BPLUS ET B.U.B.

Il existe un quelque quiproquo dans les relations entre B Plus et B.U.B. Le texte ci après propose des réponses brèves sur quelques points.

Quelles convergences entre B Plus et B.U.B. ?

Les deux organisations soutiennent le maintien de la Belgique.

Y-a-t-il des différences?

Evidemment. Tout d’abord, B Plus constitue un mouvement politique dans lequel se rassemblent des membres de divers partis politiques y compris des membres du B.U.B. Le B.U.B., est également un mouvement politique mais il est structuré sous forme d’un parti.

Une autre différence, plus significative, est que B Plus est FEDERALISTE alors que le B.U.B est UNITARISTE…

Quelles convergences entre B Plus et B.U.B. ?

Les deux organisations soutiennent le maintien de la Belgique.

Y-a-t-il des différences?

Evidemment. Tout d’abord, B Plus constitue un mouvement politique dans lequel se rassemblent des membres de divers partis politiques y compris des membres du B.U.B. Le B.U.B., est également un mouvement politique mais il est structuré sous forme d’un parti.

Une autre différence, plus significative, est que B Plus est “fédéraliste” alors que le B.U.B est unitariste.

Pour le B.U.B. le fédéralisme linguistique est cher, compliqué, inefficace, manipulatoire, antidémocratique, dépassé, un gaspillage de temps, discriminatoire, illogique et absurde. Qui plue est il ne tient pas compte de notre histoire nationale. Dans une phase intermédiaire l’on peut affirmer que le B.U.B. soutient un « fédéralisme d’union » en ce sens qu’il propose la recentralisation de certaines matières et l’arrêt du processus de scission de la Belgique. Pour B Plus L’objectif n’est pas clair et est restreint au maintien de la Belgique fédérale.

Le mouvement belge n’est –il pas éparpillé ?

Au contraire, le B.U.B. considère que le débat entre unitaristes et fédéralistes constitue une opportunité de contrer les mouvements linguistiques et séparatistes.

B Plus, pourquoi ne défend-il pas l’unitarisme?

Parce que B Plus est constitué de membres de plusieurs partis et d’amis politiques ( ce qui est leur droit d’ailleurs!) De plus les base théoriques de la pensée politique de B Plus sont vagues et il est probable que peu de cadres du mouvement comprennent complètement la problématique belge. B Plus considère que la pensée unitariste serait un “retour en arrière” mais défendent la refédéralisation de certaines matières. La refédéralisation n’est –elle pas également un “retour en arrière” ? Ludo Dierickx, cofondateur de B Plus constitue une exception, il est l’auteur de deux ouvrages remarquables (Belgen op de tweesprong, 1964 en Nationalisme onder het mes, 2002).

Le B.U.B. ne devrait-il pas mieux défendre le fédéralisme belge ?

Le fédéralisme belge est en fait l’institutionnalisation d’une dualité régionalo-linguistique, il est indéfendable. Comment diviser sur base de critères linguistiques des domaines qui n’ont rien à voir avec la langue, l’environnement, par exemple ? Comment justifier logiquement l’inclusion de ce critère dans ce domaine ? Celui qui ignore cette volonté de scission basé exclusivement sur la langue ouvre la porte à la scission de l’État. Voir les réformes de la constitution des années 1980, 1988, 1993, 2001, 2003 et celle en cours : 2008/9.

Y a-t-il des contacts entre B Plus et B.U.B. ?

Les contacts sont informels. Il est dommage que les membres du B.U.B. ne soient pas invités plus souvent à participer aux activités de B Plus (p.ex.: débats politiques)