“HET VERHAAL VAN ‘VLAANDEREN’” (“L’HISTOIRE DE LA ‘FLANDRE'”) EST EN FAIT LE MENSONGE DES FLAMINGANTS – “HET VERHAAL VAN ‘VLAANDEREN'” IS EIGENLIJK DE LEUGEN VAN DE FLAMINGANTEN – “HET VERHAAL VAN ‘VLAANDEREN’” (“DIE GESCHICHTE VON ‘FLANDERN'”) IST EIGENTLICH DIE LÜGEN VON DEN FLAMINGANTEN

Afbeelding – Image – Bild: De Guldensporenslag – la Bataille des Epérons d’Or – Die Goldene-Sporen-Schlacht (bron; source; Quelle: wikipedia.org)

ANVERS, LE LIMBOURG ET LE BRABANT NE SONT PAS FLAMANDS
 
Une série de dix épisodes extrêmement dispendieuse, Het Verhaal van Vlaanderen, est actuellement diffusée sur la VRT. Cette série a été réalisée à la demande du gouvernement “flamand” et plus particulièrement du parti séparatiste, la N-VA. Son objectif est de promouvoir l’identité dite “flamande”. Le B.U.B. se veut de percer cette bulle flamingante.

Tout d’abord, cette série, qui prétend apporter un éclairage historique, ne raconte pas l’histoire de ce que les médias appellent actuellement et à tort la “Flandre”. Les épisodes portent sur le comté de Flandre. Cette principauté a existé entre 862 et 1795 et avait pour territoire les provinces de Flandre orientale et occidentale, ainsi que la Flandre zélandaise, certaines parties du Hainaut et le nord de la France. Nous nous référons à notre section sur la Bataille des Epérons d’or (voir le lien).

La région “flamande” et la communauté “flamande” – ce que les médias et la particratie appellent donc la “Flandre” – sont des parties relativement récentes de l’Etat belge. La région “flamande” n’a été créée sous ce nom qu’en 1970 et après une violation de la Constitution (voir notre texte). La communauté “flamande” date de 1980 (le nom original était communauté culturelle néerlandaise).

Nous rappelons dans ce contexte que le nom “Flandre” (et il en va de même pour “Wallonie”, bien sûr) n’apparaît dans aucun document constitutionnel ou législatif. En effet, ni la constitution, ni les lois belges, ni les décrets ou ordonnances ne mentionnent ce concept. En tout cas, ni le Limbourg, ni le Brabant, ni Anvers ne font partie de la Flandre historique.

La “Flandre” “moderne” a émergé dans l’esprit des flamingants après la Révolution belge et l’indépendance. Dans l’enthousiasme révolutionnaire, en bons patriotes belges, ils ont cherché ce qui rendait la Belgique si belge et ont fini par trouver l’art, la richesse et la splendeur médiévales des villes du comté de Flandre et, bien sûr, la langue vernaculaire. En outre, le nom de Flandre était parfois utilisé comme pars pro toto pour l’ensemble des Pays-Bas (qui s’étaient divisés au XVIe siècle) et même pour la Belgique. En outre, la langue “Nederduits” (l’ancien nom pour ‘néerlandais’ en Belgique) était ce qui distinguait la Belgique de la France. Il n’est donc pas étonnant que la bataille des éperons d’or, au cours de laquelle des fantassins du comté de Flandre ont vaincu l’armée d’un chevalier français en 1302, soit devenue une fête belge de premier plan à la fin du XIXe siècle.

Ce n’est que plus tard que le groupe qui s’est décrit comme le mouvement “flamand”, “flamand” signifiant la Belgique néerlandophone, est devenu politiquement actif. En 1830, la Belgique avait proclamé constitutionnellement la liberté de la langue. L’administration centrale et l’armée étaient francophones, mais dans les tribunaux, l’enseignement, les administrations provinciales et communales et dans le secteur privé, l’usage de langue était libre. Au cours des années 1830, l’enseignement universitaire s’est francisé, après des siècles où le latin était la langue d’enseignement (comme dans d’autres pays). Tout au long du XIXe siècle, le mouvement “flamand” s’est battu pour obtenir des lois linguistiques et la protection du néerlandais, qui ont été progressivement obtenues. L’ennemi n’était pas l’Etat belge, car pour les “flamingants”, la Belgique et la “Flandre” étaient les deux faces d’une même pièce.

Jusqu’en 1914, non seulement il n’y avait pas de groupe de pression, ni de parti, ni de revue ni de journal séparatiste flamingant et le mouvement “flamand” ne réclamait même pas la délimitation de la Belgique en régions linguistiques telle qu’elle a été établie en 1932.
 
Pendant la Première Guerre mondiale, cependant, les forces d’occupation allemandes ont poursuivi une Flamenpolitik visant à détruire la Belgique sur le plan interne, pour ensuite partiellement ou entièrement mieux l’annexer, avec les Pays-Bas, à l’empire allemand. Après des tentatives frénétiques, les forces d’occupation parvenaient à persuader une petite partie du mouvement “flamand” – les “activistes” – de collaborer à la mi-1915. La néerlandisation de l’université de Gand en 1916 avait constitué un attrait majeur à cet égard. Au début de 1917, le “Conseil de Flandre”, le parlement fantoche des activistes, sur ordre de l’énergique gouvernement d’occupation de Bruxelles, soutenu par les hauts échelons de l’armée et de la marine qui voulaient rendre impossible tout compromis de paix avec le Royaume-Uni (qui était en guerre avec l’Allemagne uniquement à cause de la violation de la neutralité de la Belgique), proclama l'”autonomie” (‘zelfstandigheid’) de la “Flandre”. Le chancelier à Berlin qui était plus “modéré” a mis fin à cette décision. Après la défaite de l’Allemagne en novembre 1918, la rupture entre cette partie du mouvement “flamand”, persécutée judiciairement, et l’Etat belge était bien sûr totale. Mais sous l’impulsion de ces “militants” et certainement de leurs idées, un “parti frontiste” est apparu, qui a radicalisé les flamingants dans d’autres partis. Une partie de plus en plus importante du mouvement “flamand” s’est orienté vers le fascisme, et pendant la deuxième occupation de la Belgique (1940-1944), l’Allemagne entreprenait une nouvelle Flamenpolitik. Celle-ci avait mieux réussi parce que maintenant une partie beaucoup plus importante du mouvement “flamand” s’était compromise en collaborant avec un occupant détesté.

Après la guerre, ce mouvement, qui répétait sans cesse que la Belgique et la “Flandre” étaient des ennemis irréconciliables et qui était animé d’une haine inextinguible envers la Belgique, allait progressivement prendre le contrôle de l’ensemble du mouvement “flamand”. Il a dépeint les collaborateurs comme des martyrs, afin de refouler son propre échec, tout comme de nombreux Allemands ont cru après la guerre qu’Hitler était un fou isolé, afin de se décharger de toute responsabilité. Mais à l’opposition de la Belgique, l’Allemagne a été dénazifiée.

D’ailleurs, l’aile modérée du mouvement “flamand” avait déjà atteint ses objectifs au début des années 1960 avec la fixation de la frontière linguistique et la création de communautés linguistiques, par le biais de la première réforme de l’État en 1970. Après que la Belgique est devenue constitutionnellement un État fédéral en 1994, il ne restait plus à ce qui restait du mouvement “flamand” qu’à lutter pour la destruction totale de la Belgique, en prônant ou non des “réformes” de l’État de plus en plus poussées et, quelques années plus tard, le “confédéralisme”, qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde et qui est une forme poussée du séparatisme (une confédération est une association d’Etats indépendants). Depuis la fin des années 1980, les médias audiovisuels du nord de la Belgique (VRT – le changement de nom de la BRT, qui s’appelait durant quelques années la BRTN en VRT date de 1997 – et VTM) ont consenti d’énormes efforts pour introduire les termes “Flandre”, “Flamand” et “Flamands” dans leur sens erroné.

Het Verhaal van Vlaanderen voudrait nous faire croire que ce qu’on appelle aujourd’hui la Flandre est le produit de milliers d’années de conscience nationale. Mais ce n’est pas le cas. La Belgique est bien plus ancienne que la “Flandre” d’aujourd’hui. Comme de nombreuses autres nations européennes, la nation belge – à ne pas confondre avec l’État – remonte au Moyen Âge, bien qu’elle n’ait obtenu son indépendance qu’en 1830. La “Flandre” n’est que le produit du mouvement flamand. Il n’y a aucun lien entre un comté qui n’existe plus depuis 230 ans et la « Flandre » particratique actuelle. Tout le reste n’est qu’un mensonge nationaliste de la plus belle eau.

ANTWERPEN, LIMBURG EN BRABANT ZIJN NIET VLAAMS

Op de VRT loopt momenteel een peperdure en tiendelige serie, Het Verhaal van Vlaanderen. Deze reeks kwam tot stand op vraag van de “Vlaamse” regering en meer bepaald op vraag van de separatistische N-VA. Het doel ervan is om de zogenaamde “Vlaamse” identiteit te promoten. De B.U.B. doorprikt graag deze flamingantische ballon.

Allereerst vertelt deze reeks, die pretendeert een historisch inzicht te verschaffen, niet het verhaal van wat men vandaag in de media foutief “Vlaanderen” noemt. De afleveringen gaan tot nu toe over het Graafschap Vlaanderen. Dit vorstendom bestond tussen 862 en 1795 en had als territorium de provincies Oost- en West-Vlaanderen, alsook Zeeuws-Vlaanderen, delen van Henegouwen en Noord-Frankrijk. We verwijzen u naar onze tekst over de Guldensporenslag (link).

Het “Vlaams” gewest en de “Vlaamse” gemeenschap – wat men in de media en de politiek dus als “Vlaanderen” omschrijft – zijn vrij recente onderdelen van de Belgische staat. Het “Vlaams” gewest ontstond in 1970 en na een grondwetsschending (zie onze tekst). De “Vlaamse” gemeenschap zag pas het daglicht in 1980 (de oorspronkelijke naam was de Nederlandse cultuurgemeenschap). We herinneren er in dat kader aan dat de naam “Vlaanderen” (en voor “Wallonië” geldt natuurlijk hetzelfde) in geen enkel grondwettelijk of wetgevend document voorkomt. Inderdaad: noch de Grondwet, noch de Belgische wetten, noch de decreten of ordonnanties hebben het over dit begrip. Hoe dan ook maken noch Limburg, noch Brabant, noch Antwerpen deel uit van het historische Vlaanderen.

Het “moderne” “Vlaanderen” ontstond in de hoofden van de flaminganten na de Belgische Revolutie en onafhankelijkheid. Zij gingen in het revolutionair enthousiasme, als goede Belgische patriotten, op zoek naar wat België zo Belgisch maakte en kwamen dan uit bij de kunst, de middeleeuwse rijkdom en praal van de steden in het Graafschap Vlaanderen en, natuurlijk, de volkstaal. Bovendien werd de naam Vlaanderen soms gebruikt als pars pro toto voor de hele Nederlanden (die in de 16de eeuw gesplitst waren) en zelfs voor België. De “Nederduitse” taal was bovendien wat België van Frankrijk onderscheidde. Geen wonder dus dat de Guldensporenslag, waar het voetvolk uit het Graafschap Vlaanderen in 1302 een Frans ridderleger versloeg, eind 19de eeuw een bij uitstek Belgische feestdag werd.

Pas later werd de groep die zich als de “Vlaamse” beweging was gaan omschrijven, met “Vlaams” in de betekenis van Nederlandstalig België, politiek actief. In 1830 was in België grondwettelijk de taalvrijheid afgekondigd. Het centrale bestuur en het leger was Frans, maar in het gerecht, het onderwijs, de provincie- en gemeentebesturen en op privévlak deed men wat men wou. In de loop van de jaren 1830 werd wel het universitair onderwijs verfranst, nadat eeuwenlang (net als in andere landen) het Latijn de voertaal geweest was. Gedurende de hele 19de eeuw streed de “Vlaamse” beweging voor taalwetten en de bescherming van het Nederlands, die gaandeweg ook bekomen werden. Daarbij was niet de Belgische staat de vijand, want voor de Vlaamsgezinden waren België en “Vlaanderen” twee kanten van dezelfde medaille.

Tot 1914 was er niet alleen geen enkele separatistische flamingantische drukkingsgroep, partij, tijdschrift of dagblad, maar vroeg de “Vlaamse” beweging zelfs niet de afbakening van België in taalgebieden zoals die in 1932 tot stand zouden komen.

Tijdens de Eerste Wereldoorlog voerde de Duitse bezetter echter een Flamenpolitik, die erop gericht was om België intern te ontwrichten en daarna, deels of geheel, samen met Nederland bij het Duitse keizerrijk in te lijven. Na verwoede pogingen slaagde de bezetter erin om medio 1915 een klein deel van de “Vlaamse” beweging – de zogenaamde “activisten” – tot collaboratie over te halen. Een groot lokmiddel hierbij was de vernederlandsing van de universiteit van Gent in 1916. Eind 1917 riep de “Raad van Vlaanderen”, het activistisch marionettenparlement, op bevel van de voortvarende bezettende overheid te Brussel, gesteund door de leger- en marinetop die elke compromisvrede met het Verenigd Koninkrijk (dat net omwille van de schending van de neutraliteit van België in oorlog met Duitsland was) onmogelijk wilde maken, de “zelfstandigheid” van “Vlaanderen” uit. De meer “gematigde” kanselier in Berlijn stelde aan deze beslissing een einde. Na de Duitse nederlaag in november 1918 was de breuk tussen dit deel van de “Vlaamse” beweging, dat gerechtelijk vervolgd werd, en de Belgische staat natuurlijk compleet. Maar net onder impuls van die “activisten” en zeker van hun gedachtegoed ontstond een “frontpartij”, die de flaminganten in andere partijen radicaliseerde. Een steeds substantiëler deel van de “Vlaamse” beweging kwam in fascistisch vaarwater terecht en tijdens de tweede bezetting van België (1940-1944) ondernam Duitsland een nieuwe Flamenpolitik. Die was succesvoller, omdat nu een veel groter deel van de “Vlaamse” beweging zich compromitteerde door te collaboreren met een gehate bezetter.

Na de oorlog zou die beweging, die bleef herhalen dat België en “Vlaanderen” onverzoenlijke vijanden waren en die bezield was met een onblusbare haat tegen België gaandeweg de hele “Vlaamse” beweging overnemen. Van de collaborateurs werden martelaren gemaakt, om het eigen falen te verdringen, net als vele Duitsers na de oorlog meenden dat Hitler een geïsoleerde gek was, om zichzelf van alle schuld vrij te pleiten. Maar Duitsland werd gedenazificeerd, België niet.

De gematigde vleugel van de “Vlaamse” beweging had begin jaren 1960 met de grondwettelijke vastlegging van de taalgrens en de creatie van de taalgemeenschappen, door de eerste staatshervorming in 1970 overigens al haar doelen bereikt. Nadat België in 1994 grondwettelijk een federale staat werd, restte er voor wat er overbleef van de “Vlaamse” beweging niets meer dan te strijden voor de totale vernietiging van België, al dan niet door steeds meer vergaande zogenaamde “staatshervormingen” te bepleiten en enkele jaren later het ‘confederalisme’, dat nergens anders in de wereld bestaat en in feite een doorgedreven vorm van separatisme is (een confederatie veronderstelt immers een verdrag tussen onafhankelijke staten). Sinds eind jaren 1980 doen ook de audiovisuele media in Noord-België (VRT – de naamsverandering van BRT, die eerst nog een aantal jaren BRTN als naam droeg, naar VRT dateert van 1997 – en VTM) aardig hun best om de termen “Vlaanderen”, “Vlaams” en “Vlamingen” in hun verkeerde betekenis ingang te doen vinden.

Het Verhaal van Vlaanderen wil ons doen geloven dat wat men vandaag Vlaanderen noemt een product is van duizenden jaren nationale bewustwording. Maar dat is niet zo. België is veel ouder dan het huidige “Vlaanderen”. De Belgische natie – niet te verwarren met de staat – dateert net als vele andere Europese naties van de middeleeuwen, al werd het land pas in 1830 onafhankelijk. “Vlaanderen” is enkel het product van de Vlaamse beweging. Er is geen enkele band die een Graafschap dat al 230 jaar niet meer bestaat verbindt met huidige particratische “Vlaanderen”. Al de rest zijn pure nationalistische leugens.
 
ANTWERPEN, LIMBURG UND BRABANT SIND NICHT FLÄMISCH
 
Derzeit läuft auf VRT eine extrem teure, zehnteilige Serie mit dem Titel Het Verhaal van Vlaanderen (Die Geschichte von Flandern). Diese Serie entstand auf Wunsch der “flämischen” Regierung, genauer gesagt der separatistische N-VA. Ihr Ziel ist es, die so genannte “flämische” Identität zu fördern. Die B.U.B. freut sich, diesen flamingantische Ballon zu zerstechen.

Zunächst einmal erzählt diese Serie, die vorgibt, einen historischen Einblick zu geben, nicht die Geschichte dessen, was heute in den Medien fälschlicherweise als “Flandern” bezeichnet wird. Die Episoden handeln von der Grafschaft Flandern. Dieses Fürstentum bestand zwischen 862 und 1795 und umfasste die Provinzen Ost- und Westflandern sowie Seeländisch-Flandern, Teile des Hennegaus und Nordfrankreichs. Wir verweisen hier auf unseren Text über die Goldene-Sporen-Schlacht (Sehe den Link).

Die “flämische” Region und die “flämische” Gemeinschaft – also das, was in den Medien und in der Politik als “Flandern” bezeichnet wird – sind relativ neue Teile des belgischen Staates. Die “flämische” Region entstand unter diesem Namen in 1970 nach einem Verfassungsbruch (siehe unseren Text). Die “flämische” Gemeinschaft entstand unter diesem Name erst in 1980 (die frühere Benennung war die niederländische Kulturgemeinschaft).

In diesem Zusammenhang sei daran erinnert, dass der Name “Flandern” (und natürlich auch “Wallonien”) in keinem Verfassungs- oder Gesetzgebungsdokument vorkommt. In der Tat: Weder in der Verfassung noch in den belgischen Gesetzen, Dekreten oder Verordnungen wird dieser Begriff erwähnt. Auf jeden Fall sind weder Limburg, Brabant noch Antwerpen Teil des historischen Flanderns.

Das “moderne” “Flandern” entstand in den Köpfen der Flaminganten nach der belgischen Revolution und der Unabhängigkeit. Im revolutionären Enthusiasmus suchten sie, wie gute belgische Patrioten, nach dem, was Belgien so belgisch macht, und landeten bei der Kunst, dem mittelalterlichen Reichtum und der Pracht der Städte im Grafschaft Flandern und natürlich bei der Volkssprache. Außerdem wurde der Name Flandern manchmal als pars pro toto für die gesamten Niederlande (die sich im 16. Jahrhundert geteilt hatten) und sogar für Belgien verwendet. Außerdem war die ‘’niederdeutsche’’ Sprache das, was Belgien von Frankreich unterschied. Kein Wunder also, dass die Schlacht der Goldenen Sporen, bei der 1302 Fußsoldaten der Grafschaft Flandern ein französisches Ritterheer besiegten, Ende des 19. Jahrhunderts zu einem der wichtigsten belgischen Feiertage wurde.

Erst später wurde die Gruppe, die sich selbst als “flämische” Bewegung bezeichnete, wobei “flämisch” für das niederländischsprachige Belgien steht, politisch aktiv. Bis 1830 hatte Belgien die Sprachenfreiheit in der Verfassung verankert. Die Zentralverwaltung und die Armee waren französisch, aber in den Gerichten, im Bildungswesen, in den Provinz- und Gemeindeverwaltungen und im privaten Bereich machten die Menschen, was sie wollten. In den 1830er Jahren wurde die Universitätsausbildung französisch, nachdem jahrhundertelang Latein die Unterrichtssprache war (wie in anderen Ländern). Das ganze 19. Jahrhundert hindurch kämpfte die “flämische” Bewegung für Sprachgesetze und den Schutz des Niederländischen, die erhalten wurden. Der Feind war nicht der belgische Staat, denn für die Flaminganten waren Belgien und “Flandern” zwei Seiten derselben Medaille.

Bis 1914 gab es nicht nur keine separatistische flamingantischen Interessengruppe, Partei, Zeitschrift oder Zeitung, sondern die “flämische” Bewegung forderte nicht einmal die Aufteilung Belgiens in Sprachregionen, wie sie 1932 festgelegt werden sollte.

Während des Ersten Weltkriegs verfolgte der deutsche Besatzer jedoch eine Flamenpolitik, die darauf abzielte, Belgien im Inneren zu zerrütten und es dann zusammen mit den Niederlanden Teilweise oder Gänzlich dem Deutschen Reich anzugliedern. Nach verzweifelten Versuchen gelang es den Besatzern Mitte 1915, einen kleinen Teil der “flämischen” Bewegung – die so genannten “Aktivisten” – zur Kollaboration zu bewegen. Ein wichtiger Anreiz war die Niederländisierung der Universität Gent im Jahr 1916. End 1917 proklamierte der “Rat von Flandern”, das aktivistische Marionettenparlament, auf Anweisung der energischen Besatzungsregierung in Brüssel, unterstützt von den Spitzen der Armee und der Marine, die jeden Kompromissfrieden mit dem Vereinigten Königreich (das sich nur wegen der Verletzung der Neutralität Belgiens im Krieg mit Deutschland befand) unmöglich machen wollten, die “Selbständigkeit” von “Flandern”. Der “gemäßigtere” Kanzler in Berlin hat dieser Entscheidung ein Ende gesetzt. Nach der deutschen Niederlage im November 1918 war der Bruch zwischen diesem Teil der “flämischen” Bewegung, der gerichtlich verfolgt wurde, und dem belgischen Staat natürlich vollkommen. Aber gerade unter dem Anstoß dieser “Aktivisten” und sicherlich ihrer Ideen entstand eine “Frontpartei”, die die Flaminganten in andere Parteien radikalisierte. Ein immer größerer Teil der “flämischen” Bewegung begab sich auf faschistisches Gebiet, und während der zweiten Besetzung Belgiens (1940-1944) betrieb Deutschland eine neue Flamenpolitik. Dies war erfolgreicher, weil nun ein viel größerer Teil der “flämischen” Bewegung Kompromisse einging, indem er mit einem verhassten Besatzer kollaborierte.

Nach dem Krieg übernahm diese Bewegung, die immer wieder betonte, dass Belgien und “Flandern” unversöhnliche Feinde seien, und die von einem unauslöschlichen Hass auf Belgien beseelt war, allmählich die gesamte “flämische” Bewegung. Kollaborateure wurden zu Märtyrern gemacht, um ihr eigenes Versagen zu verdrängen, so wie viele Deutsche nach dem Krieg glaubten, Hitler sei ein isolierter Wahnsinniger gewesen, um sich von jeder Schuld freizusprechen. Aber Deutschland wurde entnazifiziert, Belgien nicht.

Im Übrigen hatte der gemäßigte Flügel der “flämischen” Bewegung seine Ziele bereits Anfang der 1960er Jahre mit der verfassungsmäßigen Festlegung der Sprachgrenze und der Schaffung von Sprachgemeinschaften durch die erste Staatsreform 1970 erreicht. Nachdem Belgien 1994 verfassungsmäßig zu einem föderalen Staat geworden war, blieb den Überresten der “flämischen” Bewegung nichts anderes übrig, als für die völlige Zerstörung Belgiens zu kämpfen, sei es durch die Befürwortung immer weitreichenderer so genannter “Staatsreformen” und, einige Jahre später, des “Konföderalismus”, den es nirgendwo sonst auf der Welt gibt und der im Grunde genommen ein Fortsetzungsform von Separatismus ist. Seit Ende der 1980er Jahre haben auch die audiovisuellen Medien in Nordbelgien (VRT – die Namensänderung von BRT, das zunächst einige Jahre lang den Namen BRTN trug, in VRT geht auf das Jahr 1997 zurück – und VTM) gute Arbeit geleistet, um die Begriffe “Flandern”, “Flämisch” und “Flamen” in ihrer falschen Bedeutung einzuführen.

Het Verhaal van Vlaanderen möchte uns glauben machen, dass das, was man heute Flandern nennt, das Ergebnis eines jahrtausendealten Nationalbewusstseins ist. Aber das ist es nicht. Belgien ist viel älter als das heutige “Flandern”. Wie viele andere europäische Nationen geht auch die belgische Nation – nicht zu verwechseln mit dem Staat – auf das Mittelalter zurück, obwohl sie erst 1830 ihre Unabhängigkeit erlangte. “Flandern” ist lediglich das Produkt der flämischen Bewegung. Es gibt keine Verbindung zwischen einer Grafschaft, die seit 230 Jahren nicht mehr existiert, und das heutige, partikratische “Flandern”. Alles andere sind reine nationalistische Lügen.