LUTGEN (CDH): “CE N’EST PAS FINI !” – “HET IS NIET GEDAAN !”

LA PROCHAINE REFORME DE L’ETAT EST DEJA EN GESTATION

Le verre des nationalistes flamands est toujours à moitié rempli – Het glas van de Vlaams-nationalisten is altijd half gevuld (Marc Payot, 1982)

Les naïfs qui pensent maintenant qu’après les accords engrangés sur BHV et la loi de financement, tout est réglé entre les nationalistes du nord et ceux du sud en sont pour leurs frais. Le nouveau président du CDH, Benoît Lutgen déclara le 25 septembre 2011 sur RTL que les flamingants demanderont de nouvelles scissions dans 10 ans.

C’est évident, mais cela ne durera même pas 10 ans; la nouvelle réforme de l’Etat est désormais déjà en train d’être préparée. On se demande donc pourquoi les partis francophones font toujours des concessions aux nationalistes flamands. Parce qu’ils sont eux-mêmes nationalistes certes, mais aussi parce qu’ils sont un peu cons (enfin, être nationaliste et être con, n’est-ce pas la même chose dans un petit pays prospère comme la Belgique?).

La seule façon d’échapper à la logique infernale du nationalisme linguistique est de suivre les conseils du B.U.B. et de son cartel BELG-UNIE: évoluer en sens inverse vers de plus en plus d’unité. Et ce n’est même pas difficile. Cela demande seulement du courage politique et un remplacement de la classe politique actuelle.

DE VOLGENDE STAATSHERVORMING WORDT AL VOORBEREID

De naïevelingen die dachten dat alles koek en ei was tussen de nationalisten uit het noorden en die uit het zuiden na de akkoorden over BHV en de financieringswet kunnen hun mening al herzien. De nieuwe voorzitter van de CDH verklaarde immers op RTL (25.09.2011) dat de flaminganten binnen 10 jaar nieuwe splitsingen gaan vragen.

Dat is evident, maar dat zal geen 10 jaar meer duren; de volgende staatshervorming wordt momenteel reeds voorbereid. Men kan zich dan ook afvragen waarom de franstalige partijen altijd maar toegevingen doen aan de Vlaams-nationalisten. Omdat ze zelf nationalistisch zijn natuurlijk, maar ook omdat ze een beetje dom zijn (enfin, is nationalistisch en dom zijn niet hetzelfde in een klein en welvarend landje als België?).

De enige manier om uit de helse logica van het taalnationalisme te ontsnappen is door de raad van de B.U.B. en haar kartel BELG-UNIE te volgen: in de omgekeerde zin evolueren naar meer en meer eenheid. En dat is zelfs niet eens moeilijk. Het vraagt gewoon wat politieke moed en een volledige vervanging van de huidige politieke klasse.

RTL

“Ce n’est pas fini”, les Flamands demanderont plus dans 10 ans

Le président du cdH Benoît Lutgen était L’invité de Pascal Vrebos après le journal de 13h. Il a répondu du tac au tac à la question : “Les Flamands ne demanderont plus rien ?”

25 Septembre 2011 18h09

“Je ne suis pas naïf, Monsieur”, s’est exclamé Benoït Lutgen, ajoutant que “ce n’est sans doute pas fini. On a stabilisé les choses pour une période assez importante. Au moins pour 10 ans.” Il a expliqué qu’en raison justement des demandes flamandes qui risquent bien de revenir sur la table à moyen terme, il prépare le terrain dès aujourd’hui. “Nous devons avoir notre propre agenda (…) pour construire la nouvelle Belgique”, a-t-il expliqué. Le néo-président humaniste a assuré que “ça ne mettra pas 10 ans” pour commencer à construire le destin francophone. “Moi j’y travaille tout de suite. (…) J’ai mis en place un centre d’étude” au cdH et “nous allons travailler pour imaginer le monde de demain.”

Joëlle Milquet n’a pas trahi les francophones

Benoît Lutgen a également répondu à ceux qui pensent que “Madame Non”, Joëlle Milquet, a finalement cédé aux exigences flamandes après avoir été intransigeante en 2007-2008. “Joëlle Milquet en 2008 a dit non à l’explosion de l’impôt sur les sociétés avec demain des entreprises qui connaitraient une taxation différentes dans les différentes régions du pays et elle a dit non à la scission de la sécurité sociale.” Deux points pris en exemple qui ne se trouvent plus dans l’accord engrangé cette fois-ci sur la loi spéciale de financement.