LA QUESTION ROYALE: UN REGARD NUANCÉ – DE KONINGSKWESTIE: EEN GENUANCEERDE BLIK – DIE KÖNIGSFRAGE: EIN DIFFERENZIERTER BLICK

Image – Afbeelding – Bild: Affiche avec une image du Roi Léopold III qui, en capitulant le 28 mai 1940, a évité une violence inutile et mis fin aux horreurs de la guerre. Inscription : “Sire, nous ne l’oublierons jamais”- Poster met afbeelding Koning Leopold III die op 28 mei 1940 door te capituleren en zo zinloos geweld te vermijden, het oorlogsgeweld stopte. Opschrift: “Sire, dat vergeten wij nooit” – Plakat mit einem Bild von König Leopold III., der am 28. Mai 1940 durch Kapitulation sinnlose Gewalt vermied und das Kriegsgrauen beendete. Aufschrift: “Sire, das vergessen wir nie”

Bron – Source – Quelle: Wikipedia

LE 11 AOUT 1950 LE PRINCE BAUDOUIN DEVENAIT PRINCE ROYAL

Le 11 août 1950 – il y a maintenant 75 ans – le prince Baudouin, fils du roi Léopold III, reçut le titre de Prince Royal (il prêtera serment un an plus tard en tant que cinquième Roi des Belges). Cela marqua la fin de la fameuse  “Question Royale”. Pour en comprendre l’origine, il faut remonter dix ans en arrière.

En 1934, le roi Albert décéda et son fils, le roi Léopold III, monta sur le trône. Son court règne fut marqué par une guerre et une “Question Royale”.

Après l’invasion de la Belgique neutre par l’Allemagne, le 10 mai 1940 – pour la deuxième fois en 25 ans –, la situation de l’armée belge devint rapidement désespérée. Le 25 mai, un conflit éclata entre le Roi, en tant que Chef de l’Armée, et le gouvernement. Les ministres estimaient que la Belgique devait continuer le combat aux côtés de la France et du Royaume-Uni, qui étaient venus à son secours. Ils pensaient que le front finirait par se stabiliser. Le Roi, lui, considérait – à juste titre – que ces deux pays n’étaient pas des alliés, mais uniquement des garants.

Poursuivre la résistance était en effet devenu inutile et aurait entraîné un bain de sang injustifié. Une autre considération entra en jeu: la Belgique, petite puissance, ne détenait aucun prisonnier de guerre allemand. Si elle n’avait pas capitulé, les soldats belges auraient probablement connu un sort très défavorable.

Pendant la guerre

Il n’est donc pas surprenant que le Roi jouît, durant l’été 1940, d’une immense popularité auprès de la population belge – à l’inverse du gouvernement réfugié à Londres. Durant toute la guerre, le chef de l’État adopta une attitude attentiste, poursuivant la politique de neutralité d’avant-guerre. Le 19 novembre 1940, il rencontra Hitler à Berchtesgaden. A ce moment-là, l’Allemagne nazie semblait avoir remporté la guerre sur le continent européen. Il fut question d’un allègement du régime d’occupation, d’une autonomie maximale pour la Belgique (et, vraisemblablement, de l’évitement d’une nouvelle Flamenpolitik) ainsi que du sort des prisonniers de guerre belges. Sur aucun de ces points, Hitler n’accepta de concessions.

Dans ces conditions, le Roi ne pouvait rien faire. Un point qui susciterait plus tard une vive polémique fut son mariage avec Lilian Baels, fin 1941. Celui-ci ne fut pas célébré conformément à la Constitution (la cérémonie religieuse eut lieu avant la cérémonie civile) et ne fut révélé que plus tard. La Reine Astrid, décédée en 1934 dans un accident de voiture, était extrêmement populaire auprès des Belges, une affection que la nouvelle épouse du Roi ne parvint jamais à obtenir.

Le Roi Léopold III pensait sans doute encore pouvoir jouer un rôle dans les futures négociations de paix. Il ne collabora cependant jamais avec l’occupant.

Début 2025, Vincent Stuer révéla qu’un document fut rédigé à l’été 1942, dans lequel il apparaissait que le Roi espérait disposer d’un État propre, par exemple au sud de la Sambre et de la Meuse, d’une taille équivalente à au moins une province (De Standaard, 24 février 2025). Mais ce document ne fut jamais officiellement sanctionné par le Roi, encore moins envoyé à Berlin. Il semble plutôt s’agir d’un fantasme de certains membres de la Cour, qui cherchaient à sauver ce qui pouvait l’être dans l’éventualité d’un démembrement de la Belgique par Berlin.

Vers un référendum

En juin 1944, le Roi fut emmené en Allemagne et trois mois plus tard, la Belgique fut libérée. Après la Libération, son frère, le prince Charles, devint Régent. En juin 1945, le Roi fit savoir qu’il souhaitait revenir en Belgique (il séjournait alors en Suisse) pour reprendre ses fonctions constitutionnelles. Mais entre-temps, sa personne était devenue l’objet d’une polémique (partisane). Le CVP, fondé en 1945 comme successeur du parti catholique, incarna la tendance léopoldiste. En mai 1949, ce parti obtint la majorité absolue à la Chambre, ce qui lui permit d’organiser en mars 1950 une consultation populaire sur la question. Il est donc faux d’affirmer que les référendums sont impossibles en Belgique.

Lors de ce référendum, 58 % des électeurs belges jugèrent que le Roi pouvait reprendre ses fonctions constitutionnelles. Une majorité fut atteinte dans chaque province, sauf à Liège et dans le Hainaut. Il y avait donc un large soutien au retour du Roi, même si à l’époque – comme encore aujourd’hui – on tenta d’analyser la question sous un angle communautaire.

En réalité, d’autres lignes de fracture jouèrent un rôle: ville contre campagne, conservateurs contre progressistes, zones industrielles contre zones agricoles, etc.

Lors du référendum italien de 1946 sur le maintien de la monarchie, une fracture apparut entre un nord républicain et un sud monarchiste – alors même que tous parlaient la même langue. Cela démontre bien à quel point ces modèles d’explication peuvent être simplistes.

L’issue

Quoi qu’il en soit, après le retour du Roi le 22 juillet 1950, des troubles éclatèrent. Le 1er août 1950, le Roi transmit ses pouvoirs à son fils Baudouin, qui reçut dix jours plus tard le titre de Prince Royal (il n’était pas encore majeur). Le 17 juillet 1951, Baudouin prêta serment en tant que Roi.

Conclusion

Le roi Léopold III s’efforça, dans des circonstances politiques extraordinairement difficiles, de suivre une ligne visant à préserver la Belgique et son unité. A l’instar de son père, le roi Albert Ier, il refusa de sacrifier des soldats belges pour des intérêts étrangers. Lorsque sa propre personne devint l’enjeu d’une polémique politique d’après-guerre, il abdiqua. Ce faisant, il renforça la monarchie – qui se veut au-dessus des partis – et prépara la voie pour son fils, qui devint l’un des souverains les plus aimés de l’histoire de la Belgique.

OP 11 AUGUSTUS 1950 WERD PRINS BOUDEWIJN KONINKLIJKE PRINS

Op 11 augustus 1950 – nu 75 jaar geleden – werd aan prins Boudewijn, de zoon  van Koning Boudewijn, de titel van Konklijke Prins toegekend (een jaar later zou hij de eed afleggen als vijfde Koning der Belgen). Daarmee kwam een einde aan de zogenaamde ‘Koningskwestie’. De oorsprong daarvan moeten we tien jaar eerder zoeken.

In 1934 overleed Koning Albert en besteeg zijn zoon, Koning Leopold III, de troon. Zijn korte regering werd gekenmerkt door een oorlog en een “Koningskwestie”.

Nadat op 10 mei 1940 Duitsland voor de tweede maal op 25 jaar het neutrale België binnenviel, werd de toestand van het Belgische leger al gauw hopeloos. Op 25 mei ontstond er een conflict tussen de Koning-opperbevelhebber en de regering. De ministers vonden dat België in Frankrijk aan de zijde van Frankrijk en het Verenigd Koninkrijk – die België ter hulp gesneld waren – moesten doorvechten. Ze meenden dat het front zich zou stabiliseren. De Koning meende – terecht – dat die twee landen geen bondgenoten, maar slechts garanten waren. 

Verdere tegenstand was inderdaad zinloos en zou nodeloos bloedvergieten met zich meebrengen. Er was nog een overweging. België was een kleine mogendheid zonder Duitse krijgsgevangenen. Had België niet gecapituleerd, dan wachtten de Belgische soldaten vermoedelijk een erg ongunstig lot.

Tijdens de oorlog

Geen wonder dat de Koning in de zomer van 1940 een mateloze populariteit genoot onder de Belgen. Dit i.t.t. de naar Londen gevluchte regering. Tijdens de hele oorlog voer het staatshoofd een afwachtende koers, waarbij hij de vooroorlogse neutraliteit doorzette. Op 19 november 1940 ontmoette hij Hitler te Berchtesgaden. Nazi-Duitsland leek op dat moment de oorlog op het Europese continent in zijn voordeel beslecht te hebben. Er werd gesproken over een mildering van het bezettingsregime, een zo groot mogelijke autonomie voor België (en vermoedelijk een vermijding van een tweede ‘Flamenpolitik‘) en het lot van de Belgische krijgsgevangenen. Op geen enkel vlak gaf Hitler toe.

In die omstandigheden kon de Koning niets doen. Een punt waar later veel polemiek over zou ontstaan, was het huwelijk van de Koning met Lilian Baels eind 1941. Dat gebeurde niet geheel conform de Grondwet (er was eerst een kerkelijke en dan pas een burgerlijke ceremonie) en bovendien kwam het pas later aan het licht. Koningin Astrid, die in 1934 overleden was ten gevolge van een auto-ongeluk, was uitermate geliefd bij de Belgen, een positie die zijn nieuwe vrouw nooit verkreeg.

Koning Leopold III geloofde ondertussen wellicht zelf nog een rol te kunnen spelen bij de vredesonderhandelingen. Toch zou hij nooit collaboreren.

Begin 2025 meldde Vincent Stuer hierover dat in de zomer van 1942 een document opgesteld werd waaruit moest blijken dat de Koning hoopte op een eigen staat, bijv. ten zuiden van Samber en Maas die minstens een provincie groot was (De Standaard, 24 februari 2025). Maar dit document werd nooit officieel door de Koning gesanctioneerd laat staan door de Koning opgestuurd naar Berlijn. 

Het lijkt veeleer een fantasie van leden van de hofhouding die wilden redden wat er te redden viel, mocht België opgedeeld worden door Berlijn.

Naar een referendum

In juni 1944 werd de Koning naar Duitsland weggevoerd en drie maanden later werd België bevrijd. Na de bevrijding werd zijn broer, prins Karel, Regent. In juni 1945 gaf de Koning aan naar België te willen terugkeren (hij verbleef in Zwitserland) om zijn grondwettelijke taken opnieuw op te nemen. Maar intussen was zijn figuur een onderwerp van een (partijpolitieke) polemiek geworden. De in 1945 opgerichte CVP, de opvolger van de katholieke partij, incarneerde daarbij de leopoldistische strekking. In mei 1949 haalde ze een absolute meerderheid in de Kamer, wat haar sterkte om in maart 1950 een volksraadpleging over de zaak uit te schrijven. Het is dus niet zo dat in België referenda onmogelijk zijn.

Bij dat referendum oordeelde 58 procent van het Belgische electoraat dat de Koning zijn grondwettelijke taken weer mocht opnemen. In elke provincie werd een meerderheid behaald, behalve in Luik en Henegouwen. Er was dus een erg ruim draagvlak voor de terugkeer van de Koning, hoewel men zowel toen als vandaag de Belgen heeft willen aansporen om de kwestie door een communautaire bril te laten analyseren. 

In werkelijkheid speelden andere breuklijnen een rol: stad versus platteland, conservatieven versus linksen, industriële zones tegenover agrarische gebieden enz. 

In het Italiaans referendum over het voortbestaan van de monarchie uit 1946 was er een breuklijn door Italië: een republikeins noorden tegenover een monarchistisch zuiden en daar spreekt men dezelfde taal. Het toont maar aan hoe simplistisch dergelijke verklaringsmodellen zijn.

De afloop

Hoe dan ook, na de terugkeer van de Koning op (22 juli 1950 braken er onlusten uit. Op 1 augustus 1950 droeg de Koning zijn bevoegdheden over aan zijn zoon Boudewijn, die tien dagen later de titel van Koninklijke Prins (hij was nog niet meerderjarig) kreeg. Op 17 juli 1951 volgde de eedaflegging van Koning Boudewijn. 

Besluit

Koning Leopold III heeft in buitengewoon moeilijke politieke omstandigheden steeds een koers proberen te varen gericht op het voortbestaan van België en de Belgische eenheid. Net als zijn vader – Koning Albert I – weigerde hij om Belgische soldaten op te offeren aan buitenlandse belangen. Toen zijn persoon zelf de inzet werd van een naoorlogse politieke polemiek is hij afgetreden. Daarmee heeft hij de monarchie – die boven de partijen staat – geconsolideerd en de weg vrijgemaakt voor zijn zoon, die een van de meest geliefde staatshoofden werd die België ooit kende.

AM 11. AUGUST 1950 WURDE PRINZ BAUDOUIN, KÖNINGLICHE PRINZ

Am 11. August 1950 – also vor genau 75 Jahren – wurde Prinz Baudouin, der Sohn von König Leopold III., der Titel eines Königlichen Prinzen verliehen (ein Jahr später legte er den Eid als fünfter König der Belgier ab). Damit fand die sogenannte „Königsfrage“ ihr Ende. Ihren Ursprung müssen wir allerdings zehn Jahre früher suchen.

Im Jahr 1934 verstarb König Albert, und sein Sohn, König Leopold III., bestieg den Thron. Seine kurze Regierungszeit war geprägt von einem Krieg und der „Königsfrage“.

Nachdem am 10. Mai 1940 Deutschland zum zweiten Mal innerhalb von 25 Jahren das neutrale Belgien überfallen hatte, war die Lage der belgischen Armee bald aussichtslos. Am 25. Mai kam es zu einem Konflikt zwischen dem König als Oberbefehlshaber und der Regierung. Die Minister waren der Meinung, dass Belgien an der Seite Frankreichs und Großbritanniens – die zu Hilfe geeilt waren – weiterkämpfen müsse. Sie gingen davon aus, dass sich die Front stabilisieren würde. Der König hingegen war – zu Recht – der Ansicht, dass diese beiden Länder keine Bündnispartner, sondern lediglich Garantiemächte waren.

Weitere Gegenwehr wäre tatsächlich sinnlos gewesen und hätte nur unnötiges Blutvergießen zur Folge gehabt. Es gab noch einen weiteren Beweggrund: Belgien war eine kleine Macht ohne deutsche Kriegsgefangene. Hätte Belgien nicht kapituliert, wäre den belgischen Soldaten vermutlich ein sehr ungünstiges Schicksal widerfahren.

Während des Krieges

Kein Wunder also, dass der König im Sommer 1940 eine immense Popularität unter der belgischen Bevölkerung genoss – im Gegensatz zur nach London geflüchteten Regierung. Während des gesamten Krieges verfolgte das Staatsoberhaupt eine abwartende Haltung und setzte die Politik der Vorkriegsneutralität fort. Am 19. November 1940 traf er Hitler in Berchtesgaden. Zu diesem Zeitpunkt schien Nazi-Deutschland den Krieg auf dem europäischen Kontinent für sich entschieden zu haben. Es wurde über eine Milderung des Besatzungsregimes, größtmögliche Autonomie für Belgien (und vermutlich die Vermeidung einer zweiten Flamenpolitik) sowie das Schicksal der belgischen Kriegsgefangenen gesprochen. In keinem Punkt zeigte Hitler sich kompromissbereit.

Unter diesen Umständen konnte der König nichts bewirken. Ein Punkt, der später viel Polemik hervorrufen sollte, war die Eheschließung des Königs mit Lilian Baels Ende 1941. Diese erfolgte nicht vollständig verfassungskonform (zuerst fand die kirchliche, dann erst die zivile Trauung statt) und wurde zudem erst später bekannt. Königin Astrid, die 1934 infolge eines Autounfalls gestorben war, war bei der belgischen Bevölkerung überaus beliebt – eine Beliebtheit, die seine neue Frau nie erreichte.

König Leopold III. glaubte wohl weiterhin, bei Friedensverhandlungen eine Rolle spielen zu können. Dennoch kollaborierte er nie mit dem Besatzer.

Anfang 2025 berichtete Vincent Stuer, dass im Sommer 1942 ein Dokument verfasst wurde, aus dem hervorgehen sollte, dass der König auf einen eigenen Staat hoffte, etwa südlich von Sambre und Maas, mindestens von der Größe einer Provinz (De Standaard, 24. Februar 2025). Dieses Dokument wurde jedoch nie offiziell vom König gebilligt, geschweige denn nach Berlin geschickt. Es scheint vielmehr eine Fantasie einiger Hofbeamter gewesen zu sein, die retten wollten, was zu retten war, falls Belgien von Berlin aufgeteilt werden sollte.

Auf dem Weg zu einem Referendum

Im Juni 1944 wurde der König nach Deutschland gebracht, und drei Monate später wurde Belgien befreit. Nach der Befreiung wurde sein Bruder, Prinz Karl, Regent. Im Juni 1945 bekundete der König den Wunsch, nach Belgien zurückzukehren (er hielt sich in der Schweiz auf), um seine verfassungsmäßigen Aufgaben wieder aufzunehmen. Inzwischen war seine Person jedoch zum Gegenstand einer (partei-)politischen Kontroverse geworden. Die 1945 gegründete Christliche Volkspartei (CVP), Nachfolgerin der katholischen Partei, verkörperte die leopoldistische Strömung. Im Mai 1949 errang sie die absolute Mehrheit in der Abgeordnetenkammer, was ihr die Kraft gab, im März 1950 eine Volksbefragung zur Sache durchzuführen. Es ist also nicht korrekt zu behaupten, dass Referenden in Belgien unmöglich seien.

Bei dieser Volksbefragung sprach sich 58 Prozent der belgischen Wähler dafür aus, dass der König seine verfassungsmäßigen Aufgaben wieder aufnehmen dürfe. In jeder Provinz wurde eine Mehrheit erzielt – außer in Lüttich und Hennegau. Es gab also eine sehr breite Unterstützung für die Rückkehr des Königs, obwohl man damals wie heute versuchte, die Angelegenheit durch eine kommunitaristische Brille zu betrachten.

In Wirklichkeit spielten andere Bruchlinien eine Rolle: Stadt versus Land, Konservative versus Linke, industrielle versus agrarische Gebiete usw.

Beim italienischen Referendum über den Fortbestand der Monarchie im Jahr 1946 verlief die Bruchlinie mitten durch Italien: ein republikanischer Norden gegenüber einem monarchistischen Süden – und das in einem Land mit gemeinsamer Sprache. Das zeigt, wie vereinfachend solche Erklärungsmuster sein können.

Der Ausgang

Wie dem auch sei – nach der Rückkehr des Königs am 22. Juli 1950 kam es zu Unruhen. Am 1. August 1950 übertrug der König seine Befugnisse an seinen Sohn Baudouin, der zehn Tage später den Titel des Königlichen Prinzen erhielt (er war noch nicht volljährig). Am 17. Juli 1951 legte Baudouin den Eid als König ab.

Schlussfolgerung

König Leopold III. hat unter außergewöhnlich schwierigen politischen Umständen stets versucht, einen Kurs zum Erhalt Belgiens und seiner Einheit zu steuern. Wie sein Vater – König Albert I. – weigerte er sich, belgische Soldaten für fremde Interessen zu opfern. Als seine Person selbst zum Gegenstand einer politischen Nachkriegskontroverse wurde, trat er zurück. Damit stärkte er die Monarchie – die über den Parteien steht – und ebnete den Weg für seinen Sohn, der zu einem der beliebtesten Staatsoberhäupter wurde, die Belgien je gekannt hat.