INONDATIONS : LE FEDERALISME AGGRAVE LE PROBLEME – OVERSTROMINGEN: HET FEDERALISME VERERGERT HET PROBLEEM

Afbeelding – Image: Het logo van de Civiele Bescherming, die door minister Jambon (N-VA) en de particratie ontmanteld werd – le logo de la Protection Civile, qui fut démantelée par le ministre Jambon (N-VA) et par la particratie (bron – source: wikipedia) 

IL N’Y A QUE LA BELGIQUE UNITAIRE QUI PEUT GARANTIR LA SECURITE DES BELGES

Le B.U.B. présente ses condoléances aux victimes des terribles inondations qui ont ravagé la Belgique à la mi-juillet 2021. Nous sommes convaincus que le fédéralisme a de nouveau fait souffrir et que seule une politique nationale de l’eau est à même de faire face à ce genre de catastrophes.

  1. Le fédéralisme n’est pas compatible avec les catastrophes naturelles

Comme avec les attentats terroristes à Paris et à Bruxelles (2015-2016) et la crise du covid (2020-2021), l’existence du fédéralisme linguistique est en partie responsable de l’ampleur du désastre. En effet, la région dite « wallonne », qui est plus pauvre, n’est pas capable de procéder à des travaux d’infrastructure majeurs tels que la construction de grands bassins d’orage, de digues massives ou de barrages hydro-électriques pour protéger les citoyens contre les inondations. La scission des travaux publics rend les grands projets impossibles à réaliser, car les budgets sont éparpillés entre les trois régions. Le contraire est vrai aux Pays-Bas. Après les graves inondations de 1953, de gigantesques travaux d’infrastructure, nommé le Plan Delta, qui protègent le pays contre la montée des eaux, ont été réalisés dans notre pays voisin. Cela a bien sûr été financé avec de l’argent national. Les barrages hydroélectriques dont le célèbre barrage de La Gileppe dans la province belge de Liège ont bien sûr été construits avec de l’argent national de la Belgique unitaire. Le petit mais riche Grand-Duché de Luxembourg débloque 50 millions d’euros d’aide d’urgence suite à la catastrophe tandis que la pauvre région « wallonne » ne libère que 2,5 millions d’euros…

Les rivières ne s’arrêtent évidemment pas à la frontière linguistique. Les décisions qui sont prises aux barrages dans les Ardennes belges ont un impact direct sur les inondations à la Meuse, donc aussi dans la province belge du Limbourg. Les inondations dans les provinces du Hainaut, de Namur et du Brabant « wallon » se font forcément ressentir dans les provinces situées en aval de Flandre orientale, d’Anvers et du Brabant « flamand ». La politique de l’eau doit donc être menée au moins au niveau belge.

Souvent, les problèmes environnementaux et les catastrophes naturelles sont également internationaux, ce qui rend inutile une approche régionale. Les Etats doivent alors travailler ensemble – en ce qui concerne la Belgique, notamment dans le cadre de l’UE – pour faire face à ces problèmes. Ce n’est pas une tâche pour les régions.

Ce ne sont pas non plus les régions qui résoudront le problème du changement climatique, qui pourrait être en partie la cause des tempêtes. Les régions linguistiques ne peuvent résoudre des problèmes mondiaux et donc multilingues. Néanmoins, la régionalisation de la politique de l’environnement en Belgique fait en sorte que l’Etat ne peut même pas se positionner seul au niveau international.

2. Ce qui est encore national est sous-financé et menacé par des scissions 

D’autre part, les services nationaux sont menacés par le sous-financement et les scissions, notamment l’armée, la police, les pompiers, la protection civile et les soins de santé.

Le B.U.B. n’a pas encore oublié que lors des négociations pour une sixième réforme de l’Etat en 2010 et 2011, la scission des pompiers et de la protection civile était longtemps sur la table. Cette scission absurde faisait également partie de l’accord non exécuté entre le PS et la N-VA de 2020. Cet accord comprenait également la régionalisation de la police. En outre, déjà par la sixième réforme de l’Etat une partie des soins de santé a été scindée. Rédiger des textes juridiques comprenant la scission plus poussée encore des soins de santé fait même partie de l’accord gouvernemental actuel.  Heureusement, ce gouvernement n’a pas la majorité des 2/3 et aucune « réforme » de l’État ne sera effectuée durant cette législature. Et comme déjà indiqué (voir notre texte), il est également très douteux qu’une telle réforme voie le jour après 2024.

Lors de la catastrophe de ce mois, on a vu que la coopération nationale au niveau de la protection civile et des pompiers est absolument nécessaire et même insuffisante pour gérer les inondations. Même des pompiers de la province d’Anvers ont prêté mainforte à leurs collègues ardennais.

Par ailleurs, contrairement au Grand-Duché de Luxembourg et à l’Allemagne durement touchée (la région de l’Eifel), la Belgique a dû activer le mécanisme d’entraide européen.

En Allemagne, l’armée a aidé en masse et a pu contrôler la situation sans devoir faire appel à de l’aide étrangère. En Belgique, l’armée ne dispose pas de suffisamment de matériel et celui qui est disponible est vétuste. Seulement 48 heures après le début de la catastrophe, le premier hélicoptère de l’armée a décollé pour sauver des personnes tandis qu’en Allemagne, les hélicoptères étaient déjà actifs après une journée. Il y a aussi les économies réalisées par l’ancien ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) au niveau de la protection civile, dont les casernes ont été réduites de six à deux (voir l’image de la RTBF ci-dessus). De plus, les secouristes ne disposent pas de suffisamment d’effectifs et de moyens.

Combien de morts faudra-t-il encore avant que le fédéralisme linguistique superflu, dispendieux et nuisible ne soit aboli ? 100.000 ? 1 million ? Ce qui est en revanche positif, c’est que, malgré toutes les scissions réalisées par la particratie, la solidarité entre les Belges est restée intacte. En effet, de nombreux Belges ont aidé leurs concitoyens touchés par les intempéries de manière totalement désintéressée, notamment en leur offrant un abri. Toutefois, seul un État unitaire dans lequel toutes les matières sont gérées au niveau national peut garantir une solidarité structurelle entre les Belges et ainsi promouvoir de manière optimale la sécurité et la prospérité nationales.

Afbeelding – Image: Het aantal kazernes van de civiele bescherming werd in 2018 van zes naar twee teruggeschroefd – En 2018, les casernes de la protection civile ont été réduites de six à deux (bron – source: RTBF)

ENKEL UNITAIR BELGIË KAN VEILIGHEID BELGEN WAARBORGEN

De B.U.B. betuigt zijn medeleven aan de slachtoffers van de vreselijke wateroverlast die België medio juli 2021 teisterde. Wij zijn ervan overtuigd dat het federalisme weer leed heeft veroorzaakt en dat enkel een nationaal waterbeleid dit soort catastrofen beter kan beheersen.

  1. Het federalisme is niet compatibel met natuurcatastrofen

Net als bij de terreuraanslagen van Parijs en Brussel (2015-2016) en bij de covid-crisis (2020-2021) is het bestaan van het taalfederalisme ook hier medeverantwoordelijk voor de omvang van de ramp. Zo is het armere zogenaamd  ‘Waals’ gewest financieel niet bij machte om grote infrastructuurwerken zoals grote stormbekkens, massieve dijken en hydro-elektrische stuwdammen te bouwen die de burgers beschermen tegen overstromingen. De splitsing van openbare werken maakt het onmogelijk om grote projecten te realiseren omdat de budgetten versnipperd zijn tussen drie gewesten. In Nederland is dat wel het geval. Na de zware overstromingen van 1953 werden in ons buurland reusachtige infrastuurwerken, nl. de Deltawerken,  uitgevoerd, die ons buurland beschermen tegen een stijging van het water. Dit gebeurde uiteraard met nationaal geld. De hydro-elektrische stuwdammen, waaronder de bekende barrage van La Gileppe in de Belgische provincie Luik, werd in het unitaire België uiteraard met nationaal geld gebouwd. Vandaag maakt het kleine, maar rijke Groot-Hertogdom Luxemburg na de ramp 50 miljoen euro vrij voor noodhulp terwijl het arme “Waals” gewest niet verder geraakt dan 2,5 miljoen euro…

Rivieren stoppen uiteraard niet aan de taalgrens. De beslissingen die aan de stuwdammen in de Belgische Ardennen worden genomen, hebben een rechtstreekse impact op de wateroverlast aan de Maas, dus ook in de Belgische provincie Limburg. De wateroverlast in de provincies Henegouwen, Namen en “Waals-Brabant” laat zich noodzakelijkerwijze in de lager gelegen provincies Oost-Vlaanderen, Antwerpen en “Vlaams”-Brabant voelen. Het waterbeleid moet dus minstens op Belgisch vlak gevoerd worden.

Vaak zijn milieuproblemen en natuurcatastrofen ook internationaal, wat een gewestelijke aanpak nutteloos maakt. Staten moeten dan samenwerken, wat België betreft vooral in het kader van de EU, om die problemen aan te pakken. Dit is geen taak voor regio’s. 

Het zijn ook niet de regio’s die de klimaatverandering, die mee aan de basis van het noodweer zou kunnen liggen, gaan oplossen. Taalregio’s zijn niet opgewassen tegen mondiale en dus meertalige problemen. Sterker nog, de regionalisering van milieu zorgt ervoor dat de Belgische staat op internationaal niveau zelf geen standpunt kan innemen.

2. Wat nog nationaal is, is ondergefinancierd en wordt bedreigd door splitsingen

Nationale diensten worden door onderfinanciering en splitsingen bedreigd, onder meer het leger, de politie, de brandweer, de civiele bescherming en de gezondheidszorgen.

De B.U.B. is nog niet vergeten hoe tijdens de onderhandelingen over een zesde staatshervorming in 2010 en 2011, de splitsing van de brandweer en de civiele bescherming een lange tijd op tafel lag. Die waanzinnige splitsing  maakte ook deel uit van het niet-uitgevoerd akkoord tussen de PS en de N-VA in 2020. Dat akkoord bevatte overigens ook de regionalisering van de politie. Al door de zesde staatshervorming werden bovendien onderdelen van de gezondheidszorgen gesplitst. Het in wetteksten gieten van de verdere opsplitsing van de gezondheidszorgen maakt zelfs deel uit van het huidige regeerakkoord. Gelukkig beschikt deze regering niet over een 2/3de meerderheid en wordt er tijdens deze legislatuur geen ‘staatshervorming’ doorgevoerd. En zoals al aangegeven (zie onze tekst) is het ook zeer twijfelachtig of die er na 2024 komt.

Bij deze natuurramp zien we dat nationale samenwerking op het niveau van de civiele bescherming en de brandweer absoluut noodzakelijk is en zelfs niet volstaat om de overstromingen te beheersen. Zelfs uit de provincie Antwerpen reden er brandweerwagens naar de Ardennen. 

België heeft bovendien i.t.t. het Groothertogdom Luxemburg en het zwaar getroffen Duitsland (Eifelgebied) het Europees mechanisme van wederzijdse bijstand in werking moeten stellen. 

In Duitsland hielp het leger massaal en kon het zo de toestand beheersen zonder buitenlandse hulp in te roepen. In België heeft het leger onvoldoende materiaal en wat het heeft, is versleten. Pas 48 uur na het begin van de catastrofe is de eerste legerhelikopter opgestegen om mensen te redden terwijl dat in Duitsland al de dag tevoren gebeurde. En dan is er nog het schrijnende wanbeheer van de civiele bescherming, waarvan het aantal kazernes door de vorige minister van Binnenlandse Zaken, de separatist Jan Jambon (N-VA), van zes naar twee teruggeschroefd werd (zie de afbeelding van de RTBF hierboven). De hulpverleners beschikken bovendien over onvoldoende mensen en middelen. 

Hoeveel doden moeten er nog vallen alvorens men het overbodige, peperdure en schadelijke taalfederalisme afschaft? 100.000? 1 miljoen? Positief is wel dat ondanks alle splitsingen die de particratie heeft doorgevoerd de solidariteit tussen de Belgen intact bleef. Vele Belgen hielpen immers volledig belangeloos hun door de storm geteisterde medeburgers, o.a. door hen onderdak te verschaffen. Maar enkel een unitaire staat waarin alle materies op nationaal niveau beheerd worden kan garant staan voor een structurele solidariteit tussen de Belgen en dus de nationale veiligheid en welvaart optimaal bevorderen.