30 ANS DE REGION WALLONNE – 30 JAAR WAALS GEWEST

30 ANS DE REGION WALLONNE: L’HISTOIRE D’UN ECHEC

Ce n’est pas la Belgique qui se bat pour sa survie, mais la particratie nationaliste en développant des structures d’apartheid, voire des projets de science-fiction, appelés « plans B ». Le plus grand projet réalisé par elle jusqu’ici est sans doute le fédéralisme linguistique, introduit sans consultation populaire en 1970 et développé depuis lors par les réformes de l’Etat successives. Le système est unique au monde et a pour but de compartimenter le peuple belge en le mettant dans une case linguistique. Ce système fait fi de toutes les règles d’efficacité, de maîtrise des coûts ou d’histoire sociologique. Il oppose les Belges du nord à ceux du sud et vice verse sur la base de communautés et de régions ayant comme limites les frontières dites linguistiques. C’est en 1980 que notamment la région « wallonne » a vu le jour, soi-disant pour sauver l’économie du sud du pays et pour mieux faire fonctionner la Belgique. Trente ans plus tard, le bilan de cette politique nationaliste est pourtant dramatique.

En effet, la « Wallonie » n’existe pas réellement. Il s’agit d’une invention intellectuelle du mouvement wallon créé à la fin du 19ième siècle en opposition au mouvement flamand en réaction au mouvement flamand ainsi qu’aux nouvelles lois linguistiques qui virent le jour à cette époque. Le mouvement wallon est né à Gand et s’occupait de la défense de la langue française et non de la langue wallonne, qui est actuellement presque morte. Cela prouve que ce mouvement n’avait rien de « wallon », mais qu’il avait pour but de défendre la francophonie en Belgique. Plus tard, le mouvement wallon s’est concentré sur le sud du pays. Un certain Jules Destrée, notoire antisémite, déclara en 1912 dans une lettre au Roi qu’il n’y aurait en Belgique que des « Flamands » et des « Wallons ». Quelques politiciens nationalistes répèteraient ce mensonge bien plus tard, jusqu’à ce jour…

Pendant de longues périodes, le mouvement « wallon » était dormant, surtout entre les deux guerres mondiales. Il a été fort ravivé par le national-socialiste Léon Degrelle (voir la photo ci-dessus; source inconnue) pendant la deuxième guerre mondiale. Ce nazi créa la légion wallonne et parlait de la nation « wallonne » comme certains politiciens le font toujours aujourd’hui.

Ce mouvement ultra-minoritaire a encore connu un certain regain d’enthousiasme après la deuxième guerre mondiale en 1945 lorsque le congrès wallon choisissait l’option de l’attachement de la « Wallonie » à la France. Dans les années 60, le nationaliste et socialiste, André Renard, prônait le fédéralisme régional et jeta les bases du détricotage linguistique de la Belgique. C’est parce qu’il avait en face de lui le mouvement flamand et parce qu’il pouvait s’appuyer sur un courant socialiste fort présent dans le sud du pays en opposition à l’église catholique qui dominait le nord, que le mouvement nationaliste wallon a réussi à réformer l’Etat belge en profondeur, faisant habilement usage de l’adage « diviser pour mieux régner ».

Les socialistes nationalistes comme André Cools, Guy Mathot, Guy Spitaels et Philippe Moureaux ont pris le relais du mouvement dans les années 70 et 80 en scindant le parti socialiste sur base linguistique et en obtenant une autonomie accrue pour leur région wallonne. André Cools a été abattu par balles en 1991 lors d’un règlement de compte au sein du milieu maffieux dont il faisait partie. Guy Mathot fut inculpé dans l’affaire Agusta en 1994, mais n’a jamais été condamné. Guy Spitaels a été condamné à deux ans de prison en 1998 dans la même affaire.

Le mouvement wallon a toujours été un mouvement sectaire tout comme le mouvement flamand. Lors de ses congrès de 1905 à 2009, il ne réunissait chaque fois que quelques centaines de nationalistes, mais ceux-ci étaient souvent parlementaires, ce qui donna l’impression d’un mouvement important. C’est par sa collaboration efficace avec le mouvement flamand et par son emprise dictatoriale sur la politique du sud du pays, qu’il a réussi à se maintenir et à s’approprier un pouvoir totalement disproportionné par rapport à son influence dans la population des Belges du sud.

Aujourd’hui, ce mouvement est cependant moribond. Son congrès en 2009 n’arrivait plus à réunir plus que 150 personnes ( !), malgré le battage médiatique et les énormes subsides publics pour promouvoir artificiellement le sentiment « wallon ».

Toutefois, des politiciens nationalistes comme Rudy Demotte, le « ministre-président » de la région wallonne ainsi que d’autres politiciens du PS, d’Ecolo et récemment aussi du CDH (dont les bourgmestres de Namur et de Charleroi, respectivement Jacques Etienne et Jean-Jacques Viseur) souhaitent, totalement dans la ligne du fédéralisme linguistique, raviver le nationalisme wallon comme si c’était la chose la plus normale du monde. Ils devraient pourtant savoir que le nationalisme n’est jamais innocent et qu’il sert à opposer un groupe à un autre groupe. On a vu en ex-Yougoslavie à quelles catastrophes humaines cela peut mener…

En revanche, la Belgique a besoin d’une profonde réforme unitariste et non nationaliste. Les structures anti-belges et bureaucratiques de la région wallonne coûtent très cher et forment le nid idéal pour la corruption tout en bipolarisant les conflits politico-communautaires à la grande joie des nationalistes flamands. De plus, la région wallonne n’a pas permis de tirer le sud de la Belgique du gouffre financier et économique par un manque évident de solidarité économique entre le nord et le sud du pays. Arrêtons dès lors de gaspiller l’argent du contribuable et de diviser la Belgique. Supprimons la région wallonne et revenons-en à une Belgique unitaire et bi-, voire trilingue, basée sur les 9 provinces historiques, la seule solution pour sortir du marasme institutionnel tout en démontrant les intentions européennes et humanistes des Belges. Pour le fédéralisme belge vaut le même constat que pour les régimes communistes en Europe de l’est : « Die kommunistische Herrschaft musste an irgendeinem Punkt scheitern, da sie nie erfolgreich war ». En d’autres termes, les systèmes inadaptés disparaissent toujours.

30 JAAR WAALS GEWEST: HET VERHAAL VAN EEN MISLUKKING

Het is niet België dat vecht om te overleven, maar wel de nationalistische particratie, die daarvoor apartheidsstructuren en zelfs science-fictionplannen uitwerkt. De zogenaamde “plannen B”. Het grootste plan dat door haar totnogtoe werd uitgewerkt is zonder twijfel het taalfederalisme, dat in 1970 zonder volksraadpleging werd ingevoerd en sindsdien door opeenvolgende staatshervormingen ontwikkeld werd. Het systeem is uniek in de wereld en heeft tot doel het Belgisch volk op te delen door het in taalhokjes onder te brengen. Dit systeem trekt zich niets aan van de regels van efficiëntie, kostbeheersing en sociologische geschiedenis. Het hitst de Noord-Belgen op tegen de Zuid-Belgen en omgekeerd. Het is in 1980 dat ondermeer het “Waals” gewest werd gecreëerd, zogezegd om de economie van het zuiden te redden en om België beter te laten werken. 30 jaar later is de balans van deze nationalistische politiek nochtans dramatisch.

“Wallonië” bestaat immers niet echt. Het is een intellectuele uitvinding van de Waalse beweging van het einde van de 19de eeuw als reactie op de “Vlaamse” beweging en de nieuwe taalwetten van toen die het Nederlands beschermden. De Waalse beweging is in Gent ontstaan en hield zich bezig met de verdediging van de Franse taal en niet van de Waalse taal, die momenteel bijna uitgestorven is. Dat bewijst dat die beweging niet “Waals” was, maar dat zij diende om de francofonie in België te verdedigen. Later heeft de Waalse beweging zich op het zuiden van het land toegelegd. Een zekere Jules Destrée verklaarde in 1912 in een brief aan de Koning dat er in België alleen maar “Vlamingen” en “Walen” zouden zijn. Enkele nationalistische politici zouden die leugen heel wat later tot op de dag van vandaag herhalen…

Tijdens lange periodes was de “Waalse” beweging slapend, vooral tussen de twee wereldoorlogen. Zij werd tijdens de tweede wereldoorlog door de nationaal-socialist Léon-Degrelle (zie eerste

André Cools, de Waalse nationalist van de staatshervormingen van de jaren 80 – le nationaliste wallon des réformes de l’Etat des années 80 (source photo inconnue; bron foto onbekend)

foto hierboven; bron onbekend) nieuw leven ingeblazen. Deze nazi richtte het Waals legioen op en sprak van de “Waalse” natie zoals sommige politici dat nog steeds doen vandaag.

Deze uiterst minoritaire beweging heeft nog een nieuwe adem gekregen na de tweede wereldoorlog in 1945 toen het Waals congres koos voor aanhechting van “Wallonië” bij Frankrijk. In de jaren 60 eiste nationalist en socialist André Renard een regionaal federalisme en legde de basis voor de ontrafeling van België op taalbasis. Aangezien tegenover hem de Vlaamse beweging stond en hij kon steunen op een sterke socialistische stroming in het zuiden van het land in tegenstelling tot de katholieke kerk die sterk stond in het noorden, is de Waals-nationalistische beweging erin geslaagd de Belgische staat drastisch te hervormen, waarbij zij handig gebruik maakte van de spreuk “verdeel en heers”.

De nationalistische socialisten zoals André Cools, Guy Mathot, Guy Spitaels en Philippe Moureaux hebben de beweging in de jaren 70 en 80 verder gezet door de socialistische partij op taalbasis te splitsen en door een grotere autonomie te bekomen voor hun Waals gewest. André Cools werd in 1991 doodgeschoten tijdens een afrekening in het maffiamilieu waar hij deel van uitmaakte. Guy Mathot werd in 1994 in verdenking gesteld in de zaak Agusta, maar werd nooit veroordeeld. Guy Spitaels werd wel in 1998 in dezelfde zaak tot twee jaar gevangenis veroordeeld.

De Waalse beweging is altijd sektarisch geweest net zoals de Vlaamse beweging. Tijdens haar congressen van 1905 tot 2009 heeft zij telkens slechts enkele honderden nationalisten kunnen samenbrengen, maar deze waren dikwijls parlementariërs, wat de indruk gaf dat het om een belangrijke beweging ging. Het is door haar efficiënte samenspanning met de Vlaamse beweging en door haar dictatoriale greep op de politiek van het zuiden van het land dat zij erin geslaagd is zichzelf levende te houden en een macht te verwerven die buiten proportie is met zijn invloed bij de Zuid-Belgen.

Vandaag is deze beweging echter bijna uitgestorven. Zijn congres van 2009 bracht nog maar 150 (!) personen samen ondanks de grote media-aandacht en de vele openbare subsidies om op kunstmatige wijze het “Waals” gevoel in stand te houden.

Het unitaristisch gevoel van de Belgen is nochtans intact gebleven door de decennia heen, zoals alle serieuze peilingen aantonen – le sentiment unitariste des Belges est pourtant resté intact à travers les décennies comme tous les sondages sérieux le démontrent (source livre sur l’histoire de la Belgique – bron boek over de geschiedenis van België)

Nochtans willen nationalistische politici als Rudy Demotte, de “minister-president” van het Waals gewest evenals andere politici van de PS, Ecolo en recent ook de CDH (waaronder de burgemeesters van Namen en Charleroi, respectievelijk Jacques Etienne et Jean-Jacques Viseur), volledig in de lijn van het taalfederalisme, het Waals-nationalisme aanwakkeren alsof het de meest normale zaak van de wereld was. Ze zouden nochtans moeten weten dat het nationalisme nooit onschuldig is en dat het dient om één groep tegen een andere op te zetten. We hebben in ex-Joegoslavië gezien tot welke menselijke catastrofes dat kan leiden…

België heeft daarentegen nood aan een diepgaande unitaristische en niet-nationalistische hervorming. De anti-Belgische en bureaucratische structuren van het Waals gewest zijn erg duur, vormen het ideale broeinest voor corruptie en versterken alleen maar de politiek-communautaire conflicten tot grote vreugde van de Vlaams-nationalisten. Bovendien is het Waals gewest er niet in geslaagd om het zuiden van België uit de financiële en economische put te halen door een evident gebrek aan economische solidariteit tussen Noord- en Zuid-België. Laten we dan ook stoppen met het verspillen van belastinggeld en het opdelen van België. Laten we het Waals gewest afschaffen en terugkeren naar een unitair en twee-, zelfs drietalig België op basis van de 9 historische provincies. Dit is de enige oplossing om uit het institutioneel kluwen te geraken en zou de Europese en humanistische bedoelingen van de Belgen bewijzen. Voor het Belgisch federalisme geldt dezelfde vaststelling als voor de communistische regimes in Oost-Europa : « Die kommunistische Herrschaft musste an irgendeinem Punkt scheitern, da sie nie erfolgreich war ». Anders gezegd, onaangepaste systemen verdwijnen altijd.