ANALYSE DES ELECTIONS – ANALYSE VAN DE VERKIEZINGEN

B.U.B. in mei 2019 in Brabant - en mai 2019 dans le Brabant

LE ROLE NEFASTE DES MEDIAS

Les élections du 26 mai 2019 étant derrière nous, le B.U.B. tient tout d’abord à remercier ses électeurs. 

Le B.U.B. a déposé des listes dans deux provinces – le Brabant “flamand” et la Flandre-orientale. Nous y avons obtenu 6.613 voix. Proportionnellement parlant, il s’agit d’un progrès considérable en comparaison avec 2014. Cette année-là, nous avions déposé des listes dans toute la Belgique, mais nous n’avions obtenu que 12.000 voix..

1) Le B.U.B. progresse

Le B.U.B. n’était donc présent avec des listes propres dans des deux provinces, le Brabant « flamand » et la Flandre orientale. A Bruxelles, au Brabant “wallon” et à Liège, il y avait en outre 7 membres du B.U.B. figurant sur les Listes Destexhe en tant que candidats indépendants. Ensemble, ils ont obtenu 1.815 voix. Au total, les candidats du B.U.B. ont obtenu 8.500 voix avec des moyens financiers minimaux, sans accès aux médias et dans un cadre particratique qui nous fait même hésiter quant à la fiabilité du résultat. Celui-ci n’est même pas vérifiable. Il y a des dictatures avec plus de transparence !

2) …en dépit d’une lourde discrimination 

Depuis des décennies, le paysage politique belge est bloqué par la particratie. Abstraction faite du PTB, le dernier homme politique n’appartenant pas à la particratie qui fut élu dans le parlement national était Laurent Louis en 2010 (PP). Avant son élection, il faut remonter à Van Rossem et au FN en 1991. Même Vivant, un parti fortuné, n’a jamais obtenu un élu au parlement national de ses propres forces, malgré le fait que le VLD ait coopté un Sénateur de ce parti en 2006. Ensuite, Vivant a été absorbé par le parti libéral suite à un cartel éphémère.

En d’autres termes, les nouvelles formations politiques sont lourdement discriminées au niveau national et ceci déjà depuis la loi de de financement de 1989, approuvée il y a 30 ans… Bien que leurs programmes puissent être très populaires, elles ont peu de chances de percer. Les Listes Destexhe et le PP en sont actuellement les meilleurs exemples. D’autre part, les parlements régionaux et communautaires, les conseils provinciaux ou les conseils communaux ne peuvent être considérés comme des passerelles. En effet, jamais un parti n’a percé au niveau national grâce à un élu obtenu dans un parlement régional ou communautaire ou dans un conseil local.

Les élections sont le concours le plus important de notre pays, mais aussi le plus malhonnête. Il s’agit d’un véritable simulacre de démocratie qui ne connaît pas son égal dans le reste de l’Europe. Notamment aux Pays-Bas et en France, il est beaucoup plus facile pour de nouvelles formations politiques de percer.

3) La catastrophe du fédéralisme linguistique = faute systémique

Le fédéralisme linguistique, qui peut être considéré comme une faute systémique, est encore plus problématique que la particratie. Ce fédéralisme, qui est bipolaire de fait, bloque de véritables progrès dans la société belge, par exemple au niveau de la mobilité, l’énergie ou la justice. Tous les Belges en paient le prix. Il y a en effet (en fonction de la façon de calculer) six à neuf gouvernements et parlements qui peuvent se mettre autant de bâtons dans les roues qu’ils souhaitent. 

La division en groupes linguistiques constitue un autre facteur néfaste. Les derniers jours, on a entendu qu’un gouvernement “doit avoir une majorité dans le groupe linguistique néerlandophone”, ce qui est incorrect d’un point de vue constitutionnel. Le dernier gouvernement Michel n’avait pas de majorité non plus dans le groupe linguistique francophone.

4) La scission pire que le Brexit 

A juste titre, le premier ministre actuel Charles Michel a récemment qualifié le confédéralisme comme pire que le Brexit, pour les Belges bien entendu. En effet, la Belgique n’est pas une grande puissance et n’a pas de Commonwealth sur lequel elle peut s’appuyer. 

Cela vaut d’autant plus pour la soi-disant “Flandre” et pour la soi-disant “Wallonie”, qui quitteraient, en cas de séparatisme, l’Union européenne et les Nations Unies. Frank Vandenbroucke, ancien ministre de la sp.a, déclarait de façon pertinente qu’en cas de confédéralisme (qu’il qualifiait de chimère) ou de séparatisme, Bruxelles deviendrait une sorte d’Irlande du Nord (VRT, 31 mai 2019).

La scission du pays durerait des années et effrayerait les investisseurs étrangers et belges. Elle provoquerait une diminution énorme du pouvoir d’achat des Belges et une catastrophe économique sans précédent dans un pays où la dette de l’Etat s’élève déjà à une somme astronomique de 460 milliards d’euros. Aux Nations Unies, on ne prend déjà plus au sérieux l’opinion de la Belgique en raison des querelles internes incessantes entre les particrates belges. Le fédéralisme linguistique de cette particratie coûte donc énormément d’argent et de prestige. Il va de soi que les extrémistes flamingants et leurs amis régionalistes wallingants ne vont qu’aggraver cette situation (ce qui est d’ailleurs leur intention).

5) La particratie en net recul 

Entretemps, l’hostilité des citoyens envers le vaudeville particratique ne cesse d’augmenter (ce qui est parfaitement compréhensible). Plus de 20% des Belges en droit de voter (le nombre étant en augmentation ; en 2014 il s’agissait encore de 18,5%) ont voté pour des listes moins connues, ont voté blanc ou n’ont pas voté. 

Qui plus est, les six partis “traditionnels” (sans les verts donc), tous scindés sur base linguistique, ont essuyé de lourdes pertes: VLD-MR, CD&V-CDH et PS-SP.A ont perdu pas moins de 25 sièges.

6) La thèse erronée du pays ingouvernable 

Bien que les médias parlent depuis des jours du succès des fascistes du “Vlaams” Belang et de la soi-disant ingouvernabilité de la Belgique, l’analyse du B.U.B. est tout à fait différente. 

La différence entre les résultats électoraux du sud et du nord s’explique aisément par le fait que les médias du sud n’ont quasiment pas mentionné les alternatives de droite (PP et Liste Destexhe) et encore moins le B.U.B. ou les candidats de notre parti sur les Listes Destexhe. Tous les votes de protestation sont donc allés vers le seul parti alternatif médiatisé, c’est-à-dire le PTB. Dans le nord du pays, les médias ont donné bien plus de couverture aux partis extrémistes de droite, c’est-à-dire au VB et à la N-VA, et beaucoup moins au PTB, ce qui a canalisé les votes de protestation autrement.

Certes, l’avancée des partis nationalistes flamingants est indéniable. Ainsi, en 1995, la Volksunie (le précurseur de la N-VA) et le “Vlaams” Blok (le précurseur du “Vlaams” Belang) obtinrent 26 des 124 sièges dans le conseil “flamand”. Ce fut après la quatrième réforme de l’Etat que l’on avait dépeint comme soi-disant définitive. Deux réformes de l’Etat plus tard (en 2001 et en 2011), des partis séparatistes obtiennent 58 sièges au parlement “flamand”. Le résultat des élections a donc eu raison de ceux qui nous ont dit que les réformes de l’Etat et la défédéralisation de compétences belges allaient apaiser le bloc séparatiste. Ils ont donc eu tort ou tout simplement menti.

le 26 mai 2019, la N-VA et le VB, deux partis séparatistes, ont obtenu 27,9 % des voix pour la Chambre des Représentants. Le VB a obtenu 16% et la N-VA 11,9 %. Environ un Belge sur quatre vote donc pour un parti séparatiste et, dans la plupart des cas, il n’est pas motivé par des raisons séparatistes. En 2010 la N-VA, le VB et la LDD ont obtenu un score similaire (27,5%).

Malgré la couverture médiatique fort exagérée de ces deux partis, la N-VA se trouve à son point le plus bas depuis une décennie. Elle a perdu 8% de ses voix au nord du pays, tandis que le “Vlaams” Belang en a gagné 12%.  Il faut souligner que la N-VA a mené une campagne fort communautariste axée sur le confédéralisme, ce qui n’est pas le cas pour le Vlaams Belang qui s’est concentré sur l’immigration. Le “Flamand” (sic) n’a donc pas du tout approuvé le confédéralisme ou le séparatisme, ce qui est la même chose. Bien au contraire, on peut dire que l’électeur a condamné la confédéralisme et qu’un déplacement de voix s’est réalisé en faveur du VB et principalement au détriment de la N-VA. Deux figures de proue de la N-VA et défenseurs ardents du confédéralisme, Siegfried Bracke, président de la Chambre, et Jan Peumans, président du parlement “flamand”, n’ont d’ailleurs pas été réélus, ce qui constitue un symbole fort.

Le soi-disant tsunami brun n’est donc en réalité pas plus qu’une petite victoire de la droite radicale qui gagne 4% des voix dans une partie du pays. Au lieu d’une vague brune, il faudrait donc plutôt parler d’un blocage du paysage politique.

En réalité, il n’y a que 24,3 % des Belges qui a voté pour un des deux partis. Il y a cinq ans, il s’agissait de 23,2%. Finalement, les extrémistes n’ont gagné que 1,1%. Ce n’est pas un raz-de-marée.

Le fait que les médias du nord et sud de la Belgique en déduisent que le nord souhaite la scission de la Belgique et que le pays est devenu ingouvernable est donc grave exagération et un mensonge flagrant. On a l’impression que les médias subventionnés ne veulent pas que la Belgique soit encore gouvernée et que l’opinion de l’écrasante majorité des Belges qui souhaitent l’unité du pays doive être niée.

Il résulte d’ailleurs d’un sondage récent que seulement 8% des électeurs du VB votent pour ce parti à cause de ses points de vue séparatistes. La majorité écrasante de l’électorat du VB (75 %) a voté pour ce parti en raison de ses points de vue anti-immigratoires ou pour exprimer son mécontentement par rapport aux partis actuellement au pouvoir (sondage VTM-HLN du 27 mai 2019). 

Le vrai gagnant des élections du 26 mai 2019 est toutefois le PTB, un parti bilingue et quasiment unitariste. Il a obtenu environ 600.000 voix. Enfin, pour la première fois depuis quarante ans, il y a de nouveau une réelle opposition pro-belge au parlement.

Ajoutons à tout cela qu’abstraction faite du VB, les deux seules formations politiques qui ont gagné se sont profilées comme pro-belges avant les élections.  En effet, Groen-Ecolo a progressé de 9 sièges à la Chambre, le PTB de 10 sièges. Les verts et les écologistes occupent maintenant 34 sièges sur 150 à la Chambre et 14 sur 60 au Sénat. C’est plus que l’ensemble des trois partis traditionnels néerlandophones possèdent de sièges à la Chambre et autant qu’ils possèdent au Sénat. 

En sachant cela, on comprend aussi une certaine nervosité chez les flamingants et surtout auprès de la N-VA, cette dernière tentant de masquer sa lourde perte sur base du succès du VB.

7) Le B.U.B.

Entretemps, l’Union belge poursuit avec ferveur et confiance sa noble mission en faveur d’une Belgique unitaire sur base de nos neuf provinces historiques. Il s’agit en effet de la seule solution praticable et acceptable pour notre pays. Tout le reste ne mène qu’à la misère et à l’appauvrissement collectif des Belges. Le B.U.B. plaide d’ailleurs depuis longtemps pour une consultation populaire sur le maintien du fédéralisme linguistique qui est un système coûteux, inefficace, complexe, anticonstitutionnel et non voulu par les Belges.

DE NEFASTE ROL VAN DE MEDIA

Nu de verkiezingen van 26 mei 2019 achter de rug zijn, wenst de B.U.B. allereerst zijn kiezers te bedanken.

De B.U.B. legde in twee provincies – ‘Vlaams’-Brabant en Oost-Vlaanderen – lijsten neer. We behaalden 6.613 stemmen. Dat is proportioneel gezien een aanzienlijke vooruitgang tegenover 2014 toen we in heel België lijsten neerlegden en 12.000 stemmen behaalden. 

1) Vooruitgang van de B.U.B.

De B.U.B. kwam dus slechts in twee provincies, Oost-Vlaanderen en “Vlaams”-Brabant, met eigen lijsten op. In Brussel, ‘’Waals’’-Brabant en Luik, waren er bovendien 7 B.U.B.-leden die als onafhankelijke kandidaten op de Lijsten Destexhe stonden. Samen behaalden die 1.815 stemmen. In totaal hebben de B.U.B.-kandidaten zo’n 8.500 stemmen behaald en dit ondanks minimale geldmiddelen, zonder media-aandacht en in het kader van een particratische schijnvertoning waarin we niet eens weten of de uitslag klopt. Die is immers niet controleerbaar. Er zijn dictaturen waar er meer transparantie is!

2) … ondanks zware discriminatie

Het politieke landschap in België zit al decennia lang muurvast door de schuld van de particratie. Als we even abstractie maken van de PVDA, was de laatste niet-particraat die verkozen werd in het nationaal parlement Laurent Louis in 2010 (PP). Daarvoor moeten we teruggaan naar Van Rossem en het FN in 1991. Zelfs het zo kapitaalkrachtige Vivant haalde nooit op eigen kracht een verkozene in het nationale parlement. Wel coöpteerde de VLD een Senator van die partij in 2006. Daarna ging Vivant na een kortstondig kartel vanaf 2004 op in de liberale partij.

M.a.w. nieuwe politieke formaties worden op nationaal vlak zeer zwaar gediscrimineerd en zijn quasi kansloos ook al zijn hun programma’s zeer populair. Deze discriminatie duurt al sinds de financieringswet van 1989, dus sinds 30 jaar. De lijsten Destexhe en de PP vandaag zijn daarvan het beste voorbeeld. “Opstapjes” via de regionale en communautaire parlementen, provincieraden of gemeenteraden lijken ook niet te bestaan. Nog nooit is een partij doorgebroken op nationaal vlak via een verkozene in een gewestelijk of  gemeenschapsparlement of een lokale raad.

De verkiezingen zijn de belangrijkste wedstrijd van ons land, maar ook de meest oneerlijke. Het gaat om een particratische schijnvertoning die zijn gelijke in de rest van Europa niet kent. Ondermeer in Frankrijk en in Nederland is het veel eenvoudiger voor nieuwe politieke partijen om door te breken.  

3) Catastrofaal taalfederalisme = systeemfout

Nog schadelijker dan de particratie is het taalfederalisme, dat als een systeemfout kan beschouwd worden. Dit federalisme dat feitelijk bipolair is, blokkeert reële vooruitgang in de Belgische maatschappij, ondermeer op vlak van mobiliteit, energie en justitie. Alle Belgen betalen er de prijs van. Er zijn immers (afhankelijk van de wijze van telling) zes tot negen regeringen en parlementen, die elkaar zoveel stokken in de wielen kunnen steken als ze wensen. 

De indeling in taalgroepen in het parlement is een andere nefaste factor. Zo hoorden we de laatste dagen dat een regering een “meerderheid moet hebben in de Nederlandse taalgroep”, wat natuurlijk grondwettelijke onzin is. De vorige regering Michel had ook geen meerderheid in de Franstalige taalgroep.

4) Splitsing erger dan de Brexit

Terecht noemde de huidige eerste minister Charles Michel onlangs het confederalisme erger dan de Brexit, voor de Belgen weliswaar. België is immers geen grootmacht en heeft geen ‘Gemenebest’ waarop het kan voortbouwen. 

Dat geldt des te meer voor het zogenaamde “Vlaanderen” en het zogenaamde “Wallonië”, die bij separatisme de Europese Unie en de Verenigde Naties zouden verlaten. Frank Vandenbroucke, oud-minister van de sp.a, zei terecht dat in het geval van confederalisme (dat hij een luchtspiegeling noemde) of separatisme, Brussel een soort Noord-Ierland zou worden (VRT, 31 mei 2019).

Een splitsing van het land zou jarenlang aanslepen en buitenlandse en binnenlandse investeerders massaal afschrikken. Dit zou leiden tot een enorme daling van de koopkracht van de Belgen en een economische catastrofe zonder weerga in een land dat reeds een loodzware schuldenlast van méér dan 460 miljard euro torst. In de Verenigde Naties wordt de mening van België vandaag al niet meer ernstig genomen omdat de Belgische particraten teveel ruzie maken onder elkaar. Het taalfederalisme van de particratie kost België dan ook enorm veel geld en prestige. Extreemrechtse flamingantische figuren en hun regionalistische wallingantische vrienden gaan dit probleem natuurlijk alleen maar verergeren (wat natuurlijk hun doel is).

5) Particratie krijgt klappen

Ondertussen keert de burger zich (begrijpelijkerwijze) steeds verder van dit particratisch schouwspel af. Méér dan 20 procent van de stemgerechtigde Belgen (het aantal is stijgend; in 2014 ging het nog om 18,5%) heeft, voor wat de Kamer van Volksvertegenwoordigers betreft, voor minder bekende lijsten gestemd, blanco of ongeldig gestemd of niet gestemd.  

Bovendien krijgen de zes ‘’traditionele’’ taalgesplitste partijen (behoudens dus de Groenen) zware klappen:  een verlies van liefst 25 zetels voor VLD-MR, CD&V-CDH en PS-SP.A.

6) Vermeende onbestuurbaarheid van ons land

Terwijl de media al dagenlang de mond vol hebben van het succes van de fascisten en separatisten van het ‘’Vlaams’’ Belang en de zogezegde onbestuurbaarheid van België, maakt de B.U.B. een geheel andere analyse. 

Het verschil tussen de kiesresultaten in het noorden van het zuiden heeft te maken met het feit dat de media van het zuidende rechtse alternatieven (PP en Lijst Destexhe) nauwelijks vermeld hebben en nog minder de B.U.B. of de kandidaten van onze partij op de lijsten van Destexhe. Alle proteststemmen zijn dan ook gegaan naar de enige gemediatiseerde alternatieve partij, namelijk de PVDA. In het noorden van het land hebben de media veel meer media-aandacht aan de rechts-extremistische partijen besteed, namelijk het VB en de N-VA, en veel minder aan de PVDA, wat de proteststemmen anders heeft gekanaliseerd.

Het is evenwel onloochenbaar dat er een vooruitgang is van de “Vlaams”-nationalisten. Zo haalden in 1995 de Volksunie (de voorloper van de N-VA) en het “Vlaams” Blok (de voorloper van het “Vlaams” Belang) 26 van de 124 zetels in de “Vlaamse” raad. Dat was na de vierde “staatshervorming”, die toen als definitief werd afgeschilderd. Twee staatshervormingen later (in 2001 en in 2011), behaalden separatistische partijen 58 zetels in het “Vlaams” parlement. Diegenen die ons wijsmaakten dat de staatshervormingen en de defederalisering van Belgische bevoegdheden de flaminganten gingen afremmen, hadden dus ongelijk of hebben gewoon gelogen.

Op 26 mei 2019 behaalden beide separatistische partijen VB en N-VA 27,9 % van de geldige stemmen voor de Belgische Kamer van Volksvertegenwoordigers. Het VB behaalde 16 % en de N-VA 11,9 %. Ongeveer 1 Belg op 4 stemde dus op een separatistische partij en dan nog meestal niet om een separatistische reden. In 2010 behaalden N-VA, VB en LDD een gelijkaardige score (27,5%).

Ondanks de sterk overdreven media-aandacht voor beide partijen, bevindt de N-VA zich op haar laagste punt in een decennium. Ze verloor 8% van haar stemmen in het noorden, terwijl het “Vlaams” Belang er 12% won. Er dient aan toegevoegd te worden dat N-VA een sterk communautaire campagne heeft gevoerd gericht op het confederalisme, wat niet het geval was voor het VB dat zich concentreerde op de immigratie. De “Vlaming” (sic) heeft het confederalisme en separatisme dus helemaal niet goedgekeurd. Integendeel kan men stellen dat de kiezers het confederalisme hebben afgestraft en dat er zich een stemverschuiving heeft voorgedaan in het voordeel van het VB en grotendeels ten koste van de N-VA. Twee boegbeelden van de N-VA en felle verdedigers van het confederalisme, kamervoorzitter Siegfried Bracke en voorzitter van het “Vlaams” parlement Jan Peumans, geraakten niet eens verkozen, wat toch een teken aan de wand is.

De zogenaamde bruine vloedgolf is niet meer dan een kleine overwinning van extreemrechts dat 4% geldige stemmen in één landsdeel wint. In plaats van een bruine vloedgolf zou men dus beter spreken van een politiek landschap dat muurvast zit.

In realiteit bedraagt het aantal Belgen dat voor één van beide partijen heeft gestemd 24,3%. Vijf jaar geleden was dat 23,2%. Kortom, de extremisten wonnen slechts 1,1%. Dat is geen vloedgolf.

Het feit dat de media van Noord- en Zuid-België hieruit afleiden dat het noorden de splitsing van België wil en dat België onbestuurbaar is geworden is dan ook een sterke overdrijving en een flagrante leugen. Men heeft de indruk dat de gesubsidieerde media niet willen dat België nog bestuurd wordt en dat de mening van de overgrote meerderheid van de Belgen die de eenheid van België wenst totaal genegeerd moet worden.

Overigens blijkt uit een recente peiling dat slechts 8% van de kiezers van het VB voor die partij stemmen wegens de separatistische standpunten. De overgrote meerderheid (75 procent) stemt voor het VB wegens zijn anti-immigratiestandpunten of uit onvrede met de huidige machtspartijen (peiling VTM-HLN van 27 mei 2019). 

De echte winnaar van de verkiezingen van 26 mei 2019 is echter de PVDA, een tweetalige Belgische en quasi unitaristische partij, die ongeveer 600.000 stemmen behaalde. Eindelijk en voor de eerste keer in veertig jaar zit er weer een forse pro-Belgische oppositie in het parlement. 

Voegen we daar ook aan toe dat, op het VB na, de enige twee politieke formaties die wonnen, net die twee zijn die zich vóór de verkiezingen als pro-Belgisch profileerden. Groen-Ecolo won in de Kamer immers 9 zetels t.o.v. 2014. De PVDA won 10 zetels. Samen hebben groenen en communisten nu 34 zetels op 150 in de Kamer en 14 op 60 in de Senaat. Dat is méér dan de drie Nederlandstalige traditionele partijen samen in de Kamer en evenveel als die drie in de Senaat. 

Met dit in de achterhoofd begrijpt men ook een zekere zenuwachtigheid bij de flaminganten en vooral bij de N-VA die haar zwaar verlies probeert te maskeren op basis van de winst van het VB.

7) De B.U.B.

Ondertussen zet de Belgische Unie met enthousiasme en vertrouwen haar nobele opdracht in het voordeel van een unitair België op basis van de negen historische provincies verder. Het is immers de enige werkbare en aanvaardbare oplossing voor ons land. Al de rest leidt alleen maar tot miserie en collectieve verarming van de Belgen. De B.U.B. pleit trouwens sinds lang voor een volksraadpleging over het behoud van het taalfederalisme, dat een duur, inefficiënt, complex en ongrondwettelijk systeem is dat niet gewild is door de Belgen.