UNE CONSTITUTION ”FLAMANDE”: ”LOGIQUE” MAIS AUSSI INUTILE ET RIDICULE QUE LE FEDERALISME – “VLAAMSE” GRONDWET: ”LOGISCH”, MAAR EVEN NUTTELOOS EN BELACHELIJK ALS HET FEDERALISME

http://kw.knack.be/medias/3619/1853249.jpg, © BELGA, Filip DE SMET
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LA DICTATURE DE BOURGEOIS

Le 7 mars 2016, le ”ministre”-président ”flamand” autoproclamé, Geert Bourgeois, proposait d’introduire une constitution ”flamande”. Depuis 25 ans, des initiatives de ce genre ont été prises par tous les ”ministres-présidents” successifs – et par conséquent par l’ensemble de la particratie. Jusqu’à l’heure actuelle cependant (et fort heureusement), rien n’a été concretisé. 

Il existe pourtant depuis 2012 une charte ”flamande” sans la moindre valeur juridique. Le document n’a été ratifié que par le gouvernement ”flamand” et donc même pas par le parlement de cette entité  parfaitement superflue. Les partis qui l’ont sanctionné étaient les régionalistes et les séparatistes du CD&V, du SP.A et de la N-VA, qui sont probablement aussi les trois formations politiques les plus antibelges (ce qui ne veut pas dire que les autres partis sont plus honorables).

Par la réforme de l’Etat de 1992-1993 et ensuite par celle de 2011, les entités fédérées ont également acquis une autonomie constitutive limitée. Ainsi, elles peuvent désormais promulguer des règles concernant la répartition des circonscriptions électorales, le nombre de membres de leurs parlements, les incompatibilités supplémentaires pour les parlementaires et les ministres, ainsi que la date du scrutin et la durée de la législature. Dans la fameuse note ultraflamingante du clarificateur De Wever d’octobre 2010, il a même été question d”’abolir les restrictions à l’autonomie constitutive des communautés et des régions”. Si on l’avait appliqué,  une compétence concurrente entre le cadre constitutionnel fédéral et celui des entités fédérées aurait vu le jour, permettant ainsi aux séparatistes de mettre en cause la légalité du cadre fédéral. Il va de soi que c’était leur objectif.

Bourgeois n’a d’ailleurs nullement masqué ses intentions lors d’un discours sur son projet à la KU Leuven: ”Ce ne sera d’ailleurs pas un secret pour vous que je suis partisan d’une architecture institutionnelle avec trois niveaux de politique forts: la commune, la Flandre et l’Europe”. Le niveau belge est ici tout à fait absent. En d’autres termes: il faut que la Belgique crève et la soi-disant ”Flandre” doit devenir un Etat-membre indépendant d’une Union européenne forte. Cela requiert évidemment une constitution ”flamande”. Bourgeois le formule ainsi: ”Selon des études étrangères, ”l’Europe” détermine à peu près 1/3 de la législation des Etats-Membres”. Remarquez que cet ensemble multilingue regroupant actuellement 27 Etats trouve grâce aux yeux des séparatistes tandis que la petite Belgique à peine trilingue devrait disparaître. Comprenne qui pourra.

Bourgeois entend « couronner » la ”formation de l’Etat ”flamand”’, un processus qu’il juge d’ailleurs déjà très avancé. En soi, cela est ”logique” pour un nationaliste « flamand ». Cependant, on est arrivé à ce point à cause des partis politiques traditionnels qui ont déjà entériné six réformes de l’Etat. La N-VA et le VB n’en ont voté aucune. Ces ”réformes” de l’Etat ont transformé la Belgique en un Royaume composé de petites républiques régionales et communautaires. Les séparatistes flamingants voudraient continuer ce processus, non pour améliorer l’Etat fédéral, mais pour le démolir. Bourgeois a pourtant déclaré:  ” Si la Belgique veut vraiment être un Etat fédéral, sa constitution doit permettre aux entités fédérées de régler leur cadre institutionnel”. La N-VA, qui est un parti séparatiste, se porterait donc garant d’un ”véritable” fédéralisme? Le parti serait-il par conséquent également en faveur d’un Etat belge composé de neuf entités fédérées correspondant aux neuf provinces d’antan ; avec un bicaméralisme parfait ; avec des partis fédéraux et multilingues ; avec des entités fédérées qui ne sont pas basées sur des critères linguistiques ; avec une hiérarchie de normes…!? D’ailleurs, comment Bourgeois concilie-t-il sa revendication de déclarer qu’il y a lieu de réviser la Constitution belge en 2019 afin de réaliser sa constitution ”flamande” avec le souhait de la N-VA de suspendre la Constitution pour la remplacer par un ‘traité (“grondverdrag”) confédéral?  Sait-il que seuls des territoires et donc seules les régions peuvent être dotées d’une constitution et que le cas échéant, sa fameuse constitution ‘flamande’ ne serait pas applicable en région bruxelloise?

Quoi qu’il en soit, les termes utilisés par Bourgeois trahissent ses intentions séparatistes: ‘la patrie (”flamande”)’, ”la conscience d’une identité nationale (“flamande”), la ”communauté politique (“flamande”)… En outre, son document constitutionnel ne mentionne nulle part le terme « Belgique » ou dérivés. De plus, il appelle son document – apparemment sans exagérer – une ”Magna Carta ‘flamande”’, qui accorde beaucoup d’importance au rôle des partis politiques, ce qui renforcerait encore la particratie. Ainsi, Bourgeois s’oppose farouchement aux référendums. Le B.U.B. comprend bien la raison: ce sont les partis politiques scindés et non les citoyens belges qui ont voté les réformes de l’Etat antibelges.   Il affirme ainsi: ”Lors d’un plébiscite ou d’un référendum, les électeurs se laissent souvent guider par leur engagement ou intérêts personnels  […]. Il existe cependant l’intérêt général”. […] ”Certes, à la fin du processus de décision, un gouvernement […] doit également choisir entre un ”oui” et un ”non”. Mais cela se fait sur base d’un débat objectif, après avoir pris en compte tous les facteurs, et au cours d’un processus rationnel”. Or, un tel argument peut être invoqué contre les élections démocratiques. Bourgeois prétend donc que l’intérêt ”flamand” prime sur le souhait des citoyens et que seuls les partis politiques sont en mesure de réfléchir de façon rationnelle.

Non seulement Bourgeois est un séparatiste, mais il est aussi un anti-démocrate autoritaire. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, son père, Emile Bourgeois, a collaboré avec le régime totalitaire nazi bien qu’il ait été réhabilité après la guerre pour des raisons inconnues. On ne peut pas l’imputer à son fils, mais Bourgeois junior continue à répandre l’héritage antibelge et raciste de son père. Cela devient particulièrement pervers lorsqu’il plaide pour “l’éducation civique” comme socle de compétence de l’enseignement ”flamand”. A bon entendeur: les élèves doivent devenir de bons ”flamands” et être endoctrinés dans ce sens. Ceci est typique pour une dictature ou pour un Etat totalitaire.

La “Flandre” de Bourgeois et les siens est une construction autoritaire, fondée sur un modèle staliniste avec une constitution qui n’est démocratique qu’en apparence. Le B.U.B. ne lutte pas seulement pour l’unité de la Belgique, mais également pour les principes de l’Etat de droit démocratique et donc contre ces particrates du nord et du sud de la Belgique qui visent à détruire la démocratie belge multilingue.

 

DE DICTATUUR VAN BOURGEOIS

Op 7 maart 2016 stelde de zelfverklaarde “Vlaams” “minister-president” Geert Bourgeois (N-VA) voor om een “Vlaamse” grondwet in te voeren. Al sedert 25 jaar worden initiatieven in die richting genomen door alle opeenvolgende “minister-presidenten” en dus door de hele particratie. Tot op heden kwam er (gelukkig) niets van in huis. 

Wel bestaat er sedert 2012 een “Vlaams” handvest, dat juridisch waardeloos is en enkel door de “Vlaamse” regering – en dus zelfs niet door het parlement van deze volstrekt overbodige entiteit – werd goedgekeurd. De partijen die dit deden waren de regionalisten en separatisten van CD&V, SP.A en N-VA, wellicht ook de drie meest anti-Belgische politieke formaties (niet dat de rest veel beter is).

Ook verwierven de deelstaten een beperkte constitutieve autonomie bij de staatshervorming van 1992-1993 en, vervolgens, bij die van 2011. Zo kunnen ze regels uitvaardigen voor de indeling in kieskringen, het aantal leden van hun parlementen, aanvullende onverenigbaarheden voor parlementsleden en ministers invoeren alsook de verkiezingsdatum en de duur van de zittingsperiode bepalen. In de beruchte en ultra-flamingantische nota van verduidelijker De Wever (N-VA) van oktober 2010 werd zelfs voorgesteld om “de beperkingen op de constitutieve  autonomie van de gemeenschappen en de gewesten op [te] heffen”. Indien men dat had gedaan, dan zou er een concurrerende bevoegdheid ontstaan zijn tussen het Belgisch en het deelstatelijk grondwettelijk kader, waardoor de separatisten het bestaan van het eerste kader zouden kunnen betwisten. Uiteraard is het hen daar ook om te doen.

Bourgeois verhulde dat opzet overigens niet op zijn lezing aan de KU Leuven omtrent zijn project: “Overigens zal het voor u geen geheim zijn, dat ik voorstander ben van een institutionele architectuur met drie sterke beleidsniveaus: de gemeente, Vlaanderen en Europa”. Het Belgisch niveau ontbreekt hier volledig. Anders gezegd: België moet barsten en het zogenaamde “Vlaanderen” moet een onafhankelijke lidstaat worden van een sterke Europese Unie. Uiteraard heeft men dan een grondwet nodig. Bourgeois formuleert het zo: “Volgens buitenlands onderzoek bepaalt “Europa” zowat een derde van de regelgeving in de lidstaten”. Merk op dat dit meertalig geheel van momenteel 27 staten genade vindt in de ogen van de separatisten terwijl het kleine en nauwelijks drietalige België zou moeten verdwijnen. Begrijpe wie kan.

Bourgeois wenst de ““Vlaamse” staatsvorming te bekronen”, een “staatsvorming” die hij trouwens al zeer ver gevorderd vindt. Op zich is dat “logisch” voor een Vlaams-nationalist. Dat het zo ver gekomen is, is de schuld van de traditionele politieke partijen die al zes staatshervormingen goedkeurden. De N-VA en het VB keurden er nog geen enkele goed. Die staatshervormingen maakten van België een koninkrijk met communautaire en regionale republiekjes. Dat proces willen de flamingantische separatisten nu verderzetten, niet om de federale staat te verbeteren, maar om hem af te breken. Bourgeois verklaarde nochtans: “Indien België écht een federale staat wil zijn, dan moet zijn grondwet het aan de deelstaten overlaten om hun institutionele vormgeving te regelen”. De separatistische N-VA zou dus de hoeder van een “echt” federalisme zijn? Zou de partij nu ook voor een Belgische staat zijn met negen deelgebieden (het vroegere aantal provincies); met een volwaardig bicameralisme; met federale en meertalige partijen; met deelgebieden die niet op taalgebonden criteria gebouwd zijn; met een normenhiërarchie…!? Hoe rijmt Bourgeois overigens de eis om de Belgische Grondwet in 2019 voor herziening vatbaar te verklaren met als doel zijn “Vlaamse” grondwet te verwezenlijken met de wens van de N-VA om de Grondwet op te schorten en te vervangen door een confederaal “grondverdrag”? Weet hij dat enkel territoria een grondwet kunnen hebben, dus enkel de gewesten en dat, desgevallend zijn fameuze ”Vlaamse” grondwet niet eens van toepassing zou zijn in het Brussels gewest?

De door Bourgeois gebruikte termen verraden hoe dan ook zijn separatistische intenties: “het (‘Vlaamse’) vaderland”, “nationaal identiteitsbesef”, “nationale (‘Vlaamse’) eigenheid”, “politieke (“Vlaamse”) gemeenschap”, … Bovendien vermeldt zijn werkstuk nergens de woorden “België” of afgeleiden. Bovendien noemt hij zijn grondwettelijk document – zonder te lachen – een ”Vlaamse” ”Magna Carta”, die veel belang hecht aan de rol van de politieke partijen, wat de particratie nog zou versterken. Zo is Bourgeois hevig tegen referenda gekant. De B.U.B. begrijpt de reden zeer goed: het zijn de gesplitste politieke partijen en niet de Belgische burgers die de anti-Belgische staatshervormingen hebben gestemd. Zo stelt hij: “Bij een volksraadpleging of referendum laten de kiezers zich vaak leiden door persoonlijke betrokkenheid of persoonlijk belang […]. Maar er is ook zo iets als het algemeen belang”. […] “Zeker, aan het eind van het besluitvormingsproces moet een regering […] ook kiezen tussen “ja” en “neen”. Maar dat gebeurt na een zakelijk debat, na zorgvuldige afweging van alle factoren, en in een rationeel proces”. Welnu, dit argument kan tegen democratische verkiezingen ingeroepen worden. Bourgeois zegt hier dus dat het “Vlaams” belang primeert op wat de burgers willen en dat enkel de politieke partijen in staat zijn rationeel te denken.

Niet alleen is Bourgeois een separatist, hij is ook een autoritaire anti-democraat. Zijn vader, Emile Bourgeois, was trouwens tijdens de Tweede Wereldoorlog een collaborateur met het totalitaire nazi-regime, hoewel hij na de oorlog om onbekende redenen gerehabiliteerd werd. Dat is niet de fout van zijn zoon, maar Bourgeois junior blijft wel de anti-Belgische en racistische erfenis van zijn vader uitdragen. Heel pervers wordt het wanneer hij pleit voor “burgerschapsvorming” als eindterm in het zogenaamd “Vlaams” onderwijs. Versta: de kinderen moeten goede « Vlamingen » worden en in die zin geïndoctrineerd worden. Typisch voor een dictatuur of een totalitaire staat.

Het “Vlaanderen” van Bourgeois en consoorten is een autoritaire constructie naar stalinistisch model met een schijndemocratische grondwet. De B.U.B. strijdt niet alleen voor de eenheid van België, maar ook voor de principes van de democratische rechtsstaat en dus tegen die particraten uit Noord- en Zuid-België die de Belgische meertalige democratie willen kapotmaken.