Le débat nécessaire

Le 12 Septembre sur la chaîne ‘Canvas’ le spectateur a pu être témoin d’un débat que trop peux on ne puisse voir. Il s’agissait de la question si, oui ou non, les Flamands et les Wallons sont deux peuples qui ne savent pas/plus vivre dans un seul pays. Du côté nationaliste on trouvait le Professeur Storme, membre du N-VA, de l’autre côté il y avait son oppononent, Monsieur Reynebeau, journaliste. On ne vas pas discuter ici en profondeur sur la discussion même. Disons qu’il suffit de mentioner que M. Reynebeau a défendu d’une façon très digne la cause belge. On le félicite pour cela.

Mais il y a une autre question, bien plus fondamentale que nous nous posons. Premièrement pourqoui voit-on tellement peu de débats qui s’agissent d’un thème si important? Et pourquoi, quand ils prennent place sont-ils si limités? C.a.d. on voit toujours un nationaliste flamand, qui est lié a un parti faire la guerre des mots avec une personne soi-disant “neutre et pro-belge”. On ne pense pas qu’il s’agit d’une faute que cette deuxième personne n’a rien avoir avec un parti politique. Le B.U.B. est le seul parti dans toute la Belgique qui défend d’une façon ardente l’unité de notre pays. Naturellement (et heureusement) il y a encore dans d’autres partis des gens qui ne veulent pas voir éclater la Belgique, mais ils sont- permettez nous- trop lâches pour le dire. En plus ils sont enfermées dans leur système particrate, qui leur fait exprimer non pas la volonté du peuple qui leur a élu, mais plutôt les mots d’ordres de leur chefs nationalistes.

Néanmoins il y a même encore un élément qui manque dans toute cette discussion. Les Néerlandophones n’ont encore jamais eu l’occassion d’entendre les voix francophones sur ce thème et vice-versa. Paradoxalement toute la question ne tourne pas – ou pas seulement- autour de l’avenir de la Flandre ou de la Wallonie (qui ont pour nous politiquement pas de relevance), mais il s’agit bien de l’avenir belge… Dans L’Union Européenne, dans l’Otan et dans les Nations Unies, pour donner quelques exemples, des gens des dixaines de nations et de centaines de cultures se voient pour trouver des solutions pour des problèmes très complexes. Mais en Belgique, deux communautés ne peuvent même pas débater sur un problème qui n’est quand-même pas tellement compliqué. Et oui, cela est comment les choses se font dans un pays à deux visages. Un pays où de l’un côté on a adopté le marriage des homosexuels et de l’autre côté on ne peux même pas transmettre en deux langues sur une chaîne radio. Petit pays, petit esprit?