LA N-VA EST L’HERITIERE DE LA COLLABORATION – DE N-VA IS ERFGENAAM VAN DE COLLABORATIE

Staf de Clercq, le leader du VNV (1933-1942), bron-source:http://www.military.be/
Staf de Clercq, le leader du VNV (1933-1942), bron-source:http://www.military.be/

POURQUOI EDDY DESMET A DIT LA VERITE

Le 20 octobre 2017, l’ex-directeur d’école Eddy Desmet a été acquitté pour calomnie par le tribunal correctionnel à Audenarde en Flandre orientale (voir notre article). Vous pouvez lire ici un passage des conclusions de son conseil Hans Van de Cauter, qui est aussi président du B.U.B., concernant le lien entre la N-VA et la collaboration.

La N-VA est en tant que parti nationaliste ‘flamand’ inféodée à la collaboration pendant la guerre et compte dans ses rangs des membres d’extrême droite, qui appartenaient jadis au ‘Vlaams Blok/Belang’ – un parti qui a été condamné en 2004 pour racisme par la Cour d’appel de Gand[1]. De plus, certains membres de la N-VA sont originaires de familles qui ont collaboré avec l’occupant et qui ne se sont jamais distanciés ouvertement de ces actes, pourvu qu’ils les mentionnent.

Qui est d’ailleurs mieux placé que l’historien et le président actuel de la N-VA, Bart De Wever, pour faire le lien entre la N-VA et les collaborateurs de la deuxième guerre mondiale ? De Wever a notamment déclaré en 1997 (in tempore non suspecto):

« Avec le fédéralisme, la demande d’amnistie figurait tout en haut du programme de la Volksunie. Une recherche concernant la province du Limbourg et l’arrondissement anversois a démontré que jusqu’aux élections de 1965, plus que la moitié des représentants de la Volksunie à la Chambre étaient issus de familles qui, d’une façon ou d’une autre, ont eu affaire à la répression. Sans aucun doute, la Volksunie était donc un parti, soutenu par les « noirs » et la demande d’amnistie figurait tout en haut de la liste d’exigences parmi ses adeptes. »[2]

bron-source: www.depla.be
bron-source: www.depla.be

Lorsque la N-VA a été fondée en 2001, le tout premier slogan était: « poursuivant les 45 années de succès du travail de la Volksunie »[3].

Donc, en 2001, un parti a été fondé (la N-VA), qui a succédé à un autre parti (la Volksunie), qui, scripsit Bart De Wever, était portée par d’anciens collaborateurs nazis. La N-VA n’a d’ailleurs jamais renoncé à son passé.

En mai 2015, De Wever aurait déclaré que le nazisme était ‘criminellement’ fautif. Ces propos du président de la N-VA restent toujours minimisants. Nulle part, il considère la collaboration comme criminelle et il ne condamne pas les collaborateurs individuels. Il a déclaré: « Il y a surtout beaucoup de gris ». On s’imagine déjà le tollé s’il ne se référait pas à des collaborateurs, mais à des pédophiles… Lorsqu’il aborde ce qui était spécifiquement fautif à la collaboration, il se limite à dire que celle-ci a réfréné la lutte flamingante. La collaboration était donc une faute stratégique, selon De Wever. Cela va de soi, puisque les nazis ont perdu la guerre…

De plus, De Wever ne peut faire autrement que de considérer le nazisme comme un crime. Sinon, il pourrait être accusé de négationnisme.

L’influent journaliste nationaliste ‘flamand’ Mark Grammens (qui est décédé le 24 juillet 2017) le formulait ainsi lors d’une cérémonie d’hommage à Anvers, le 27 novembre 2013 : « La collaboration des nationalistes flamands avec les ennemis étrangers de l’Etat belge n’est pas une faute, mais la chose la plus naturelle et évidente du monde. Si les nationalistes flamands ne collaboraient pas avec les ennemis de la Belgique, alors ils manqueraient à leur devoir. » Notamment Jan Peumans (N-VA), l’actuel président du parlement ‘flamand’, et le ‘ministre-président’ ‘flamand’ Geert Bourgeois étaient présents à cet hommage (communiqué de presse de l’OVV). Il n’y a eu aucune remarque critique.

Staf De Clercq, leader-leider van - du VNV, bron-source: www.dbnl.org
Staf De Clercq, leader-leider van – du VNV, bron-source: www.dbnl.org

L’éminent historien Lode Wils, qui s’est spécialisé dans la collaboration, considère quant à lui que la N-VA est l’héritière de la collaboration puisque il s’agit d’un parti nationaliste ‘flamand’ qui a succédé à la Volksunie, celle-ci ayant succédé à son tour au VNV. Ainsi, le 8 décembre 2012, Wils déclarait dans De Standaard que « le nationalisme flamand reste un produit de la collaboration ».

Marnix Beyen, chargé de cours en sciences politiques à l’Université d’Anvers, a partagé cette opinion. Dans un article paru en avril 2011 dans le Historisch Nieuwsblad à l’occasion de ses recherches scientifiques relatives à la N-VA, on peut lire à ce sujet ce qui suit : « La N-VA est issue de la Volksunie nationaliste flamande. […] Il y a des similitudes avec le Vlaams Belang, qui a été également fondée par d’anciens membres de la Volksunie. […] Les partis sont issus de la même sousculture nationaliste. […] La majeure partie des cadres du parti N-VA a le même arbre généalogique qui remonte à la collaboration flamande. […] De Wever ne reniera jamais le passé afin de ne pas s’aliéner de certains groupes. »

Le passé collaborationniste des flamingants et celui du parti séparatiste N-VA sont des faits historiques, qui ont également été soulignés par d’autres personnes de la N-VA.

Il est de notoriété publique que les nationalistes ‘flamands’ ont collaboré avec l’occupant allemand pendant la première et la deuxième guerre mondiale. La ‘Flamenpolitik’, menée par l’occupant allemand depuis 1914, a créé le nationalisme ‘flamand’ en tant que mouvement séparatiste. Ce nationalisme ‘flamand’ anti-belge ambitionnait et ambitionne toujours la séparation de la partie néerlandophone de la Belgique. Il ne peut être confondu avec le flamingantisme du 19e et du début du 20e siècle, un mouvement linguistique et culturel modéré qui prônait le traitement égalitaire de la langue et la culture néerlandophones et francophones en Belgique[4].

De manière spécifique, les nationalistes ‘flamands’ ont collaboré en masse avec le régime meurtrier, voire génocidaire des nazis. Selon l’historien Bruno De Wever, cela s’explique « du fait que la collaboration y [a] des racines plus profondes dans la société parce que le nationalisme flamand est enraciné dans le mouvement flamand. »[5] Staf De Clercq, le leader du Vlaams Nationaal Verbond (VNV), déclarait au début de la guerre en 1940 que ce n’était pas l’Allemagne, mais la Belgique qui fut l’ennemi. “Dans notre lutte contre la Belgique on devait parler de frontière. Par ailleurs, la Belgique fut notre ennemi, ce qui n’est pas le cas pour l’Allemagne. Nous faisons confiance au Führer.” [6]

Bruno De Wever déclarait aussi : « L’héritage de la collaboration semble plus fort que celui de la résistance. La résistance belge et communiste, largement francophone, ne trouve aucun point de repère dans la Flandre d’après-guerre et la récupération de la collaboration par un ‘courant’ d’opinion flamingant de droite fait le reste.[7] »

Thierry Fiorilli, vice-rédacteur en chef du Vif/L’Express l’écrivait à juste titre ainsi :

 “En Belgique, on n’a pas fini de parler de la Seconde Guerre mondiale, qui a accéléré, nourri et aggravé la division communautaire et linguistique.[8] »

La deuxième guerre mondiale a donc été un catalyseur de l’idéologie séparatiste politico-communautaire, qui après la guerre a été transformée en une action politique tantôt démocratique tantôt non démocratique par les nationalistes ‘flamands’, ceux-ci étant essentiellement représentés par la Volksunie et plus tard par le Vlaams Blok/Belang, le VMO, le TAK, le VVB, l’OVV et la N-VA[9].

 Tenant compte des résultats électoraux extraordinaires de la N-VA depuis les élections fédérales de 2007, 2010 et 2014, ce parti est devenu le porte-drapeau du nationalisme ‘flamand’ en Belgique.

 Au niveau de ses membres, il y a l’exemple d’Emiel Bourgeois, le père de l’actuel « ministre-président » de la région et de la communauté ‘flamande’ Geert Bourgeois. Emiel Bourgeois est né le 10 octobre 1918 à Harelbeke en Flandre occidentale. Il était instituteur. Selon Wikipedia, il a été inculpé de faits de collaboration durant la Deuxième Guerre mondiale et il a été emprisonné pendant quelque temps. Après, il aurait été réhabilité et nommé directeur de l’école primaire où il avait enseigné auparavant[10].

Un autre exemple récent est celui de Karlijn Deene de la N-VA qui a assisté à une réunion d’anciens combattants de l’est en décembre 2016. Ce n’était évidemment pas un hasard[11].

Mark Gramme,s, bron-source knack.be; © Franky Verdickt
Mark Grammens, bron-source knack.be; © Franky Verdickt

Après la deuxième guerre mondiale, d’anciens collaborateurs et leurs descendants se trouvaient notamment à la base de la Volksunie (VU, fondée en 1954). Hugo Schiltz, ancien membre du parlement et ex-président de la Volksunie, était également un jeune collaborateur pendant la Deuxième Guerre mondiale. De plus, depuis le 19e siècle, sa famille était active dans la politique flamingante celle-ci étant devenue séparatiste à partir de l’occupation allemande durant la Première Guerre mondiale. Ainsi, Wikipedia nous renseigne ceci sous son nom (traduction) :

« Schiltz est issu d’une famille avec une longue tradition politique. Ainsi, ses arrière-grands-parents étaient membres du Meetingpartij, son grand-oncle tête de liste des Daensisten et son grand-père actif dans le Front flamand. Lui-même a grandi dans une famille bourgeoise catholique flamande, qui a collaboré avec l’occupant allemand durant l’occupation. Un frère et un de ses neveux ont servi dans l’armée d’occupation et ont combattu au Front de l’est. Durant la Deuxième Guerre mondiale Schiltz était membre de la section des garçons des Dietsche Blauwvoetvendels de la Jeunesse Nationale Socialiste flamande, et pour une raison inconnue, après la guerre, à dix-sept ans, il a été incarcéré pendant quelques mois. Dans le premier volume de la biographie de Schiltz, le biographe Huybrechts dépeint la maturité de Schiltz qui, sous l’influence familiale, passait d’un idéalisme flamingant et grand-néerlandais vers un attachement pur à l’Ordre Nouveau. »

Selon Wikipedia, le grand-père de l’actuel président de la N-VA a lui aussi été collaborateur. Sous le nom de Bart De Wever, nous pouvons lire ceci (traduction) :

Bart De Wever est issu d’une famille nationaliste flamande. Son grand-père était membre du parti nationaliste flamand VNV. Il a fait ses humanités au collège de Notre-Dame de Lourdes à Edegem et il était membre du Mouvement de Jeunesse indépendantiste flamand (VNJ) où son père occupait une fonction de cadre. De Wever a d’abord fait des études de droit à l’université d’Anvers, mais les a arrêtés pour étudier par après l’histoire à l’université de Louvain. En tant qu’étudiant, Bart De Wever était membre de la Fédération des étudiants libéraux flamands (LVSV), du KVHV d’Anvers et du KVHV de Louvain et il est l’ancien rédacteur en chef de Tegenstroom et Ons Leven. Pendant quelque temps, il était attaché à l’université catholique de Louvain en tant que collaborateur scientifique et a participé à l’élaboration de la Nouvelle Encyclopédie du Mouvement flamand. Il préparait un doctorat et a écrit une contribution sur Joris Van Severen, un personnage politique controversé dans les annales de la Fondation Joris Van Severen, éditées en 2001. A l’université de Louvain, il a entamé une thèse sur « Le Mouvement nationaliste flamand de l’après-guerre » lorsqu’il a décidé de se consacrer totalement à la politique. »[

Même Hugo Schiltz a déclaré peu avant sa mort – il est décédé en 2006 – dans une interview à la télévision[12] qu’il avait peur de la N-VA parce qu’il connaissait le milieu d’où ce parti était issu.

Par ailleurs, selon des recherches historiques récentes, il semble que la répression des collaborateurs néerlandophones a été plus modérée que celle des collaborateurs francophones. A ce propos, on peut lire sur le site internet Apache (traduction)[13] :

“Presque septante ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, la répression reste un épisode extrêmement controversé dans l’histoire de la patrie. En 1991, Luc Huyse perçait le mythe que la répression était une mesure de rétorsion anti-flamande. En 2011, l’historien Koen Aerts démontrait que la répression avait bel et bien des limites et une fin. Maintenant, il avance le point de vue selon lequel les collaborateurs flamands ont été punis bien moins sévèrement que les francophones. Il est temps pour une histoire sociale de la répression. »

Cette punition moindre explique probablement pourquoi il était plus facile pour le mouvement ‘flamand’ de percer après la Deuxième Guerre mondiale et explique également son efficacité politique.

A la fin des années 1970, d’autres nationalistes ‘flamands’ ont fondé le ‘Vlaams Blok’, parti d’extrême droite, qui, après une condamnation pour racisme en 2004, a été rebaptisé en « Vlaams Belang ». La Volksunie s’est scindée en 2001. Une partie des membres a fondé la N-VA, dont l’article 1er des statuts stipulait et stipule toujours que le but du parti est la séparation de la Belgique[14]. Depuis les élections fédérales de 2007, ce parti a connu un grand succès électoral.

Ensuite, bon nombre de membres du ‘Vlaams Belang’ réactionnaire sont passés à la N-VA surtout pour des raisons opportunistes, comme le célèbre nationaliste ‘flamand’ Karim Van Overmeire. La N-VA avait en effet largement dépassé le résultat électoral du ‘Vlaams’ Belang.

Le 19 mai 2007, Bart De Wever, président de la N-VA, a déclaré lors d’un congrès du parti : « Le transfert financier de la ‘Flandre’ vers la ‘Wallonie’ est comme une transfusion sanguine permanente. Et bien envers un patient qui est si gentil de serrer nos artères. Nous en avons marre. »[15] En 2010, le président de la N-VA déclarait dans un article retentissant paru dans l’hebdomadaire P-Magazine que la Belgique « est l’Etat le plus défaillant du monde ».[16] La même année, dans le magazine allemand Der Spiegel, il comparait les ‘Wallons’ à des junkies, adonnés à « l’argent flamand »[17]. En 2012, la même personne déclarait qu’en cas de besoin, il mettrait la constitution belge de côté afin de réaliser le confédéralisme[18]. Cette pratique est toutefois inconstitutionnelle[19].

La relation de la N-VA avec le passé collaborationniste des nationalistes ‘flamands’ est – c’est le moindre qu’on puisse dire – problématique.  

Francken, Weyts en de oud-collaborateur Bob Maes; Francken, Weyts en oud-collaborateur Bob Maes; bron-source: www.pvda.be
Francken, Vanlouwe, Weyts en de oud-collaborateur Bob Maes; Francken, Vanlouwe, Weyts en oud-collaborateur Bob Maes; bron-source: www.pvda.be

En mai 2007, à l’instigation de l’ancien bourgmestre d’Anvers, Patrick Janssens, le conseil communal avait proposé de présenter des excuses pour la contribution excessive du conseil à la persécution de Juifs. De Wever trouvait que ce n’était pas nécessaire. Il trouvait les excuses « gratuites »[20]. Dans l’hebdomadaire Humo du 15 décembre 2009, Jan Peumans, président du parlement flamand, déclarait que les résistants pendant la Deuxième Guerre mondiale étaient “des crapules de la rue” (sic). En 2010, dans Het Laatste Nieuws, il les appelait ‘des meurtriers’ et ‘des lâches’. En octobre 2014, le ministre N-VA Jambon trouvait que les collaborateurs avaient « leurs raisons ». Ceci a provoqué de l’inquiétude auprès des associations juives[21]. Le même mois encore, le ministre N-VA Theo Francken tenait un discours à la fête d’anniversaire du collaborateur VNV condamné Bob Maes. Le ministre Ben Weyts et le parlementaire ‘flamand’ Karl Vanlouwe y étaient également présents[22].

Dans un article paru en 2008 dans De Standaard, l’éminent historien Lode Wils, également spécialisé dans le domaine du mouvement ‘flamand’, a attiré l’attention du président de la VVB (Vlaamse Volksbeweging [mouvement populaire « flamand »]) de l’époque, Eric Defoort (qui fut à l’époque membre de la N-VA), sur la collaboration. Defoort protestait : « Pourquoi vous venez avec quelque chose qui s’est passé dans la première partie du siècle passé ? » Son adversaire répondit : « Parce que la moitié des membres du mouvement populaire ‘flamand’ est héritière de la collaboration ou appartient à une famille soi-disant touchée par la répression. » Defoort lui rétorqua : « Beaucoup plus que la moitié ! ». Defoort ne l’a jamais démenti par après[23].

“Duitsland moet de oorlog winnen” (bron: De Nationaalsocialist, weekblad van het flamingantische VNV dat tijdens de oorlog collaboreerde) – “l’Allemagne doit gagner la guerre” (source: de Nationaalsocialist, hebdomadaire du VNV flamingant qui collaborait pendant la guerre)
“Duitsland moet de oorlog winnen” (bron: De Nationaalsocialist, weekblad van het flamingantische VNV dat tijdens de oorlog collaboreerde) – “l’Allemagne doit gagner la guerre” (source: de Nationaalsocialist, hebdomadaire du VNV flamingant qui collaborait pendant la guerre)

En bref, on ne peut pas considérer la N-VA comme un parti “ordinaire”. Bien au contraire, la N-VA peut être catalogué comme un parti séparatiste, qui se moque bien de certains principes de la constitution belge, comme l’égalité des Belges (article 10), la liberté des langues (article 30)[24] et  – surtout! – l’existence même de la Belgique[25].

L’usage de vocabulaire rude de certains membres élus de la N-VA ne fait que confirmer ce point de vue.

Comme démontré ci-dessus, l’idéologie nationale ‘flamande’ trouve notamment ses racines dans la collaboration nationale ‘flamande’ de la première et de la deuxième guerre mondiale. Ce n’est d’ailleurs pas du tout par hasard que plusieurs figures de proue du parti N-VA ont un membre de famille ayant collaboré pendant la guerre.

 

WAAROM EDDY DESMET DE WAARHEID HEEFT GEZEGD

 Op 20 oktober 2017 werd de vroegere schooldirecteur Eddy Desmet door de correctionele rechtbank te Oudenaarde in Oost-Vlaanderen vrijgesproken voor laster (zie onze tekst). U kan hier een passage lezen van de conclusie van zijn raadsman Hans Van de Cauter, die ook voorzitter van de B.U.B. is, betreffende de band tussen de N-VA en de collaboratie.

 De N-VA is als Vlaams-nationalistische partij besmet met het oorlogsverleden en telt in haar rangen extreemrechtse leden, die vroeger dikwijls lid waren van het Vlaams Blok/Belang – een partij die nota bene in 2004 door het Hof van beroep te Gent voor racisme werd veroordeeld[26]. Bovendien komen sommige leden van de N-VA uit families die met de bezetter gecollaboreerd hebben en hebben zij van deze daden nooit openlijk afstand gedaan, voor zover ze die overigens vermelden.

Wie is er trouwens beter geplaatst dan historicus en huidig voorzitter van de N-VA, Bart De Wever, om de N-VA te linken aan de collaborateurs van de Tweede Wereldoorlog?

De Wever verklaarde immers in 1997 (in tempore non suspecto):

Naast het federalisme stond de amnestie-eis vooraan in het Volksunie-programma. Onderzoek m.b.t. de provincie Limburg en het arrondissement Antwerpen wees uit dat de Volksunie-kaderleden daar zeker tot de verkiezingen van 1965 voor méér dan de helft afkomstig waren uit gezinnen die op één of andere manier in aanraking waren gekomen met de repressie. Zonder twijfel was de Volksunie dus een partij gedragen door ”zwarten” en bezat de amnestie-eis de grootste mobiliserende kracht onder haar aanhangers[27].

Toen de N-VA in 2001 werd opgericht was de allereerste slogan: voortbouwend op 45 jaar succesvol Volksunie-werk[28].

Dus, in 2001 werd een partij opgericht (de N-VA) die voortbouwde op een andere partij (de VU) die scripsit Bart De Wever, gedragen werd door oud nazi-collaborateurs. De N-VA heeft ook nooit afstand genomen van haar verleden.

De burgerlijke partijen gaan niet rechtstreeks in op deze opmerking, maar stellen dat De Wever in mei 2015 verklaard heeft dat het nazisme misdadig fout is. De uitspraak van de voorzitter van de N-VA is nog steeds minimaliserend. Nergens noemt hij de collaboratie misdadig en hij veroordeelt de individuele collaborateurs niet. Hij zegt: ”Er is vooral veel grijs”. Stelt men zich eens voor dat die uitspraak niet over collaborateurs, maar over pedofielen zou gaan… Wanneer hij bovendien specifiek ingaat op wat er zo ”fout” was aan de collaboratie, zegt hij alleen dat het de flamingantische strijd jaren achteruit heeft gezet. De collaboratie was dus een strategische fout, volgens De Wever. Dat zal wel, aangezien de nazi’s de oorlog verloren hebben…

Bovendien kan De Wever niet anders dan het nazisme een misdaad te noemen. Zoniet zou hij kunnen beschuldigd worden van negationisme.

De invloedrijke ‘Vlaams’-nationalistische publicist Mark Grammens (overleden op 24 juli 2017) verwoordde het op een huldezitting in Antwerpen op 27 november 2013 zo: Collaboratie van Vlaams-nationalisten met de buitenlandse vijanden van de Belgische staat is […] niet fout, maar de natuurlijke en meest vanzelfsprekende zaak ter wereld. Collaboreerden Vlaams-nationalisten niet met de vijanden van België, dan zouden zij aan hun plicht tekortkomen”. Op die huldezitting waren o.a. Jan Peumans (N-VA), nu voorzitter van het Vlaams parlement, en Vlaams minister-president Geert Bourgeois aanwezig (persmededeling OVV). Een kritische opmerking viel er niet.

Ook de eminente historicus Lode Wils, die gespecialiseerd is in de collaboratie, beschouwt de N-VA als een erfgenaam van de collaboratie omdat het een ‘Vlaams’-nationale partij is die de Volksunie is opgevolgd die op haar beurt het VNV is opgevolgd. Zo zei Wils op 8 december 2012 in De Standaard dat het Vlaams-nationalisme een product van de collaboratie blijft“.

Marnix Beyen, docent politieke wetenschappen aan de Universiteit van Antwerpen, deelde deze mening. In een artikel dat in april 2011 in het Historisch Nieuwsblad verscheen naar aanleiding van zijn wetenschappelijk onderzoek m.b.t. de wortels van de N-VA kan men hieromtrent de volgende uitspraken lezen (stuk 5):

„De N-VA komt voort uit de Vlaams-nationalistische Volksunie. […] Er zijn overeenkomsten met het Vlaams Belang, dat eveneens is opgericht door voormalige leden van de Volksunie. […] De partijen komen voort uit dezelfde nationalistische subcultuur.[…] Een groot deel van het partijkader van de N-VA heeft een stamboom die teruggaat naar de Vlaamse collaboratie. […] De Wever zal het verleden nooit radicaal afzweren, om bepaalde groepen niet van zich te vervreemden.“

Het collaboratieverleden van de flaminganten en het collaborateursverleden van de separatistische partij N-VA zijn historische feiten, die ook door andere personen van de N-VA werden onderstreept.

Het is immers algemeen bekend dat de ‘Vlaams’-nationalisten tijdens de Eerste en Tweede Wereldoorlog met de Duitse bezetter hebben gecollaboreerd. Door de door de Duitse bezetter sinds 1914 gevoerde ‘Flamenpolitik’ kwam bovendien het ‘Vlaams’-nationalisme als separatistische beweging tot stand. Dat anti-Belgische ‘Vlaams’-nationalisme streefde en streeft nog altijd naar de afscheiding van het Nederlandstalige deel van België en mag niet verward worden met het flamingantisme van de 19de en begin 20ste eeuw, een gematigde taal- en cultuurbeweging die streefde naar gelijkberechtiging van de Nederlandstalige en Franstalige taal en cultuur in België[29].

Specifiek tijdens de Tweede Wereldoorlog hebben de ‘Vlaams’-nationalisten massaal met het moorddadige en zelfs genocidaire regime van de nazi’s gecollaboreerd. Volgens historicus Bruno De Wever kwam dat omdat de collaboratie er “diepere wortels in de maatschappij [heeft] doordat het Vlaams-nationalisme ingebed is in de Vlaamse beweging.”[30] Staf De Clercq, voorzitter van het Vlaams Nationaal Verbond (VNV), verklaarde bij het uitbreken van de oorlog in mei 1940 dat niet Duitsland, maar België de vijand was. “In onze strijd tegen België moesten wij van grenzen spreken. Wij moesten die grenzen bepalen en ervoor vechten. België was trouwens onze vijand. Duitsland is onze vijand niet. Wij hebben vertrouwen in de Führer.” [31] Ook zei Bruno De Wever: De erfenis van de collaboratie blijkt sterker dan die van het verzet. Het belgicistische en communistische verzet, in sterke mate Franstalig, vindt geen aanknopingspunt in het naoorlogse Vlaanderen en de recuperatie van de collaboratie door een rechtse Vlaamsgezinde ‘grondstroom’ doet de rest[32].

 Thierry Fiorilli, vice-hoofdredacteur van Le Vif/L’Express stelde het terecht zo:

 “En Belgique, on n’a pas fini de parler de la Seconde Guerre mondiale, qui a accéléré, nourri et aggravé la division communautaire et linguistique. »[33].

Vertaling :

« In België heeft men nog niet opgehouden over de Tweede Wereldoorlog te spreken, die de communautaire en taalsplitsing versneld, gevoed en verergerd heeft. ».

 De Tweede Wereldoorlog was dus een katalysator van de politiek-communautaire splitsingsideologie die na de oorlog door de Vlaams-nationalisten, voornamelijk vertegenwoordigd door de Volksunie en later het Vlaams Blok/Belang, de VMO, het TAK, de VVB, de OVV en de N-VA[34] werd omgezet in een al dan niet democratische politieke actie.

 Gelet op de uitzonderlijke verkiezingsresultaten van de N-VA sinds de federale verkiezingen van 2007, 2010 en 2014 is deze partij de vaandeldrager van het ‘Vlaams’-nationalisme in België geworden.

Wat de leden betreft is er het voorbeeld van Emiel Bourgeois, de vader van de huidige “minister-president” van het ‘Vlaams’ gewest en de ‘Vlaamse’ gemeenschap, Geert Bourgeois. Deze werd op 10 oktober 1918 geboren te Harelbeke, West-Vlaanderen. Hij was onderwijzer. Volgens Wikipedia werd hij na de Tweede Wereldoorlog beschuldigd van collaboratie en een tijdlang gevangengezet. Nadien zou hij gerehabiliteerd zijn en tot directeur benoemd zijn in de basisschool waarin hij voordien les gaf[35].

Een ander recent voorbeeld is Karlijn Deene van de N-VA die in december 2016 een bijeenkomst van ex-Oostfrontstrijders bijwoonde. Dat was uiteraard geen toeval[36].

Na de Tweede Wereldoorlog lagen o.a. oud-collaborateurs en hun nazaten aan de basis van de Volksunie (VU, opgericht in 1954). Gewezen parlementslid en voorzitter van de Volksunie Hugo Schiltz was tijdens de Tweede Wereldoorlog (een weliswaar jonge) collaborateur en zijn familie was sinds de 19de eeuw actief in de flamingantische politiek, die sinds de Duitse bezetting van WO I separatistisch is geworden. Zo lezen we op Wikipedia onder zijn naam:

„Schiltz stamt af van een familie met een lange politieke traditie, zo waren zijn overgrootouders lid van de Meetingpartij, zijn grootoom lijsttrekker van de Daensisten en zijn grootvader actief in het Vlaamsche Front.[2] Zelf groeide hij op in een Vlaams-katholiek burgerlijk gezin, dat tijdens de bezetting collaboreerde met de Duitse bezetter. Een broer en een neef van hem namen dienst in het bezettingsleger en vochten aan het Oostfront. Tijdens de Tweede Wereldoorlog zat Schiltz in de jongensafdeling Dietsche Blauwvoetvendels van de Nationaal-Socialistische Jeugd Vlaanderen,[3] en hij kwam om die reden na de oorlog op 17-jarige leeftijd een paar maanden in de cel terecht. Biograaf Huybrechts schetst in het eerste deel van Schiltz’ biografie Schiltz’ volwassenwording die mede door de familiale invloed verliep van een flamingantisch en Groot-Nederlands idealisme naar een zuivere Nieuwe-Ordegezindheid.“

Ook de grootvader van de huidige voorzitter van de N-VA was volgens Wikipedia een collaborateur. Op Wikipedia kunnen we over Bart De Wever het volgende lezen onder zijn naam:

Bart De Wever stamt uit een Vlaams-nationalistische familie. Zijn grootvader was lid van de Vlaams-nationalistische partij VNV.[6] Als middelbaar scholier liep hij school in het Onze-Lieve-Vrouw-van-Lourdescollege in Edegem[7] en was lid van het Vlaams Nationaal Jeugdverbond (VNJ) waar zijn vader een kaderfunctie vervulde.[8][9] De Wever studeerde eerst rechten aan de universiteit van Antwerpen, maar haakte af om vervolgens geschiedenis te studeren aan de universiteit van Leuven. Als student was Bart De Wever lid van het Liberaal Vlaams Studentenverbond (LVSV), KVHV Antwerpen en KVHV Leuven en hij is oud-hoofdredacteur van Tegenstroom en Ons Leven. Hij was een tijd verbonden aan de K.U.Leuven als wetenschappelijk medewerker en werkte daar mee aan de Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging. Hij schreef toen ook als doctorandus een bijdrage over de controversiële politieke figuur Joris Van Severen voor het in 2001 uitgegeven jaarboek van de Stichting Joris Van Severen. Aan de K.U.Leuven was hij begonnen aan een proefschrift over de naoorlogse Vlaams-nationale partijvorming, toen hij besloot zich volledig aan de politiek te wijden.“

Zelfs Hugo Schiltz verklaarde korte tijd voor zijn dood – hij stierf in 2006 – in een TV-interview[37] dat hij schrik had van de N-VA omdat hij wist uit welk milieu deze partij is ontstaan.

Recent historisch onderzoek wijst overigens uit dat de repressie van Nederlandstalige collaborateurs milder was dan die van Franstalige. Zo lezen we op de website Apache[38]:

“De repressie blijft, bijna zeventig jaar na het einde van de Tweede Wereldoorlog, een uiterst omstreden episode uit de vaderlandse geschiedenis. In 1991 doorprikte Luc Huyse de mythe dat de repressie een anti-Vlaamse wraakoefening van België was. In 2011 toonde historicus Koen Aerts aan dat de repressie wel degelijk maat en einde had. Nu poneert hij de stelling dat Vlaamse collaborateurs merkelijk milder gestraft werden dan de Franstaligen. Tijd voor een sociale geschiedenis van de repressie.”

Die mildere bestraffing verklaart waarschijnlijk de gestage groei van het ‘Vlaams’-nationalisme na de Tweede Wereldoorlog alsook zijn politieke efficiëntie.

Eind jaren 1970 richtten andere ‘Vlaams’-nationalisten ook het extreemrechtse ‘Vlaams Blok’ op dat na een veroordeling voor racisme in 2004 tot ‘Vlaams Belang’ werd omgedoopt. De Volksunie splitste in 2001. Een deel van de leden richtte de N-VA op, waarvan artikel 1 van de statuten luidde en nog steeds luidt dat het doel van de partij de splitsing van België is[39]. Deze partij kende vanaf de federale verkiezingen van 2007 een groot electoraal succes.

Daarna liepen veel leden van het radicaal-rechtse ‘Vlaams Belang’, vooral om opportunistische redenen, naar de N-VA over, zoals de bekende ‘Vlaams’-nationalist Karim Van Overmeire. De N-VA had de verkiezingsresultaten van het ‘Vlaams Belang’ immers overvleugeld.

Op 19 mei 2007 verklaarde Bart De Wever, voorzitter van de N-VA, op een partijcongres: “De geldstroom van Vlaanderen naar Wallonië is als een permanente bloedtransfusie. En wel naar een patiënt die zo vriendelijk is om onze slagaders toe te nijpen. We hebben er genoeg van[40]. In 2010 verklaarde de voorzitter van de N-VA in een ophefmakend artikel in het weekblad P-Magazine dat België “de meest mislukte staat ter wereld is”[41]. Nog in dat jaar vergeleek hij in het Duitse blad Der Spiegel de ‘Walen’ met aan “Vlaams geld” verslaafde junkies[42]. In 2012 verklaarde dezelfde persoon dat hij desnoods de Belgische grondwet zou opzijschuiven om het confederalisme tot stand te brengen[43]. Deze praktijk is echter ongrondwettelijk[44].

bron-source: http://www.military.be/HPIM5395.JPG
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De relatie van de N-VA met het collaboratieverleden van de Vlaams-nationalisten is ook, op zijn zachtst gezegd, problematisch. In mei 2007 werd op aansturen van de voormalige burgemeester van Antwerpen, Patrick Janssens, door de gemeenteraad geopperd om excuses aan te bieden voor het overmatig aandeel van het stadsbestuur in de Jodenvervolging. De Wever vond dat niet nodig. Hij noemde de excuses ‘gratuit’[45]. In het weekblad Humo van 15 december 2009 noemde Jan Peumans, voorzitter van het ‘Vlaams’ parlement, het verzet tijdens de Tweede Wereldoorlog ‘crapuul van de straat’ (sic). In 2010 noemde hij hen in Het Laatste Nieuwsmoordenaars’ en ‘lafaards’. In oktober 2014 vond N-VA-minister Jambon dat de collaborateurs “hun redenen” hadden. Het zorgde o.a. voor bezorgdheid bij Joodse verenigingen[46]. Nog diezelfde maand hield N-VA-minister Theo Francken een toespraak op het verjaardagsfeest van de veroordeelde VNV-collaborateur Bob Maes. Aanwezig waren ook minister Ben Weyts en ‘Vlaams’ parlementslid Karl Vanlouwe[47].

In een in De Standaard verschenen artikel in 2008 werd de toenmalige voorzitter van de VVB (‘Vlaamse’ volksbeweging), Eric Defoort (toen lid van de N-VA) gewezen op deze collaboratie door de eminente historicus Lode Wils, tevens een autoriteit op het gebied van de ‘Vlaamse’ beweging. Defoort zei toen protesterend: ‘Waarom komt ge af met iets dat is gebeurd in de eerste helft van de vorige eeuw?’ Waarop zijn tegenstrever antwoordde: ‘Omdat de helft van de leden in de Vlaamse Volksbeweging erfgenaam is van de collaboratie of behoort tot een familie die zogenaamd getroffen was door de repressie’. Defoort repliceerde: ‘Veel meer dan de helft!’. Defoort heeft dit later niet tegengesproken[48].

Kortom, men kan de N-VA onmogelijk als een “gewone” partij catalogeren. De N-VA kan integendeel als een separatistische partij worden beschouwd, die een loopje neemt met bepaalde principes van de Belgische grondwet zoals de gelijkheid der Belgen (artikel 10), de vrijheid van taalgebruik (artikel 30)[49] en – vooral! – het bestaan van België zelf[50].

Het ruwe woordgebruik van bepaalde verkozen leden van de N-VA zetten deze stelling alleen maar kracht bij.

De ‘Vlaams’-nationale ideologie heeft zoals hierboven aangetoond ondermeer haar wortels in de ‘Vlaams’-nationale collaboratie van de Eerste en de Tweede Wereldoorlog. Het is dan ook allerminst een toeval dat verschillende prominente partijleden van de N-VA een familielid hebben dat tijdens de oorlog gecollaboreerd heeft.

 

[1] Cette décision fut confirmée la même année par la Cour de Cassation (9 novembre 2004).

[2] Bart DE WEVER, Het Vlaams-nationalisme na de Tweede Wereldoorlog. Verrijzenis of herrijzenis? in: Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis (BEG), n°. 3, 1997, p. 285

[3] https://web-beta.archive.org/web/20020529005708/www.n-va.be

[4] Pour une synthèse excellente, voir, zie L. WILS, Onverfranst, Onverduitst? Flamenpolitik, activisme, frontbeweging, Kalmthout, 2014, passim. Les historiens sont largement d’accord au sujet de la genèse du mouvement flamand: elle était de nature patriotique belge. M. Reynebeau estime que le Mouvement flamand ne pourrait jamais avoir existé avant 1830 et ne peut avoir une signification que dans le contexte de l’Etat belge. “Elle militait activement”, écrit-il, “pour le renforcement de la nationalité belge et, par conséquent pour la survie de la composante flamande au sein de cette nationalité. Cette survie doit être considérée littéralement. Le mouvement flamand se sentait menacé surtout par la France et par la possibilité de l’expansionisme français…”, M. REYNEBEAU, M., Het klauwen van de Leeuw, De Vlaamse identiteit van de 12de tot de 21ste eeuw , Leuven, 1995, p. 121; L. VOS écrit à ce sujet: “C’était une conséquence logique de la révolution belge que la nouvelle nation voulait se manifester dans la sphère culturelle. Certains nationalistes culturels belges considéraient la langue populaire flamande comme un aspect spécifique de la culture belge. C’est pourquoi il voulait promouvoir l’utilisation de cette langue. Ce sont eux qui sont à la base du mouvement flamand qui était donc initialement ancré dans le patriottisme belge. Au fur et à mesure, le mouvement flamand devint plus important en tant que courant autonome. Vers 1890, [le mouvement flamand] s’est élargi et s’est transformé en une espèce de sous-nationalisme belgo-flamand” citation dans K. DEPREZ, L. VOS, Nationalisme in België, identiteiten in beweging (1780-2000) , Louvain, 1999, p. 91 etc..; zie ook WILS, L. Van Clovis tot Di Rupo , Anvers, 2005, p. 139-148; p. 153-179; p. 185-188. J. Stengers affirme : “un patriotisme (…) affirmé par tous [les flamingants] et avec vivacité égal chez les catholiques et chez les anticlericaux. Ils se targuent tous d’être les meilleurs parmi les Belges: ceux qui, par l’originalité de leur culture se démarquent le mieux de la France et constituent le rempart le plus solide contre la contagion française ”, J. STENGERS, E. GUBIN, Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918 , Tome II, Le Grand siècle de la nationalité belge , Bruxelles, 2002, p. 71.

[5] Bruno DE WEVER, Historia België 40-45 (Cegesoma), Knack, 7 mai 2015, p. 77

[6] K. VAN ISACKER, Mijn land in de kering, De Nederlandsche Boekhandel, Kapellen, 1983, p. 119.

[7] Bruno DE WEVER, Historia België 40-45 (Cegesoma), Knack, 7 mai 2015, p. 9

[8] En 40-45, La Belgique en guerre, Le Vif/L’Express, 8 mai 2015

[9] L’énumération n’est pas limitative.

[10] Wikipedia, “Geert Bourgeois”

[11] Le 11 décembre 2016 Karlijn Deene (N-VA), membre du conseil communal gantois et conseillère du gouvernement ‘flamand’, mettait le message suivant sur le réseau social Facebook: “La toute dernière réunion  du vriendenkring Sneyssens [cercle d’amis Sneyssens]. Ensemble avec mon grand-père. Moment touchant lorsque Oswald Van Ooteghem salua les soldats tombés et les camarades décédés et alluma pour eux une chandelle de Yule..” Van Ooteghem fut membre de la brigade paramilitaire du VNV (« Vlaams » Nationaal Verbond; Alliance nationale ‘flamande’), un parti fasciste qui a collaboré avec l’occupant nazi durant la Seconde Guerre Mondiale. Il s’est ensuite battu dans les rangs de la Légion “flamande” au front de l’Est. Après la guerre, il a repris son activité politique au sein de la Volksunie. Sans surprise, sa petite fille est à l’heure actuelle membre de la N-VA. Les ‘camarades’ que ces gens ‘saluent’ sont ceux qui se sont battus contre les alliés – notamment l’Union soviétique – et aux côtés de l’Allemagne nazie. Pour mémoire: l’agression fasciste contre l’URSS a coûté la vie à au moins 30 millions de Soviétiques. Le cercle d’amis Sneyssens est un groupuscule composé de nostalgiques du Troisième Reich, un cercle d’anciens combattants du front de l’Est. Ce club est comparable au Sint-Maartensfonds. En 2001, le ministre “flamand” d’affaires “intérieures”, Johan Sauwens (Volksunie) devait démissionner suite à une polémique afférant à sa présence lors d’un rassemblement de cette organisation.

[12] https://vimeo.com/93759186

[13] https://www.apache.be/2014/03/24/waarom-werden-vlaamse-collaborateurs-milder-gestraft/

[14] On lit sous « but et base » dans les statuts du parti (A. 1.1.): “La Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) est un parti politique qui veut construire en Flandre un nationalisme humanitaire pour le 21ième siècle. Etant le seul parti non-lié, affranchi de tous les groupes de pression, de toute pilarisation ou pouvoirs financiers, la Nieuw-Vlaamse Alliantie défend l’intérêt général flamand. Dans son aspiration à une meilleure gouvernance et plus de démocratie, la Nieuw-Vlaamse Alliantie opte logiquement pour la république indépendante flamande, Etat Membre d’une Union européenne démocratique”, voir Nieuw-Vlaamse Alliantie, Statuten, version coordonnée du 09.11.2013, p. 2.

[15] De Standaard, 22 décembre 2007

[16] P-Magazine, janvier 2010.

[17] Littéralement: “Wir bieten Solidarität, auch finanzielle. Aber wenn wir Geld an Wallonien überweisen, dann nur zu normalen Konditionen. Das Geld soll doch keine Infusion sein, wie die Droge für den Junkie.”, “Belgien – Europa’s kranker Mann”, Der Spiegel, 13.12.10, pp. 108-110. Le président utilisa l’image de la Belgique en tant qu’”homme malade” et dépeignait (une fois de plus) notre pays comme un “pays défaillant”.

[18] VRT, Radio 1, 12 mars 2012 (http://www.deredactie.be/cm/1.1243261?view=popupPlayer), comparez “Bart De Wever wil grondwet negeren voor confederalisme”, Knack, 03.03.12

[19] Art. 187 Const. belge: “ La Constitution ne peut être suspendue en tout ni en partie”.

[20] De Standaard, 29 octobre 2007

[21] Joods Actueel, 14 octobre 2014. Le 13 octobre, Jambon déclarait dans La Libre Belgique que la collaboration fut une erreur” tout en ajoutant que „le mouvement flamand avait été isolé pendant des dizaines d’années. Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons. Moi, je ne vivais pas à cette époque-là“.

[22]Bob est un nationaliste flamand très louable, un idéaliste pur sang et un démocrate“, selon Weyts (Knack, 14 octobre 2014)

[23] De Standaard, 10 décembre 2012. Wils remarqua à l’époque que les collaborateurs avaient essayé après la Deuxième Guerre Mondiale de reprendre l’entièreté du mouvement flamand. “Elias [qui allait devenir le leader du VNV, suite au décès de son prédécesseur Staf de Clercq, et également un historien] écrivait: la majorité écrasante de la population crachait sur eux. C’est pourquoi ces gens, s’ils voulaient se justifier envers eux-mêmes et envers leurs enfants, ils n’avaient plus d’autre solution que détruire la Belgique. S’ils réussissent, ils sont les libérateurs de la patrie flamande au lieu des traîtres de la patrie belge. C’est la raison pour laquelle l’antithèse entre la Flandre et Belgique est soutenue jusqu’à l’heure actuelle.’. Pour la réplique de Defoort, voyez De Standaard du 10 décembre 2012. Pour la version citée d’Elias: H.J. ELIAS, Vijfentwintig Jaar Vlaamse Beweging, II, Anvers, 1970, p. 178.

[24] Ainsi, la N-VA dénonce régulièrement des inscriptions dans une autre langue, bien que la Constitution garantisse la liberté linguistique aux particuliers.

[25] Ceci n’est qu’un simple constat, pas une opinion. La scission de la Belgique est la raison d’être statutaire de la N-VA. Jan Peumans (N-VA), le président du parlement ‚flamand‘, ne mâcha pas ses mots lorsqu’il se référait aux statuts de son parti: „Evidemment nous sommes des séparatistes. L’article 1er de nos status est quand-même clair? Nous voulons une Flandre indépendante..” (apache.be)

[26] Deze beslissing werd hetzelfde jaar nog in cassatie bevestigd (9 november 2004).

[27] Bart DE WEVER, Het Vlaams-nationalisme na de Tweede Wereldoorlog. Verrijzenis of herrijzenis? in: Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis (BEG), nr. 3, 1997, p. 285

[28] https://web-beta.archive.org/web/20020529005708/www.n-va.be

[29] Voor een uitstekende synthese, zie L. WILS, Onverfranst, Onverduitst? Flamenpolitik, activisme, frontbeweging, Kalmthout, 2014, passim. Over de oorsprong van de Vlaamse Beweging als ultra-patriottische stroming bestaat een grote consensus. M. Reynebeau meent dat de Vlaamse Beweging nooit eerder kan ontstaan zijn dan na 1830 en geen betekenis kan hebben, tenzij ze gesitueerd wordt in het kader van de Belgische staat. “Ze ijverde ”, aldus de auteur, “openlijk voor de versterking van de Belgische nationaliteit en daarmee voor het overleven van de Vlaamse component daarvan. Dat “overleven ” moet letterlijk worden genomen. De Vlaamse Beweging voelde zich vooral door Frankrijk en met name door een mogelijk Frans annexionisme bedreigd….”, M. REYNEBEAU, Het klauwen van de Leeuw, De Vlaamse identiteit van de 12de tot de 21ste eeuw , Leuven, 1995, p. 121; L. VOS schrijft hierover: “Een logisch bijverschijnsel van de Belgische revolutie van 1830 was dat de nieuwe natie zich ook wilde manifesteren in de culturele sfeer. Sommige Belgische cultuurnationalisten aanzagen de Vlaamse volkstaal als een specifiek aspect van die Belgische cultuur en wensten daarom het gebruik van die taal te bevorderen. Zij liggen aan de basis van de Vlaamse Beweging die dus aanvankelijk ingebed lag in het Belgisch patriottisme. Geleidelijk aan won de Vlaamse Beweging aan belang en werd ze een zelfstandige stroming.Rond 1890 verbreedde ze [de Vlaamse Beweging] en nam ze de vorm aan van een Belgisch-Vlaams sub-nationalisme ”, zie de bijdrage “Van België naar Vlaanderen” van gec. auteur in K. DEPREZ, L. VOS, Nationalisme in België, identiteiten in beweging (1780-2000) , Leuven, 1999, p. 91 e.v.; zie ook WILS, L. Van Clovis tot Di Rupo , Antwerpen, 2005, p. 139-148; p. 153-179; p. 185-188. J. Stengers heeft het over “un patriotisme (…) affirmé par tous [les flamingants] et avec vivacité égal chez les catholiques et chez les anticlericaux. Ils se targuent tous d’être les meilleurs parmi les Belges: ceux qui, par l’originalité de leur culture se démarquent le mieux de la France et constituent le rempart le plus solide contre la contagion française ”, J. STENGERS, E. GUBIN, Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918 , Tome II, Le Grand siècle de la nationalité belge , Brussel, 2002, p. 71.

[30] Bruno DE WEVER, Historia België 40-45 (Cegesoma), Knack, 7 mei 2015, p. 77

[31] K. VAN ISACKER, Mijn land in de kering, De Nederlandsche Boekhandel, Kapellen, 1983, p. 119.

[32] Bruno DE WEVER, Historia België 40-45 (Cegesoma), Knack, 7 mei 2015, p. 9

[33] In 40-45, La Belgique en guerre, Le Vif/L’Express, 8 mei 2015

[34] De opsomming is niet limitatief

[35] Wikipedia, “Geert Bourgeois”

[36] Op 11 december 2016 postte Karlijn Deene (N-VA), gemeenteraadslid te Gent en raadgeefster van de Vlaamse regering, het volgende bericht op de sociale netwerksite Facebook: “Allerlaatste bijeenkomst van vriendenkring Sneyssens. Samen met mijn opa. Beklijvend moment toen Oswald Van Ooteghem hulde bracht aan de gesneuvelde en overleden kameraden, en voor hen de joelkaars aanstak.”

Van Ooteghem was lid van de paramilitaire brigade van het VNV (Vlaams Nationaal Verbond), een partij die tijdens de Tweede Wereldoorlog collaboreerde met de Duitse bezetter.  Later vocht hij in de rangen van het Vlaams Legioen aan het Oostfront. Daarna hernam hij zijn politieke activiteit bij de Volksunie.

Het is weinig verbazend dat zijn kleindochter vandaag lid is van de N-VA. De ‘kameraden’ die deze lieden ‘huldigen’ zijn diegenen die aan het Oostfront tegen de geallieerden – m.n. tegen de Sovjet-Unie en voor nazi-Duitsland – streden.  Pro memoria: de fascistische agressie tegen de USSR kostte aan minstens 30 miljoen Sovjets het leven.

De vriendenkring Sneyssens is een club nostalgici van het Derde Rijk, een vriendenkring van voormalige Vlaamse Oostfrontstrijders.

Dit groepje is vergelijkbaar met het Sint-Maartensfonds. In 2001 moest Vlaams minister van ‘binnenlandse’ zaken Johan Sauwens (Volksunie) ontslag nemen volgend op een polemiek die te maken had met zijn aanwezigheid op een bijeenkomst van die organisatie.

[37] https://vimeo.com/93759186

[38] https://www.apache.be/2014/03/24/waarom-werden-vlaamse-collaborateurs-milder-gestraft/

[39] Onder doelstelling en grondslag (A. 1.1.) van de partijstatuten staat te lezen: “De Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) is een politieke partij die in Vlaanderen vorm wil geven aan een humanitair nationalisme voor de 21ste eeuw. Als enige ongebonden partij, los van drukkingsgroepen, zuilen of financiële machten, verdedigt de Nieuw-Vlaamse Alliantie het algemeen Vlaams belang. In haar streven naar een beter bestuur en meer democratie kiest de Nieuw-Vlaamse Alliantie logischerwijs voor de onafhankelijke republiek Vlaanderen, lidstaat van een democratische Europese Unie”, zie Nieuw-Vlaamse Alliantie, Statuten, gecoördineerde versie 9/11/2013, p. 2.

[40] De Standaard, 22 december 2007.

[41] P-Magazine, januari 2010.

[42] Lett.: “Wir bieten Solidarität, auch finanzielle. Aber wenn wir Geld an Wallonien überweisen, dann nur zu normalen Konditionen. Das Geld soll doch keine Infusion sein, wie die Droge für den Junkie.”, “Belgien –

Europa’s kranker Mann”, Der Spiegel, 13.12.10, pp. 108-110. De voorzitter gebruikte hier het beeld van België als “zieke man” en noemde België (opnieuw) een “mislukte staat”.

[43] VRT, Radio 1, 12 maart 2012 (http://www.deredactie.be/cm/1.1243261?view=popupPlayer), vgl. “Bart De Wever wil grondwet negeren voor confederalisme”, Knack, 3.03.12

[44] Art. 187 Belg. GW luidt immers: “De Grondwet kan noch geheel, noch ten dele worden geschorst”.

[45] De Standaard, 29 oktober 2007.

[46] Joods Actueel, 14 oktober 2014. Op 13 oktober had Jambon in La Libre Belgique gesteld dat de collaboratie een vergissing” was maar eraan toegevoegd dat “de Vlaamse Beweging tientallen jaren geïsoleerd geweest was. De mensen die collaboreerden met de Duitsers hadden hun redenen. Ik leefde niet in die periode.

[47]Bob is een zeer verdienstelijk Vlaams-nationalist, op en top idealist en democraat”, aldus Weyts (Knack, 14 oktober 2014).

[48] De Standaard, 10 december 2012. Wils zei toen eveneens dat de collaborateurs na de oorlog de hele Vlaamse Beweging in handen hebben proberen te nemen. “Het was juist wat Elias [de leider van het VNV tijdens de Tweede Wereldoorlog na het overlijden van zijn voorganger Staf de Clercq en tevens historicus] schreef: ze werden uitgespuwd door de overgrote meerderheid van de bevolking. En daardoor was er voor die mensen, als ze zich wilden rechtvaardigen tegenover zichzelf en tegenover hun kinderen, geen andere oplossing dan België te laten verdwijnen. Als dat lukt, zijn ze de bevrijders van het vaderland Vlaanderen. In plaats van de verraders van het vaderland België. Daarom wordt de tegenstelling tussen Vlaanderen en België tot vandaag onderhouden.’ De Standaard, 8 december 2012. Voor de repliek van Defoort, zie De Standaard van 10 december 2012. Voor de geciteerde visie van Elias, H.J. ELIAS, Vijfentwintig Jaar Vlaamse Beweging, II, Antwerpen, 1970, p. 178.

[49] Zo tekent de N-VA regelmatig verzet aan tegen anderstalige opschriften, ook al waarborgt de Grondwet de taalvrijheid voor particulieren.

[50] Dit is geen opinie, maar een loutere vaststelling. De splitsing van België is de statutaire bestaansreden van de N-VA. Zoals de voorzitter van het Vlaams Parlement, Jan Peumans (N-VA) het helder verwoordt, daarbij verwijzend naar de statuten van zijn partij: “Natuurlijk zijn wij separatisten. Artikel 1 van onze statuten zijn toch klaar en duidelijk? Wij willen een onafhankelijk Vlaanderen. Punt.” (apache.be)