RAPPORT FRANÇAIS SUR LA BELGIQUE: OBSERVATIONS – FRANS RAPPORT OVER BELGIË: BEDENKINGEN

RAPPORT  FRANÇAIS SUR LA BELGIQUE: OBSERVATIONS

C’est un secret public que la France s’intéresse à la politique interne belge depuis belle lurette. Les raisons seront exposées de manière plus détaillée plus tard dans un article.

Un rapport que la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale française a rédigé en février 2012 est entièrement consacré à la situation politique belge. Pour cette raison, une délégation française fut envoyée à Bruxelles. Le résultat est un ouvrage volumineux de 100 pages, écrit à l’occasion des événements politiques qui se sont déroulés dans la période de 2007 à 2011. Il est intéressant d’examiner son contenu. Dans les médias (inféodés au régime) vous n’allez rien trouver à ce sujet.

I.  Les causes de la crise communautaire belge

Le document commence par une introduction historique précise qui rejette la théorie que la Belgique serait un “Etat artificiel” et va à la recherche des racines de la crise belge.                        

Selon les Français il y en a trois:

1) Des clivages profonds dans la société belge. Le principal est, selon le rapport, l’image des politiciens et des éditorialistes selon laquelle la Belgique serait composée de deux sociétés différentes. Selon Bart De Wever – une des personnes interrogées – la France serait un cas d’école d’un État-Nation réussi (De Wever serait-il tout d’un coup en faveur de l’éradication des langues régionales, comme cela s’est produit en France?) et la Belgique un “échec total”. Le rapport mentionne la division des médias, des partis et – en effet, non négligeable – celle du sport. Les lignes de fracture, selon le texte, se sont construites lors des événements du passé: la collaboration, la grève de l’hiver 1960-1961, « Leuven Vlaams » … Le rapport français indique le conflit linguistique, aujourd’hui devenu purement symbolique – les Fourons, BHV, la circulaire Peeters, … – comme un fondement irrationnel des contradictions. La question linguistique, presque aussi ancienne que la création du Royaume de Belgique est ensuite abordée. Ici aussi la précision historique est importante, mis à part quelques détails. A juste titre, le document souligne que le mouvement flamand n’était pas anti-belge (mais cache qu’il était pro-belge). Le revirement anti-belge d’une grande partie du mouvement flamand au cours de la Première Guerre mondiale n’est pas mentionné.

Le rapport épingle ensuite que l’actuel conflit (mieux: le conflit politique et plus précisément particratique) s’est déplacé vers les domaines socio-éconmiques. Nous lisons dans ce document que des raisons objectives expliquent le retard économique de la “Wallonie” depuis les années 1960, mais celles-ci  ne seraient pas reconnues par l’opinion publique flamande et certes pas par les élites politiques de cette partie du pays. Le rapport y voit la source des dérives autonomistes régionales et communautaires. Constamment, pour préserver leur bien-être, les dirigeants « flamands » réclament le transfert de compétences du niveau fédéral vers les entités fédérées.

2) La seconde origine de la présente crise réside, selon le rapport, dans les institutions elles-mêmes: complexes, avec un imbroglio de compétences malgré un système d’imposition plus ou moins unitaire. A la base de ce système, issu de tant  compromis, on retrouve des revendications nationalistes et régionalistes. Les caractéristiques confédérales du fédéralisme à la belge sont également évoquées à juste titre.

3) La dernière cause est l’érosion du système des partis traditionnels mis sous pression par la N-VA. Les partis traditionnels eux-mêmes en portent une part de responsabilité, eux qui durant des décennies ont prononcé des discours ou adopté des comportements radicalement communautaristes. “La N-VA profite tout d’abord d’une radicalisation générale du discours flamand sur les enjeux communautaires, qui en accroît la légitimité et ouvre un espace à l’expression de revendications plus poussées que celles qui sont portées par les partis traditionnels.” Il est remarquable que De Wever confiait aux Français qu’il ne souhaitait l’indépendance de la « Flandre » que si l’Europe était renforcée. Ainsi est-il en faveur du maintien de la Belgique, fût-elle comme conquille vide, mais bon… Nous ne voyons pas bien comment la fierté britannique chez un vrai nationaliste écossais ou la fierté espagnole d’un nationaliste basque puisse être si grande qu’il ferait dépendre d’un renforcement européen le sort de sa petite “nation”. Le rapport français met aussi le doigt sur le paradoxe que constitue la différence entre la N-VA et ses électeurs, dont à peine 17% sont séparatistes.

Dans ce rapport intéressant et objectif, on aperçoit clairement en filigrane les trois causes des problèmes politico-communautaires, que le B.U.B. a déjà décrites dans son livre: le nationalisme, le fédéralisme ainsi que la parti- et la médiacratie. Les différences socio-économiques ne sont guère que des arguments fallacieux des séparatistes.

II. Situation actuelle

La seconde partie du document analyse les accords gouvernementaux sur la réforme de l’Etat. On en examine d’abord les phases chronologiques. D’abord, on explique le volet BHV pour ensuite aborder les transferts de compétences. Quant aux scission dans le domaine de la mobilité, l’analyse se montre très critique eu égard à son caractère anti-européen:   “A une époque où les États tentent, sous l’impulsion de l’Union européenne, de progresser vers une certaine harmonisation normative en vue de favoriser l’approfondissement du marché unique, ce fractionnement programmé de l’espace normatif belge peut susciter des questions”.

Sont abordés aussi la nouvelle loi de financement et la réforme du bicaméralisme. Une moindre importance est accordée au domaine socio-économique, sans doute parce que c’est moins pertinent. Les conclusions sont intéressantes: (1) les politiciens contactés par les Français estiment que l’actuelle réforme de l’Etat ne serait certainement pas la dernière; (2) certains politiciens ont confié à la délégation française leur crainte de la fin de la Belgique (à laquelle ils contribuent néanmoins); (3) la soi-disant “Flandre” (lire: les politiciens flamingants) s’érige de plus en plus en Etat-nation et s’arroge même la commémoration de la Première Guerre Mondiale (voir notre texte à ce sujet); (4) Le nationalisme n’est pas le seul apanage des partis séparatistes : Les partis traditionnels semblent publiquement plus attachés au maintien de la Belgique, mais peuvent se comporter comme s’ils souhaitaient sa disparition et cultivent parfois une certaine ambiguïté quant à leur vision du pays. ;  (5) la restauration d’un espace politique national reste pour l’instant hypothétique (les politiciens et les éditorialistes s’opposent à un referendum et une circonscription électorale fédérale n’arrive pas à se concrétiser,…); (6) la Belgique garde malgré tout des traits d’union solides, comme la monarchie, Bruxelles et surtout la volonté de la population dont seulement 15 à 20% souhaitent la scission du pays, ce que conforte les Français dans leur thèse que l’avenir de la Belgique en tant qu’Etat est assuré…

Néanmoins, les médias ont mis en exergue le fait que le rapport stigmatise la méthode “fasciste” de l’autorité “flamande”. Dans le passé, le B.U.B a déjà démontré le caractère néo-fasciste de cette autorité (inconstitutionnelle). Pourtant, la notion de fascisme ne figure pas dans le texte écrit, mais fut énoncé comme étant le point de vue de Jacques Miard (RPR-UMP) émis au sein de la Commission des Affaires Etrangères du Parlement. Ci-après sa vision :

“[la Belgique] [est] une nation artificielle (sic) voulue par les Anglais (sic). La Wallonie est une population celtique (sic) qui, en 1815, après le Congrès de Vienne, s’est retrouvée dans le giron des Pays-Bas. […] J’ai assisté à un congrès du mouvement rattachiste. Cette idée n’est pas encore très répandue mais figurez-vous que des maires de communes françaises limitrophes de la Wallonie avaient été invités et déclarèrent que si le rattachement avait un jour lieu, ils demanderaient à rejoindre la Wallonie devenue française. Je souhaite aussi dénoncer certaines méthodes fascistes utilisées, aujourd’hui, en Flandre, s’agissant notamment de la langue. […] En tout cas, ça fait 30 ans que les rapports de fin de mission des ambassadeurs de France en Belgique nous disent que « la Belgique n’existe plus ». La question que l’on doit se poser, c’est : que fera la France ? Ignorer le problème ou accepter [lire: annexer] la Wallonie, quand bien même ça ne plairait pas au Royaume-Uni ? […] Quoiqu’il en soit, la Belgique est condamnée, c’est une construction artificielle qui ne tiendra pas et la seule question qui compte c’est comment la France traitera ce problème”.

Il nous semble qu’un parlementaire qui classifie des soi-disant “peuples” sur base d’un critère ethnique et imaginaire et qui plaide pour une annexation de certains territoires est très mal placé pour accuser les autorités d’autres territoires de mener une politique “fasciste” (bien que cette critique ne soit pas injuste dans ce cas). Il est également frappant que la presse du régime dirigée par les nationalistes « flamands » s’intéresse surtout à ce qui ne se trouve pas dans le rapport et qu’ainsi, il entend passer sous silence le contenu du rapport qui est d’ailleurs assez objectif et correcte à l’égard de la population belge.  Comment peut-on dès lors encore considérer la presse belge comme objective? Où est resté l’honneur professionnel des journalistes “belges”?

Conclusion: La France s’intéresse à la politique belge et le rapport français est plus objectif que la plupart des textes produits par la politique anti-belge.   La classe politique “flamande” ne s’intéresse apparremment pas au fait que l’image de leur région est déterminée par des rapports de ce type (et non par des chartes médiévales sur des entités et des peuples fictifs). De plus, les politiciens anti-belges se caractérisent par leur hypocrisie sans bornes. La N-VA et la CD&V ont notamment demandé des excuses au wallingant extrémiste Flahaut qui s’était plaint auprès des agents français de la “flamandisation de l’appareil étatique” et de la non-nomination des trois bourgemestres en périphérie bruxelloise. Mais le président du plus grand parti du pays, un certain Bart De Wever, ne doit “évidemment” pas s’excuser pour sa propagande anti-belge!

Il serait également indiqué que l’ambassadeur français en Belgique soit invité à s’expliquer sur l’ingérence illicite de son pays dans un pays voisin et ami. Imaginez-vous que l’on débatte au parlement allemand sur le futur de la Pologne, un pays sans doute artificiel.

Le fait que des tels rapports n’émeuvent pas “nos” politiciens souligne de nouveau leur manque d’attachement à la Belgique. Mais cela, on le savait déjà.

 

FRANS RAPPORT OVER BELGIË: BEDENKINGEN

Het is een publiek geheim dat Frankrijk sedert jaar en dag geïnteresseerd is in de Belgische binnenlandse politiek. De redenen daarvoor zullen we later op omstandige wijze in een artikel uiteenzetten.

Een rapport dat de Commissie Buitenlandse Zaken van de Franse Assemblée Nationale in februari 2012 opstelde is geheel gewijd aan de Belgische politieke situatie. Daarvoor werd een Franse afvaardiging naar Brussel gestuurd. Het resultaat is een lijvig werkstuk van zo’n 100 bladzijden, geschreven n.a.v. de politieke gebeurtenissen in de periode 2007-2011. Het is interessant om na te gaan wat de inhoud is. In de regimemedia zal u er alvast niets over vernemen.

I.  Oorzaken van de Belgische communautaire crisis

Het werkstuk begint met een accurate historische inleiding, die de theorie verwerpt dat België een “artificiële staat” zou zijn en gaat op zoek naar de dieperliggende oorzaken van de Belgische crisis.

Volgens de Fransen zijn er dat drie:

1) Diepe breuklijnen in de Belgische samenleving. De belangrijkste daarvan is, volgens het rapport, het beeld bij politici en opiniemakers als zou België samengesteld zijn uit twee verschillende samenlevingen. Volgens Bart De Wever – één van de ondervraagden – is Frankrijk het grootste succes van de natiestaat (is De Wever dan plots voorstander van de uitroeiing van regionale talen, zoals in Frankrijk gebeurde?) en België een “totale mislukking”. Het rapport maakt gewag van de splitsing van de media, van de partijen en – inderdaad niet onbelangrijk – van de sport. De breuklijnen, zo gaat de tekst verder, worden bestendigd door gebeurtenissen in het verleden: de collaboratie, winterstaking van 1960-1961, “Leuven Vlaams”… Het Frans rapport vermeldt het taalconflict, dat vandaag al een hele tijd louter symbolisch geworden is – Voeren, BHV, de omzendbrief Peeters… – als een irrationele grond voor tegenstellingen. De taalkwestie, bijna even oud als het ontstaan van het Koninkrijk België wordt daarop omstandig besproken. Ook hier valt de historische precisie op, zij het op enkele details na. Terecht wordt in dit verhaal benadrukt dat de Vlaamse Beweging niet anti-Belgisch was (maar verzwegen dat ze pro-Belgisch was). De anti-Belgische ommezwaai van een groot deel van de Vlaamse beweging tijdens de Eerste Wereldoorlog wordt wel niet vermeld.

Terecht wordt in het document opgemerkt dat het huidige “conflict” (beter gezegd: politiek of zelfs particratisch conflict) zich verplaatst heeft naar het sociaal-economische domein. Voor de economische achteruitgang van “Wallonië” sedert de jaren 1960 zijn er objectieve verklaringen, zo lezen we, maar die zouden niet volstaan voor de “Vlaamse” publieke opinie en zeker niet voor de politieke elite van dit landsdeel. Het rapport ziet daarin de oorzaak van het regionalistische en communautaristische autonomiestreven. Immers, om zijn welvaart te beschermen vraagt de “Vlaamse” elite bevoegdheidsoverdrachten van het federale niveau naar de “deelstaten”.

2) De tweede oorzaak van de huidige crisis ligt volgens het rapport bij de instellingen zelf: die zijn immers complex en gekenmerkt door een ingewikkelde bevoegdheidsverdeling enerzijds en een min of meer unitair belastingssysteem anderzijds. Aan de basis van dit systeem, dat ontstaan is uit meerdere compromissen, liggen nationalistische en regionalistische revendicaties. De nadruk wordt ook (terecht) gelegd op de confederale kenmerken van het Belgische federalisme.

3) De laatste oorzaak is het traditionele partijensysteem dat onder druk van de N-VA erodeert. De oorzaak daarvan ligt ook bij de traditionele partijen zelf die gedurende een decennium een radicaal communautair discours voerden en voeren. “De N-VA profiteert in de eerste plaats van een radicalisering van het “Vlaamse” betoog omtrent wat er op communautair vlak op het spel staat, hetgeen de legitimiteit van de partij vergroot en de deur opent voor de uitdrukking van radicalere eisen dan die van de traditionele partijen.”. Merkwaardig genoeg vertrouwde De Wever de Fransen toe dat hij enkel voor “Vlaamse” onafhankelijkheid was, indien Europa versterkt zou worden. Zoniet was hij voor het behoud van België, weliswaar als een lege doos, maar toch… We zien niet in dat het Brits bewustzijn bij een Schots nationalist of het Spaans bewustzijn bij een Baskische nationalist nog zo groot zou zijn dat hij het lot van zijn “natie” van Europa zou laten afhangen! Het Frans rapport legt ook de klemtoon op de kloof tussen het doel van de N-VA en zijn kiezers, waarvan slechts 17% separatisten zijn.

In dit interessant en verrassend objectief Frans verslag bemerken we “en filigrane” duidelijk de drie oorzaken van de politiek-communautaire problemen die de B.U.B. in zijn boek beschreven heeft: nationalisme, federalisme en parti-/mediacratie. De sociaal-economische verschillen zijn louter een “argument” van de separatisten.

II. Huidige situatie

Het tweede deel van het document werpt een blik op het regeerakkoord over de nieuwe “staatshervorming”. Van dat akkoord worden eerst alle fasen chronologisch overlopen. Eerst wordt het luik-BHV uit de doeken gedaan om vervolgens over te gaan tot het luik bevoegdheidsoverdrachten. Bij de splitsingen op het vlak van mobiliteit lezen we overigens een zeer terechte kritiek op het anti-Europees karakter van de versnippering van bevoegdheden: “In een tijd waar staten, onder impuls van de Europese Unie, een zekere normatieve harmonisering proberen na te streven, met het oog op een verdieping van de eenheidsmarkt, kan die op handen staande versnippering van de Belgische normatieve ruimte vragen oproepen”. Ook de nieuwe financieringswet en de hervorming van het bicameralisme worden besproken. Aan het sociaal-economische luik werd minder aandacht besteed, ongetwijfeld omdat het ook minder terzake doet.

De besluiten zijn interessant: (1) de politici met wie de Fransen spraken, gaven te kennen dat deze staatshervorming zeker niet de laatste zou zijn; (2) verscheidene politici vertrouwden de Franse delegatie hun vrees toe m.b.t. het einde van België (waaraan ze dus zelf medeplichtig zijn); (3) het zgn. “Vlaanderen” (lees: de flamingantische politici) werpt zich meer en meer op als een natiestaat en eist zelfs de herdenking van Wereldoorlog I op (zie ook onze tekst daaromtrent); (4) Het nationalisme is niet alleen een zaak van de openlijk separatistische partijen: De traditionele partijen schijnen naar buiten toe meer gehecht te zijn aan het behoud van Belgë, maar kunnen zich gedragen alsof ze de verdwijning ervan wensen en koesteren soms een zekere dubbelzinnigheid inzake hun visie op de staat”.(5) de heropbouw van een nationale politieke ruimte blijft momenteel hypothetisch (de politici en opiniemakers zijn tegen referenda, een federale kieskring is er vooralsnog niet gekomen…); (6) België blijft ondanks alles over stevige bindmiddellen beschikken zoals de monarchie, Brussel en vooral de wil van de bevolking waarvan slechts 15 tot hooguit 20% de splitsing van België wenst, een gegeven waardoor men in Parijs meent dat de toekomst van België als staat verzekerd is…

In de media lazen we dat het rapport gewag maakte van de “fascistische” methoden die de “Vlaamse” overheid aanwendt. In het verleden heeft de B.U.B. reeds op het neo-fascistische karakter van deze (ongrondwettelijke) instantie gewezen. Nochtans staat de notie van fascisme niet in het verslag zelf ingeschreven, maar was het een visie die in de Commissie Buitenlandse Zaken van het parlement geuit werd door Jacques Myard (RPR-UMP). We geven hieronder zijn stelling weer:

“[…] België, […] [is] een artificiële natie (sic), gewild door de Engelsen. Wallonië heeft een Keltische bevolking (sic) die in 1815 onder de heerschappij van het Verenigd Koninkrijk der Nederlanden gekomen is. […] Ik heb een rattachistische bijeenkomst bijgewoond. Deze beweging is nog niet wijdverspreid, maar stelt u zich voor dat burgemeesters van Franse gemeenten die aan “Wallonië” grenzen uitgenodigd waren en zouden verklaren dat, eens de aansluiting werkelijkheid zou zijn geworden, zij bij een Frans geworden “Wallonië” zouden willen horen. Ik wens eveneens bepaalde fascistische methoden aan te klagen, die vandaag in “Vlaanderen” gehanteerd worden, met name op taalgebied. […] Hoe dan ook, sedert dertig jaar delen rapporten van Franse ambassadeurs die hun missie in België beëindigd hadden ons mede « dat België niet meer bestaat». De vraag die we ons moeten stellen is: wat zal Frankrijk doen? Het probleem negeren of “Wallonië” aanvaarden [lees: annexeren], hoewel dat het Verenigd Konkrijk niet zou behagen. […] Hoe dan ook is België veroordeeld, het is een kunstmatige constructie die het niet zal uithouden. De enige vraag die telt is hoe Frankrijk dit probleem zal behandelen”.



Het schijnt de B.U.B. toe dat een parlementair die zogenaamde “volkeren” indeelt op basis van denkbeeldige etnische kenmerken en pleit voor de annexatie van gebiedsdelen, bijzonder slecht gesplaatst is om overheden van andere gebiedsdelen “fascistisch” te noemen (hoewel die beoordeling hier niet onterecht is). Het valt tevens op dat de door flaminganten geleide regimepers vooral oog heeft voor wat er niet in het verslag staat en zo de ware en overigens redelijk objectieve en correcte inhoud ervan aan de Belgische bevolking wil verzwijgen. Hoe kan men dan nog spreken van een objectieve pers in België? Waar is de beroepseer van de “Belgische” journalisten?

Besluit: Frankrijk interesseert zich voor de Belgische politiek en het Franse rapport is objectiever dan de meerderheid van de geschriften die de anti-Belgische politiek voortbrengt. De “Vlaamse” politieke klasse schijnt er zich ondertussen niet om te bekommeren dat het imago van hun regio wél bepaald wordt door dit soort rapporten (en niet door middeleeuwse charters over denkbeeldige entiteiten en volkeren).


De anti-Belgische politici kenmerken zich bovendien door hun mateloze hypocrisie. Zo vroegen N-VA en CD&V excuses aan de extremistische wallingant Flahaut die aan de Franse agenten de “vervlaamsing van het staatsapparaat” en de niet-benoeming van de drie burgemeesters in de Brusselse rand aanklaagde. Maar de voorzitter van de grootste partij van het land, een zekere Bart De Wever, moet zich “uiteraard” niet excuseren voor zijn anti-Belgische propaganda!

Het zou tevens gepast zijn dat de Franse ambassadeur in België op het matje geroepen wordt voor de ongeoorloofde inmenging van zijn land in een bevriend buurland. Stel je voor dat het Duitse Parlement zou debatteren over de toekomst van het ongetwijfeld artificiële Polen.

Het feit dat zulke rapporten “onze” politici niet beroeren, onderstreept nogmaals dat ze niets om België geven. Maar dat wisten we al.