DEJA 40 ANS DE CAFOUILLAGE FEDERALISTE ! AL 40 JAAR FEDERALISTISCH GEKLUNGEL !

LE NATIONALISME LINGUISTIQUE NE MENE A RIEN: LES “NEGOCIATIONS” SONT INUTILES

extrait de – uittreksel van “TV Belgiek” (RTL)

Les derniers jours on a pu apprendre à travers les médias les contours d’une ennième réforme de l’Etat, qui s’annonce comme “une des plus importantes réformes de l’Etat, si pas la plus importante de l’histoire institutionnelle récente de la Belgique.” (LLB, 12.08.10).

1) DE QUOI S’AGIT-IL?

Sept partis, dont trois partis francophones (Ecolo, PS, CDH) et quatre partis néerlandophones (Groen!, SP.A, N-VA et CD&V) négocient sur une “large réforme de l’Etat”. Selon plusieurs sources il s’agirait de 10 à 15 milliards d’euros du budget federal qui seraient transférés vers les entités fédérées, qui augmenteraient ainsi leur budget de 30%.

Presque tous les domaines seraient touchés par cette vague de communautarisations et de régionalisations, y compris la sécurité sociale. Les deux partis séparatistes CD&V et N-VA suiveraient la ligne dure en réclamant toujours davantage de compétences. Quelques observations :

1) Les partis francophones n’ont formulé aucune exigence de leur côté et ont donc avalé aveuglément les exigences des nationalistes flamands. Il n’est plus question d’une refédéralisation des normes de bruit ou de la création d’une circonscription électorale au niveau fédéral. La promesse électorale du maintien intégral de la sécurité sociale au niveau fédéral est déjà oubliée.

2) Les partis soi-disant non-nationalistes néerlandophones, SP.a et Groen, suivent la logique du nationalisme en ne s’opposant pas aux exigences exorbitantes des nationalistes flamands. Il est édifiant de voir que Groen! – en “bons Flamands” – ne réclame même plus la refédéralisation du commerce extérieur ou de l’aide au développement, points quand-même inscrits dans le programme de Groen, voire d’Ecolo et du CDH.

3) Les partis traditionnels nous veulent faire croire que chacun doit faire des concessions. Or, aucun nationaliste flamand n’en fait une. Les partis francophones sont vraisemblablement obsédés par le dogme qu’on ne peut sauver la Belgique qu’en l’affaiblissant. Comme si la fédéralisation catastrophique n’était pas encore assez avancée.

4) Ceci serait déjà la sixième réforme de l’Etat après celles de 1970, de 1980, de 1988, de 1993 et de 2001. Cela veut donc dire que les précédentes étaient insuffisantes bien que cette même classe politique nous ait fait croire en 1988, 1993 et 2001 que les réformes étaient définitives et finales. Il n’en est apparemment rien. Imaginez-vous quelle serait la crédibilité d’un étudiant qui doit passer 6 fois le même examen… Et tout le monde sait que même cette nouvelle réforme de l’Etat ne serait pas la dernière et qu’il y aura déjà une autre quelques années plus tard. Ce qui est, somme toute, très logique car le fédéralisme linguistique ne sert qu’une seule cause : la destruction progressive de la Belgique, un vieux secret public du mouvement flamand (voir l’article de journal du « Noorderklok » de 1931, plus loin dans la rubrique ‘opinion’).

2) DE QUOI ON PARLE-T-ON ?

• Le marché de l’emploi serait régionalisé presque dans sa totalité. Inutile de rappeler que une telle mesure nuira gravement au modèle sociale belge et rendra plus difficile la recherche d’emploi dans l’autre partie du pays, ce qui aura un impact négatif sur la résorption du chômage.

• La scission de la sécurité sociale est, elle aussi, sur la table des négociateurs. La scission des allocations familiales et des soins de santé serait déjà une chose acquise. Le point de divergence entre CD&V-N-VA et les autres partis serait l’entité fédérée qui sera compétente dans ces matières. Les deux partis souhaitent transférer cette competence aux communautés, tandis que les autres optent pour une regionalisation. Il va de soi qu’une scission d’une partie de la sécurité sociale quelle qu’elle soit briserait la solidarité interpersonnelle belge. Les conséquences sont évidentes: 1) un problème irrésoluble pour Bruxelles en cas de communautarisation de la matière 2) l’ouverture de la boîte de Pandore car une fois la sécurité sociale est scindée, les partis nationalistes flamingants demanderont la scission de l’entièreté de la sécu si cela les arrange (pas encore les pensions parce que dans ce domaine il y a proportionnellement plus de pensionnés au nord qu’au sud du pays).

• L’impôt des sociétés et des personnes physiques (partiellement ou, comme la N-VA et le CD&V le souhaitent, entièrement).

• La justice (ici seulement CD&V et N-VA reclameraient une scission totale).

• La politique des grandes villes.

• La mobilité, y compris la SNCB et le code de la route (les nationalistes durs exigent une scission totale, les “modérés” se contentent d’un représentant régional au conseil d’administration de la SNCB et veulent garder les autoroutes sous la compétence de l’autorité fédérale).

• La scission de plusieurs compétences du ministère de l’intérieur (sécurité civile, immigration).

• La scission de l’arrondissement judiciaire et électoral de Bruxelles-Halle-Vilvorde, sur laquelle il y aurait – comme certains sources l’indiquent – un accord entre le PS et la N-VA.

• Et enfin, la nomination des bourgmestres dans trois des communes à facilités.

Reste évidemment – et bien heureusement pour nous, Belges – l’épineux problème de BHV qui reste sans solution.

CONCLUSION

En suivant la logique du fédéralisme linguistique, la particratie nationaliste, aidée d’une presse consentante et complaisante, tente de régionaliser (ou de communautariser) un maximum de compétences. Entretemps, elle tente de faire peur au citoyen belge en lui répétant que si les négociations échouent, la Belgique serait morte. Donc, afin de conserver la Belgique, il faudrait la détruire progressivement en la rendant plus coûteuse, plus compliquée, plus inefficace, plus asociale, plus anti-démocratique, moins solidaire… Mais, ne l’oublions pas, tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout, il n’y a accord sur rien. De toute façon, à long terme, ces négociations anti-belges ne mènent à rien et sont vouées à l’échec.

A court terme, de nouvelles élections sont la seule solution pour combattre les nationalistes flamands et wallons – disons toute la classe politique actuelle -, et si cela n’est pas suffisant, il faudra encore une fois des élections et encore une fois en terminant par un référendum qui supprimera le fédéralisme une fois pour toutes ! C’est le prix à payer pour l’unité, la liberté et la démocratie !

HET TAALNATIONALISME LEIDT TOT NIETS: DE “ONDERHANDELINGEN” ZIJN NUTTELOOS

“Je suis Flamand et cela ne me sert à rien”.

De laatste dagen hebben we via de media de krijtlijnen van een nieuwe staatshervorming kunnen vernemen, één die de boeken zou kunnen ingaan als “één van de belangrijkste, zoniet de belangrijkste hervorming uit de recente geschiedenis van de Belgische instellingen” (LLB, 12.08.10)

1) WAT STAAT ER OP HET SPEL?

Zeven partijen, waaronder drie Franstalige partijen (Ecolo, PS, CDH) en vier Nederlandstalige partijen (Groen!, SP.A, N-VA en CD&V) onderhandelen over een “grote staatshervorming”. Volgens verscheidene bronnen zou het gaan om 10 à 15 miljard euro uit het federale budget die naar de deelstaten overgeheveld zouden worden, waardoor hun budget met 30% verhoogd zou worden.

Bijna alle beleidsdomeinen zouden getroffen worden door deze golf van communautariseringen en regionaliseringen, de sociale zekerheid inbegrepen. De twee separatistische partijen, CD&V en N-VA, zouden de harde lijn vormen door steeds meer bevoegdheden te eisen. Een paar vaststellingen.

1) De Franstalige partijen hebben zelf geen enkele eis gesteld en hebben dus blindelings de eisen van de Vlaams-nationalisten geslikt. Geen sprake dus van een herfederalisering van de geluidsnormen, of van de creatie van een federale kieskring. De kiesbelofte om de sociale zekerheid volledig op het federale niveau te behouden is alweer ingeslikt.

2) De zogezegd niet-nationalistische Nederlandstalige partijen, SP.a en Groen, volgen de nationalistische logica, door zich niet te verzetten tegen de buitenissige eisen van de Vlaams-nationalisten. Tekenend daarvoor is dat Groen – als “goede Vlamingen” – zelfs niet meer de herfederalisering vraagt van buitenlandse handel of van ontwikkelingssamenwerking, punten die toch in het programma van Groen, Ecolo en CDH staan.

3) De traditionele partijen willen ons doen geloven dat iedereen toegevingen moet doen. Welnu, geen enkele Vlaams-nationalist heeft er ook maar één gedaan. De Franstalige partijen lijken wel geobsedeerd door het dogma dat men België slechts kan redden door het te verzwakken. Alsof de rampzalige federalisering nog niet ver genoeg ging.

4) Dit zou de zesde staatshervorming zijn, na die van 1970, 1980, 1988, 1993 en 2001. Dat wil dus zeggen dat de voorgaande onvoldoende waren, hoewel dezelfde politieke klasse in 1988, 1993, 1993 en 2001 dat de hervormingen definitief en finaal waren. Blijkbaar is daar niets van aan. Stel u de geloofwaardigheid van de student voor die zes maal hetzelfde examen moet afleggenn… En iedereen weet dat deze nieuwe staatshervorming niet de laatste zal zijn en er enkele jaren later een andere zal volgen. Wat op zich eigenlijk erg logisch is, omdat het taalfederalisme maar één doel heeft: de voortschrijdende vernietiging van België, een oud publiek geheim van de Vlaamse Beweging (zie de rubriek “opinie” voor het artikel in het blad “de Noorderklok” uit 1931).

2) OVER WAT SPREEKT MEN?

• De arbeidsmarkt zou bijna in zijn volledigheid geregionaliseerd worden. Onnodig om te herinneren dat een dergelijke maatregel ernstig schade zal toebrengen aan het Belgische sociale model en de zoektocht naar werk in het andere landsdeel moeilijker zal maken, hetgeen een negatief effect zal hebben op het wegwerken van de werkloosheid.

• De splitsing van de sociale zekerheid ligt ook de onderhandelingstafel. De splitsing van de kinderbijslagen en van de gezondheidszorgen zou al verworven zijn. Het divergentiepunt tussen CD&V-N-VA en de andere partijen zou het deelgebied zijn dat voor deze bevoegdheden bevoegd zou worden. De twee partijen willen deze bevoegdheden naar de gemeenschappen overhevelen, terwijl de anderen voor een regionalisering kiezen. Het spreekt voor zich dat de splitsing van ook maar een deel van de sociale zekerheid de interpersoonlijke solidariteit tussen de Belgen zou verbreken. De gevolgen liggen voor de hand: 1) Een onoplosbaar probleem wat Brussel betreft in geval van een communautarisering van de materie 2) De opening van de doos van Pandora. Immers, indien een deel van de sociale zekerheid gesplitst wordt, zullen de Vlaams-nationalistische partijen de splitsing van de hele sociale zekerheid splitsen, indien het hen goed uitkomt (nog niet van de pensioenen, omdat er verhoudingsgewijs meer gepensioneerden zijn in het zuiden des lands).

• De gehele (N-VA en CD&V) of gedeeltelijke (de andere partijen) splitsing van de bedrijfs- en personenbelasting.

• Justitie (hier zouden enkel CD&V en N-VA een volledige splitsing vragen)

• Het grootstedenbeleid.

• Mobiliteit, met inbegrip van de NMBS en de wegcode (de nationalisten van de harde lijn wensen een volledige splitsing, de “gematigden” nemen ggenoegen met een regionale vertegenwoordiger in de NMBS en willen de autosnelwegen onder federale voogdij houden)

• De splitsing van verscheidene bevoegdheden van het ministerie van binnenlandse zaken (civiele bescherming, immigratie)

• De splitsing van het gerechtelijk en kiesarrondissement Brussel-Halle-Vilvoorde, over hetwelk er – volgens sommige bronnen althans – een akkoord zou bestaan tussen de PS en de N-VA

• En tenslotte, de benoeming van de burgemeesters in de drie faciliteitengemeenten

Er blijft natuurlijk – en gelukkig maar voor de Belgen – de netelige kwestie BHV over, waarvoor geen oplossing bestaat.

BESLUIT

Volgens de logica van het taalfederalisme, en met hulp van een medeplichtige en gedienstige pers, probeert de nationalistische particratie zoveel mogelijk bevoegdheden te regionaliseren (of te communautariseren). Tegelijkertijd probeert ze de Belgische burger angst aan te jagen, door onophoudelijk te beweren dat België dood zou zijn, als de onderhandelingen falen. Zodoende zou om België te behouden het land stelselmatig vernietigd moeten worden door het duurder, ingewikkelder, inefficiënter, asocialer, antidemocratischer, minder solidair … te maken. Maar, laten we het niet vergeten, zolang er geen akkoord is over alles, is er een akkoord over niets. Alleszins leiden deze anti-Belgische onderhandelingen op lange termijn tot niets en zijn ze gedoemd om te falen.

Volgens de logica van het taalfederalisme, en met hulp van een medeplichtige en gedienstige pers, probeert de nationalistische particratie zoveel mogelijk bevoegdheden te regionaliseren (of te communautariseren). Tegelijkertijd probeert ze de Belgische burger angst aan te jagen, door onophoudelijk te beweren dat België zal verdwijnen als de onderhandelingen falen. Zodoende zou om België te behouden het land stelselmatig vernietigd moeten worden door het duurder, ingewikkelder, inefficiënter, asocialer, antidemocratischer, minder solidair … te maken. Maar, laten we het niet vergeten dat zolang er geen akkoord is over alles, er geen akkoord is over iets. Alleszins leiden deze anti-Belgische onderhandelingen op lange termijn tot niets en zijn ze gedoemd om te falen.

Op korte termijn zijn nieuwe verkiezingen de enige oplossing om de Vlaamse en Waalse nationalisten te bestrijden – omzeggens de hele politieke klasse -, en, indien dat niet volstaat, zullen we nogmaals en nogmaals verkiezingen moeten houden om zo bij een referendum uit te komen, dat voor eens en voor altijd het federalisme ongedaan maakt! Dit is de prijs voor eenheid, vrijheid en democratie!