LES MENSONGES DE LA PARTICRATIE SUR BHV ET LA REFORME DE L’ETAT – DE LEUGENS VAN DE PARTICRATIE OVER BHV EN DE STAATSHERVORMING

LES MENSONGES DE LA PARTICRATIE SUR BHV ET LA REFORME DE L’ETAT

Pour le B.U.B., il est inacceptable que la particratie et ses médias serviles répandent des mensonges sur la question de Bruxelles-Hal-Vilvorde et la “réforme de l’Etat”. Voici une rectification au moment (12-13 juillet 2012) où le parlement scinde, soi-disant « enfin», tant l’arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde que l’arrondissement judiciaire du même nom (ou, pour rendre le tout encore plus kafkaïen, l’arrondissement judiciaire de Bruxelles est “dédoublé”). 

Première thèse mensongère: depuis 50 ans, BHV galvaude la vie politique belge

En réalité, l’agitation autour de l’arrondissement bilingue de BHV fut très sporadique et presque inexistante avant l’arrêt de la Cour d’Arbitrage (aujourd’hui: la Cour constitutionnelle) du 26 mai 2003 (voir point 2). En 1959, il y avait un appel des flamingants Herman Teirlinck et Stijn Streuvels à la Chambre et au Sénat, destiné à scinder l’arrondissement électoral. Après, c’était l’accalmie durant de nombreuses années, même après la fixation “définitive” de la frontière linguistique en 1962-1963. Le  24 novembre 1974, il y avait une manifestation lors de laquelle la scission de l’arrondissement et la création d’une province du Brabant flamand furent exigées. Les années 1970 et surtout les années 1980 furent en revanche dominées par l’affaire des “Fourons”, à propos de laquelle un accord n’était atteint qu’en 1988.

A la veille de l’accord de la Saint-Michel de 1993 (la quatrième “réforme de l’Etat”) le VVB (selon un communiqué de presse du 13 avril 2007) faisait mention de six initiatives: une tribune libre dans De Standaard, des courriers de lecteur militants, un “appel urgent” appuyé par seulement 41 signatures, une lettre aux parlementaires néerlandophones, un meeting à Linkebeek en janvier 1993 et une caravane de voitures entre Hal et Vilvorde en 1993 également. Impressionnant, n’est-ce pas !? Même le Vlaams Belang constatait en 2004: “entre l’accord de la Saint-Michel de 1993 et l’année 2002, l’establishment a réussi à balayer sous le tapis autant que possible l’exigence de la scission de BHV. La presse ne prêtait pas davantage attention au thème.” (« Zwartboek Brussel-Halle-Vilvoorde », Bruxelles, 2004, p. 9). Même le mouvement “flamand” s’intéressait peu au dossier. Il n’y avait que sept initiatives jusqu’en 2002, parmi lesquelles deux articles de journal.

Ce n’était que quelques mois avant l’arrêt de la Cour d’Arbitrage et de façon orchestrée que l’agitation massive du mouvement “flamand” – soutenu par les bourgmestres de Hal-Vilvorde et  une résolution du parlement “flamand” de 2003 – a commencé. En 2004, lors de la promesse des partis “flamands” – d’abord au niveau national, ensuite au niveau régional – de scinder l’arrondissement “sans délai” et “sans concessions”, l’action fut pour la première fois accueillie favorablement. Néanmoins, le dossier n’empoisonnait pas encore la politique belge. Certes, il y avait des tensions politiques en mai et juin 2005 et un “presque accord” sur la scission de l’arrondissement, mais ensuite, le dossier était de nouveau mis au frigo pendant deux ans.

Après les élections de 2007 en revanche, le dossier fut constamment remis sur la table des négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement. Le dossier provoquerait même la chute du gouvernement en 2010. Bref, avancer que la politique belge a été empoisonnée pendant “cinquante années” par la question de BHV est un mensonge. En réalité, il s’agit tout au plus d’une période de dix ans, voire de cinq ans…

Maintenant que le butin est pratiquement emporté et afin de pouvoir formuler de nouvelles exigences communautaires, le professeur flamingant Bart Maddens avoue dans De Standaard (13.07.12) que la scission de BHV n’était pas le rêve ultime des nationalistes “flamands” – ce rêve étant évidemment la scission de la Belgique, ce qu’on peut lire en filigrane. Et Maddens confirme sans ambages : “D’abord, il n’est pas exact que la scission de BHV ait été une priorité absolue du Mouvement flamand pendant 50 ans. Il s’agissait plutôt d’une question dormante […] La réforme électorale des libéraux et des socialistes de 2002 […], a redynamisé ce dossier à moitié oublié et l’a placé en haut de l’agenda politique. L’arrêt de la Cour constitutionnelle de 2003 a créé une occasion rêvée pour le Mouvement flamand. C’était le moment pour marquer”. 

Voilà, une voix neutre qui confirme que la particratie et ses médias trompent la population belge!

Deuxième thèse mensongère : il fallait scinder BHV

Dans un article précédent, le B.U.B. a déjà expliqué de façon détaillée cette question (cliquez sur ce lien). Ci-dessous, nous en reprenons les lignes de force:

  • Nulle part dans la Constitution ni dans quelconque autre loi il est stipulé que les arrondissements bilingues en général et BHV en particulier ne peuvent exister ou doivent être scindés ;
  • Dans son arrêt 90/94, la Cour constitutionnelle (nommée à l’époque la Cour d’Arbitrage) a jugé que l’arrondissement électoral de BHV était conforme à la constitution;
  • En 2002, on a créé les circonscriptions provinciales pour les élections fédérales, sauf dans la province du Brabant flamand, où deux circonscriptions électorales continuaient à exister: BHV et Louvain ;
  • Le 26 mai 2003 (arrêt 73/03), la Cour d’Arbitrage de l’époque a décidé ainsi sur cette question: “En cas de maintien des circonscriptions électorales provinciales pour l’élection de la Chambre des représentants, une nouvelle composition des circonscriptions électorales de l’ancienne province de Brabant peut être accompagnée de modalités spéciales qui peuvent différer de celles qui valent pour les autres circonscriptions électorales afin de garantir les intérêts légitimes des néerlandophones et des francophones dans cette ancienne province. C’est au législateur et non à la Cour qu’il appartient d’arrêter ces modalités;
  • De plus, l’arrêt de la Cour ne concernait que les élections de la Chambre des représentants, non celles du Sénat ni celles du Parlement européen (et encore moins l’arrondissement judiciaire de BHV) ;
  • En juin 2010, des élections fédérales ont eu lieu sans la scission de BHV en dépit de l’allégation (absurde) de certains politiciens, éditorialistes, voire constitutionnalistes que c’était “impossible” d’organiser encore des élections. Le 6 juillet 2010, les parlementaires ont prêté serment confirmant ainsi que les élections s’étaient déroulées de façon constitutionnelle (voir notre texte à ce sujet).
  • Afin de s’aligner entièrement sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle, le législateur pouvait d’ailleurs: a) maintenir la situation actuelle moyennant une justification et l’inscrire dans la constitution (cette justification étant à l’heure actuelle appliquée aux communes à facilités, où les électeurs ont la possibilité de voter pour des listes bruxelloises); b) introduire une circonscription nationale ou, au moins, brabançonne; c) revenir aux circonscriptions arrondissementales; d) élargir la région bruxelloise.

BHV ne devait donc pas être scindé. De plus, cette scission ne changera rien au combat séparatiste des nationalistes “flamands” et “wallons”. Celui qui croit le contraire fait preuve d’une extrême naïveté. Bien au contraire, les ennemis de la Belgique se sentent maintenant réconfortés et formuleront de nouvelles exigences.

Toutefois, le 12 juillet 2012, le premier ministre Elio Di Rupo déclarait que l’on devait être fier de la scission de BHV. Est-on donc arrivé à ce point qu’un premier ministre de la Belgique trouve que les Belges doivent se réjouir d’une concession importante aux nationalistes “flamands”, d’une scission (partielle) de leur pays et d’une régression de l’égalité entre les Belges… ?

Troisième thèse mensongère: la réforme de l’Etat est une bonne chose pour la Belgique

Encore selon la particratie, la sixième réforme de l’Etat serait nécessaire pour restaurer les équilibres communautaires en Belgique. A nouveau, il s’agit d’un mensonge flagrant.

Cette thèse ne tient pas la route. Pour le constater, il suffit d’observer tout simplement le contenu de cette “réforme de l’Etat” :

1.    Les transferts de compétences (notamment en ce qui concerne le marché de l’emploi, les soins de santé, les allocations familiales, la mobilité et le transport, le droit immobilier, les institutions fédérales…) s’élevant à  un montant de 17 milliards d’euros renforcent les communautés et les régions, tout en affaiblissant de façon considérable l’Etat fédéral. Il est également important de remarquer que pour la première fois une partie substantielle de la sécurité sociale (15%) est scindée. L’AK-VSZ (le comité d’action pour une sécurité sociale “flamande”) le formulait ainsi: “la combinaison entre le budget et le contenu envisagés constitue un pas presque irréversible vers la défédéralisation totale des soins de santé.” (communiqué de presse du 28 juillet 2011).

2.  Cette réforme de l’Etat ne contient aucune refédéralisation, même pas celle de la compétence la plus insignifiante, comme les normes de bruit. Il n’y aura également pas de circonscription fédérale, pas de suppression de l’interdiction des listes bilingues à Bruxelles, pas de ratification de la Convention-Cadre pour la protection des minorités nationales… Pour tous ceux qui tiennent à la Belgique, il s’agit donc d’une capitulation totale.

3.  La réforme du Sénat part d’une vision confédéraliste et  correspond d’ailleurs à ce que la N-VA avait exigé pour la Chambre de Représentants dans son programme électoral (“La Chambre de Représentants est transformée en un parlement fédéré qui est composé de députés des entités fédérées”, programme de la N-VA de 2010, p. 36).

4.  La scission de l’arrondissement électoral de BHV prive la minorité francophone autour de Bruxelles de chaque droit électoral, sauf dans les communes à facilités. Et même celles-ci ne sont pas incorporées dans Bruxelles, contrairement à ce que l’on entend parfois. L’électeur  pourra cependant y choisir entre les listes du Brabant flamand et celles de Bruxelles. Comparons ceci au “presque-accord” de 2005: pas de scission de la circonscription électorale pour le Sénat, ni pour les élections européennes, un élargissement des compétences de la communauté “française” en périphérie et un droit d’inscription pour les listes bruxelloises à la Chambre dans 22 sur 35 communes…  De plus, la scission a pour conséquence que les Bruxellois néerlandophones perdront un siège parlementaire vu qu’ils ne bénéficieront plus de l’équilibre linguistique, dont l’existence de BHV fut une garantie.

5.  Le parquet de l’arrondissement judiciaire bilingue de BHV sera scindé et les tribunaux – qui sont encore bilingues à l’heure actuelle – seront “dédoublés”.  L’arrondissement judiciaire continuera à exister, tout comme les tribunaux francophones, qui sont compétents pour l’entièreté de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Déjà, les nationalistes « flamands » annoncent des actions contre ces concessions soi-disant inacceptables et ils ne s’arrêteront pas avant que cet arrondissement soit totalement scindé et  homogène, ce qui implique la suppression des communes à facilités.

En outre, les nationalistes “flamands » continueront leur lutte jusqu’à la destruction de l’Etat belge, quelles que soient les concessions qui leur sont faites. Chacun qui connaît un peu la politique belge, le sait. Les partis qui vantent maintenant la pacification communautaire, mentent. Et pour preuve, le soi-disant “ministre-président” “flamand” (CD&V) a déclaré le 11 juillet 2012 que la sixième “réforme de l’Etat” n’était qu’une phase intermédiaire vers une structure étatique “confédérale” (c.-à.-d. une union entre deux ou plusieurs Etats indépendants, ce qui implique le séparatisme).

6.  Enfin, l’autonomie fiscale des régions sera sensiblement augmentée. Jusqu’à présent les régions ne pouvaient encaisser que 6,75% de l’IPP. Ce montant sera relevé jusqu’à environ un tiers de l’IPP.

Par conséquent, cette réforme de l’Etat constitue un nouveau cadeau aux séparatistes anti-belges ainsi qu’aux fascistes de la Veillée de l’Yser, qui préparent déjà la suivante réforme. La réforme de l’Etat ne crée aucune accalmie politico-communautaire, au contraire. Elle ne fait qu’approfondir le système d’apartheid préparant ainsi la scission totale du pays. 

L’Etat belge se trouve considérablement affaibli, tant sur le plan des compétences, que sur celui des moyens financiers tandis que les structures bilingues sont davantage scindées ou “dédoublées”. De plus, l’unité entre les salariés belges est mis en péril par la scission de certaines institutions fédérales – et donc du personnel. Ainsi, on veut obliger les syndicats à s’adapter à la “nouvelle donne institutionnelle”.  

De surcroît, l’une des deux Chambres législatives (le Sénat) disparaît presque entièrement. En contrepartie, il n’y a aucun renforcement de l’Etat fédéral.

Cette “réforme de l’Etat” constitue donc – tout comme les cinq réformes précédentes – un pas important vers la scission de la Belgique, qui est souhaitée par la particratie nationaliste, mais non par la population.

Le fait que le mouvement “flamand” crache sur cet accord n’est qu’une manoeuvre habile pour exiger davantage de scissions.

Enfin, toutes les grandes réformes de l’Etat  (1980, 1998, 1993, 2001, 2012) ont été votées pendant la période des vacances lorsque la moitié des Belges sont en congé. Il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais d’un plan concocté par la particratie qui est bien consciente du caractère impopulaire de ces réformes et qui essaie donc de les réaliser dans le dos des Belges !

Quatrième thèse mensongère: la réforme de l’Etat est une défaite pour la N-VA 

C’est sans doute le mensonge le plus flagrant.

Il est évident que dans toute cette “réforme de l’Etat”, il n’y a rien qui ressemble à une défaite pour la N-VA ou les nationalistes « flamands » en général. Cependant, de façon rusée, les flamingants arrivent toujours à présenter chaque “réforme de l’Etat” comme une défaite abandonnant ainsi la sale besogne raciste aux partis traditionnels.  Que des partis soi-disant humanistes comme Ecolo, Groen, le CDH ou le CD&V tombent dans ce piège nationaliste dépasse l’entendement.

La différence entre les partis séparatistes comme la N-VA et les partis traditionnels, comme le CD&V, le SP.a ou l’OPEN VLD réside dans leur tactique: les premiers souhaitent éliminer la Belgique tout de suite tandis que les autres optent pour une approche progressive et acceptent éventuellement le maintien de la Belgique en tant que coquille vide, plus par peur de la réaction des Belges que par conviction politique. La rhétorique défaitiste sert uniquement à feindre un désaccord entre les deux courants. Toutefois, en réalité, ce sont les partis traditionnels qui exécutent le programme de la N-VA et celui du VB.

CONCLUSION: Pour le B.U.B., la coupe est pleine ! Cette tromperie collective et antibelge consistant en scissions et « réformes de l’Etat” (lisez: destruction de l’Etat) – qui, par ailleurs sont réalisées de façon inconstitutionnelle – est une honte pour notre démocratie et pour notre Etat de droit. La meilleure façon de s’y opposer est de voter dorénavant pour des listes bilingues et bien entendu en premier lieu pour celle du cartel BELG-UNIE! 

DE LEUGENS VAN DE PARTICRATIE OVER BHV EN DE STAATSHERVORMING

De B.U.B. vindt het onaanvaardbaar dat de particratie en haar slaafse media leugens verspreiden over de kwestie Brussel-Halle-Vilvoorde en de staatshervorming. Even een rechtzetting op een moment (12-13 juli 2012) dat het parlement zogezegd « eindelijk» zowel de tweetalige kieskring Brussel-Halle-Vilvoorde als het gelijknamig gerechtelijk arrondissement splitst (of om het helemaal kafkaïaans te maken, het gerechtelijk arrondissement Brussel, “ontdubbelt”).

Leugenachtige stelling 1: BHV verpest al 50 jaar de Belgische politiek

In feite was de agitatie rond het tweetalige kiesdistrict BHV erg sporadisch en quasi onbestaande tot aan het arrest van het Arbitragehof (thans: Grondwettelijk Hof) van 26 mei 2003 (zie punt 2). In 1959 was er een oproep van de flaminganten Herman Teirlinck en Stijn Streuvels tot de Kamer en de Senaat om de kieskring te splitsen. Daarna bleef het erg lang stil, ook na de “definitieve” vastlegging van de taalgrens in 1962-1963. Wel was er op 24 november 1974 een betoging in Halle waarbij de splitsing van de kieskring en een provincie Vlaams-Brabant geëist werd. De jaren 1970 en zeker de jaren 1980 werden vooral gedomineerd door de kwestie “Voeren”, waar pas in 1988 een akkoord over bereikt werd.

In de aanloop naar het Sint-Michielsakkoord van 1993 (de vierde “staatshervorming”) maakt de VVB (dit komt uit een veel later persbericht van 13 april 2007) gewag van zes initiatieven: een vrije tribune in De Standaard, een briefschrijfactie, een “dringende oproep” met slechts 41 ondertekenaars, een brief aan Nederlandstalige parlementsleden, een meeting in Linkebeek in januari 1993 en een autokaravaan van Halle naar Vilvoorde in datzelfde jaar. Dat was het dan ! Zelfs het Vlaams Belang stelde in 2004 vast: “tussen het Sint-Michielsakkoord van 1993 en 2002 is het establishment erin geslaagd om de eis voor de splitsing van BHV zoveel mogelijk onder de mat te vegen. Ook de pers besteedde aan het thema al te weinig aandacht.” (“Zwartboek Brussel-Halle-Vilvoorde”, Brussel, 2004, p. 9). Zelfs vanuit de « Vlaamse » beweging was er weinig aandacht voor het dossier (zeven initiatieven tot 2002, waaronder twee krantenartikels).

Pas enkele maanden vóór het arrest van het Arbitragehof begon de massale agitatie vanuit de « Vlaamse » beweging, gesteund door de burgemeesters uit Halle-Vilvoorde en een resolutie vanwege het “Vlaams” parlement (2003). Pas in 2004 vond deze actie echte weerklank, toen de “Vlaamse” partijen in de lente en zomer van dat jaar achtereenvolgens op regionaal en op federaal niveau beloofden de kieskring “onverwijld” en “zonder toegevingen” te splitsen. Toch “vergiftigde” het dossier op dat moment de Belgische politiek niet. In mei-juni 2005 waren er weliswaar politieke spanningen en een “bijna-akkoord” over de splitsing van het arrondissement, maar daarna verdwijnt het dossier alweer twee jaar in de koelkast.

Pas na de verkiezingen van 2007 lag het dossier quasi-permanent op de onderhandelingstafel voor de vorming van een nieuwe regering. In 2010 zou de regering erover vallen. Kortom, het is een leugen te stellen dat de Belgische politiek al “vijftig jaar” “vergiftigd” wordt door of “gebukt” gaat onder dit dossier. In werkelijkheid gaat het slechts om tien jaar, of zelfs vijf jaar…

Pas nu de buit grotendeels binnen is en uiteraard om nieuwe communautaire eisen te kunnen stellen, geeft de Vlaams-nationalistische academicus Bart Maddens in De Standaard (13.07.12) toe dat de splitsing van BHV eigenlijk niet de ultieme droom was van de Vlaams-nationalisten – dat is uiteraard de splitsing van België, maar dat zegt hij er niet in zoveel woorden bij.

En Maddens vervolgt openhartig: Om te beginnen klopt het niet dat de splitsing van BHV vijftig jaar lang een topprioriteit was voor de Vlaamse Beweging. Het was eerder een sluimerende kwestie […] Het is de paarse kieshervorming van 2002, […], die dit halfvergeten dossier tot helemaal boven aan de politieke agenda heeft gekatapulteerd. Het arrest van het Grondwettelijk Hof van 2003 creëerde een schijnbaar gemakkelijke doelkans voor de Vlaamse Beweging. Vanaf dan was het inderdaad een prioriteit om die bal binnen te trappen”. 

Zo hoort u eens uit onverdachte bron dat de particratie en hun media de Belgische bevolking beliegen !

Leugenachtige stelling 2: BHV moest gesplitst worden

Volgens de particratie moest BHV gesplitst worden omdat het Grondwettelijk Hof dit vroeg en omdat er zo een communautaire pacificatie zou komen. Niets is minder waar !

De B.U.B. heeft aan deze kwestie reeds een omstandig artikel gewijd (klik op deze link), waarvan we hier de krachtlijnen herhalen:

  • Nergens in de Grondwet of in een andere wet staat dat tweetalige arrondissementen in het algemeen en BHV in het bijzonder niet mogen bestaan of gesplitst moeten worden
  • In haar arrest 90/94 oordeelde het Grondwettelijk Hof (het toenmalige Arbitragehof) dat het kiesarrondissement BHV grondwettelijk is
  • In 2002 werden er voor de federale verkiezingen provinciale kieskringen ingevoerd, behoudens in de provincie Vlaams-Brabant, waar er twee kieskringen bleven bestaan: BHV en Leuven
  • Op 26 mei 2003 (73/03) oordeelde het toenmalige Arbitragehof als volgt over deze kwestie: “In geval van behoud van provinciale kieskringen voor de verkiezing van de Kamer van volksvertegenwoordigers, kan een nieuwe samenstelling van de kieskringen in de vroegere provincie Brabant gepaard gaan met bijzondere modaliteiten die kunnen afwijken van degene die gelden voor de andere kieskringen, teneinde de gewettigde belangen van de Nederlandstaligen en de Franstaligen in die vroegere provincie te vrijwaren. Het komt niet aan het Hof, maar aan de wetgever toe die modaliteiten nader te bepalen”.
  • Het arrest van het toenmalige Arbitragehof ging enkel over de verkiezingen voor de Kamer van Volksvertegenwoordigers, niet over die van de Senaat, noch over die voor het Europees Parlement (en al helemaal niet over het juridisch arrondissement BHV).
  • In juni 2010 werden er federale verkiezingen gehouden, zonder dat BHV gesplitst was, dit in weerwil van de (onzinnige) bewering van politici, opiniemakers en zelfs grondwetsspecialisten dat dit “onmogelijk” zou zijn. Op 6 juli 2010 legden de parlementairen hun grondwettelijke eed af, waardoor ze bevestigden dat de verkiezingen grondwettelijk waren (zie onze tekst daarover).
  • Om het arrest van het Grondwettelijk Hof meer expliciet na te leven kon de wetgever overigens: a) de huidige situatie behouden, met een verantwoording en die verantwoording in de Grondwet verankeren (diezelfde verantwoording wordt nu wél toegepast op de faciliteitengemeenten, waar kiezers de optie hebben om op Brusselse lijsten te stemmen); b) een nationale of minstens een Brabantse kieskring inrichten; c) terugkeren naar de arrondissementele kieskringen;  d) het Brussels gewest uitbreiden.

BHV moest dus helemaal niet gesplitst worden. Bovendien zal die splitsing niets veranderen aan de separatistische drang van de “Vlaams”- en “Waals”-nationalisten. Wie dat gelooft is wel heel erg naïef. De vijanden van België zullen zich integendeel gesterkt voelen en nog méér eisen stellen. Op 12 juli 2012 verklaarde premier Di Rupo dat “we” fier mogen zijn op de splitsing van BHV. Het is zover gekomen dat de eerste minister van België beweert dat de Belgen fier moeten zijn op een belangrijke toegeving aan de “Vlaams”-nationalisten, een (gedeeltelijke) splitsing van hun land en een achteruitgang van de gelijkheid van de Belgen…

Leugenachtige stelling 3: de staatshervorming is goed voor België

Nog volgens de particratie is een zesde staatshervorming nodig om het communautaire evenwicht in België te herstellen. Ook dit is een flagrante leugen.

Deze stelling snijdt geen hout. Om dat te bewijzen, volstaat het gewoon om te kijken naar de inhoud van de “staatshervorming”:

1. De bevoegdheidsoverdrachten (o.a. inzake de arbeidsmarkt, gezondheidszorgen, kinderbijslagen, mobiliteit en transport, vastgoedrecht, federale instellingen …) voor een bedrag van 17 miljard euro versterken de gemeenschappen en de gewesten op aanzienlijke wijze en verzwakken de federale staat. Belangrijk is ook dat er voor de eerste keer een belangrijk deel van de sociale zekerheid (15%) gesplitst wordt. Het AK-VSZ (actiecomité “Vlaamse” sociale zekerheid) meldde hierover: “Genoemd budget en inhoud samen zijn echter een zo goed als onomkeerbare stap in de totale overheveling van de gezondheidszorg naar de deelstaten.” (persbericht d.d. 28 juli 2011).

2. Deze staatshervorming bevat geen enkele herfederalisering, zelfs niet van de meest onbenullige bevoegdheid zoals de geluidsnormen. Er komt ook geen federale kieskring, geen opheffing van het verbod op tweetalige lijsten in Brussel, geen goedkeuring van het minderhedenverdrag… Voor al diegenen die aan België gehecht zijn, gaat het dan ook om een totale capitulatie.

3. De hervorming van de Senaat is op confederale leest geschoeid en komt overigens overeen met wat de N-VA in haar programma voor de verkiezingen voor de Kamer van Volksvertegenwoordigers eiste (“De Kamer van Volksvertegenwoordigers wordt omgevormd tot een bondsparlement dat uit afgevaardigden van de deelstaatparlementen bestaat”, N-VA programma 2010, p. 36).

4.  De splitsing van het kiesarrondissement BHV neemt elk electoraal recht van de Franstalige minderheid in de rand rond Brussel, behoudens in de faciliteitengemeenten, af. En zelfs die worden electoraal niet “bij Brussel ingelijfd”, zoals men hier en daar wel eens leest. De kiezer kan daar immers kiezen tussen lijsten in Vlaams-Brabant of in Brussel. Vergelijk dit met het “bijna-akkoord” van 2005: geen splitsing van de kieskring voor de Senaat noch voor de Europese verkiezingen, uitbreiding bevoegdheden Franse gemeenschap in de zes faciliteitengemeenten, inschrijvingsrecht in 22/35 gemeenten van BHV in Brussel voor de Kamer… Bovendien heeft de splitsing tot gevolg dat de Brusselse Nederlandstaligen verstoken zullen blijven van een zetel, daar ze niet meer zullen begunstigd worden door het taalkundig evenwicht, waarvan het bestaan van BHV de garantie was.

5.  Daarenboven wordt het parket van het tweetalig gerechtelijk arrondissement BHV gesplitst en worden de rechtbanken – die vandaag nog tweetalig zijn – “ontdubbeld”. Het gerechtelijk arrondissement blijft bestaan, net als Franstalige rechtbanken die in héél Halle-Vilvoorde bevoegd zijn. De Vlaams-nationalisten kondigen nu al acties aan tegen deze zgn. “onaanvaardbare toegevingen” en zullen niet rusten alvorens ook dit arrondissement volledig gesplitst en homogeen is, hetgeen ook een afschaffing van de faciliteitengemeenten betekent.

Overigens zullen de Vlaams-nationalisten nooit rusten tot de Belgische staat vernietigd is, hoeveel toegevingen men hun ook doet. Dat weet iedereen die ook maar iets weet van de Belgische politiek. De partijen die het nu hebben over een communautaire pacificatie, liegen. Overigens heeft de zgn. “Vlaamse” “minister-president” (CD&V) al op 11 juli 2012 al laten verstaan dat de zesde “staatshervorming” slechts een tussenstap is naar een “confederale” staatsinrichting (naar een bond van twee of meer onafhankelijke staten dus, hetgeen separatisme impliceert).

6.    Tenslotte wordt de fiscale autonomie van de gewesten gevoelig verhoogd. Tot op heden mochten de gewesten slechts 6,75% van de personenbelasting innen. Dat bedrag wordt opgetrokken tot ongeveer 1/3de van de federale personenbelasting.

Deze staatshervorming is dan ook opnieuw een cadeau aan de anti-Belgische separatisten en de fascisten van de Ijzerwake, die nu al de zevende staatshervorming aan het voorbereiden zijn. Deze staatshervorming schept geen minuut politiek-communautaire rust, wel integendeel. Ze bouwt het apartheidssysteem alleen maar verder uit met de uiteindelijke splitsing van België als doel.

De Belgische staat wordt aanzienlijk verzwakt, zowel op het vlak van bevoegdheden als van financiële middelen, terwijl tweetalige structuren verder gesplitst of “ontdubbeld” worden. Door de splitsing van bepaalde federale instellingen – en dus van het personeel – komt bovendien de eenheid tussen de Belgische werknemers in het gedrang, waardoor men de vakbonden wil dwingen om zich aan te passen aan de “nieuwe institutionele realiteit”. 

Eén van de twee wetgevende Kamers (de Senaat) verdwijnt bovendien bijna volledig. Daartegenover staat geen enkele versterking van de federale staat.

Deze “staatshervorming” is – net als de vijf voorgaande – gewoon een nieuwe belangrijke stap naar de splitsing van België, die gewenst is door de nationalistische particratie, maar niet door de bevolking.

Het feit dat de “Vlaamse” beweging dit akkoord uitspuwt, is slechts een handig afleidingsmanoeuvre om nog méér splitsingen te eisen.

Tenslotte werden alle grote staatshervormingen (1980, 1998, 1993, 2001, 2012) tijdens de vakantieperiode gestemd, wanneer de helft van de Belgen op vakantie zijn. Dat is geen toeval, maar opzettelijk gedaan. De particratie weet immers hoe onpopulair die hervormingen zijn en probeert ze dan ook zoveel mogelijk en op laffe wijze achter de rug van de Belgen af te wikkelen !

Leugenachtige stelling 4: de staatshervorming is een nederlaag voor de N-VA 

Dit is werkelijk de grootste leugen van allemaal.

In heel de “staatshervorming” staat uiteraard niets dat een “nederlaag” is voor de N-VA of de (Vlaams-)nationalisten in het algemeen. Nochtans slagen de flaminganten er telkens op sluwe wijze in om elke “staatshervorming” als een nederlaag af te schilderen. Zo knappen de traditionele partijen het vuile, racistische werk voor hen op. Dat zelfs zogezegde humane partijen als Groen, Ecolo, CD&V of CDH in deze nationalistische val trappen, grenst aan het ongelooflijke.

Het verschil tussen een separatistische partij als de N-VA en een “traditionele” partij zoals CD&V, SP.a of OPEN VLD is vooral tactisch: de ene wil in één klap België afschaffen, de andere gaat voor een stapsgewijze aanpak, waarbij er eventueel nog een zekere bekommernis is om België als een lege schelp te laten verder bestaan, meer uit angst voor de reactie van de Belgen dan uit politieke overtuiging. De retoriek over “nederlagen” dient uitsluitend om een schijn van onenigheid op te houden tussen beide stromingen. Het programma van de N-VA en het VB wordt immers stelselmatig door de traditionele partijen uitgevoerd.

CONCLUSIE: Voor de B.U.B. is de maat vol. Dit collectief en anti-Belgisch bedrog van splitsingen en “staatshervormingen” (lees: staatsafbraak) – die, terloops gezegd, verwezenlijkt worden door opeenvolgende grondwetsschendingen –  is een aanfluiting van onze democratie en een schande voor onze rechtstaat. De beste manier om hiertegen te protesteren is door voortaan alleen nog op tweetalige partijen te stemmen en in de eerste plaats uiteraard op de kartellijst BELG-UNIE !