschreven en het staat in de sterren geschreven dat vroeg of laat de anti-Belgische particratie dit punt opnieuw op tafel zal leggen. Anderzijds erkent de Koning in zijn toespraak ook dat er een zeer belangrijke groep Belgen – minstens 40% volgens betrouwbare peilingen – nostalgisch zijn naar het unitaire België. Indien dit niet zo was, zou de unitaristische stroming ook niet vernoemd worden, net zoals de numeriek irrelevante stroming van de separatisten.  Volgens LLB (24.12.11) was die passage van de Koninklijke toespraak dan ook rechtstreeks gericht aan de “nostalgici van het unitaire België”. Het vermelden van deze belangrijke en gediscrimineerde ideologische stroming vormt een belangrijk politiek feit, al had de vorst net woorden van steun voor deze grote groep gediscrimineerde mensen moeten uitspreken. We weten wel dat Hij zijn toespraken niet zelf schrijft of dat – indien hij dat wel doet – ze gekeurd worden door de particratie. Maar we mogen ervan uitgaan dat Koning Boudewijn zoiets nooit zou verklaard hebben.

Het beeld van een monarch als een speelbal van de partijhoofdkwartieren is niet aanvaardbaar en dient in het belang van de monarchie en het Koninkrijk vermeden te worden. Aan de separatisten en confederalisten moet hij alvast geen lippendienst bewijzen: die vinden de “staatshervorming” sowieso maar niets, wegens niet ver genoeg gaand. De Koning dient zich in zijn aan de Belgische bevolking gerichte toespraken op institutioneel vlak dan ook best enkel te houden aan zijn grondwettelijke verplichting (art. 91, derde lid Belg. G.W.) die hem gebiedt de eenheid van het land te beschermen. Het minste wat je kan zeggen is dat 95% van de geplande “staatshervorming” daar niet aan tegemoet komt.