BREIVIK GLORIFIE NOTAMMENT LE VLAAMS BELANG ET LA N-VA – BREIVIK PRIJST ONDER MEER VLAAMS BELANG EN N-VA AAN

 

LE TUEUR DE MASSE NORVÉGIEN GLORIFIE NOTAMMENT LE VLAAMS BELANG ET LA N-VA

Le 22 juillet 2011, deux attentats dramatiques ont eu lieu en Norvège: un attentat à la bombe dans le quartier gouvernemental d’Oslo et, peu après, une fusillade qui a frappé la section de jeunesse d’un parti de gauche sur l’île d’Utoya. Le massacre a coûté la vie à des dizaines de personnes. Le B.U.B. condamne bien entendu ces attentats de façon très ferme et présente ses condoléances à la population norvégienne. Néanmoins, les circonstances dans lesquelles ce drame s’est déroulé sont très instructives.

Le coupable du crime atroce est un Norvégien de 32 ans, Behring Breivik. Après les attentats, il a déclaré que sa fusillade était « atroce mais nécessaire». Peu après les faits, un manifeste de la main de l’assassin –  2083 A European Declaration of Independence. – a été trouvé sur internet.
Il est frappant de constater combien de nationalistes flamands sont cités par le meurtrier de masse. On lit dans son manuscrit entre autres le nom de Koenraad Elst, ancien collaborateur de la revue trimestrielle Secessie, membre du groupe de réflexion séparatiste Res Publica et collaborateur régulier du site internet conservateur et nationaliste The Brussels Journal. Elst est cité cinq fois, en la qualité « d’orientaliste éminent ». Le nom de Theodore Dalrymple, l’idéologue favori de la N-VA et, pour cette raison sans doute, chroniqueur régulier au journal De Standaard, est cité encore plus souvent. Selon le coryphée nationaliste « la liberté sans discipline mène au chaos » (p. 694). Le plaidoyer de monsieur Dalrymple en faveur d’un Etat policier est également repris par Breivik  (p. 731). Paul Beliën, le mari d’Alexandra Colen (VB) est cité environ autant de fois que Dalrymple. Le Norvégien a consacré deux pages (p. 487-488) à ce sieur, dont il reprend les idées racistes. Dewinter (VB) est mentionné six fois. Breivik fait l’éloge de l’homme fort de la droite nationaliste pour son anti-islamisme intransigeant, tandis que l’homme d’État belge Paul-Henri Spaak, cofondateur de l’U.E., est dépeint comme un « communiste soviétique » (p. 333). A la page 936 de son ouvrage, Breivik ne mentionne pas le Vlaams Belang comme « mauvais » parti parmi les formations politiques connues. On peut donc en déduire qu’il approuve les points de vue du parti, d’autant plus qu’une copie de son manifeste fut envoyée à Tanguy Veys, un membre de premier plan de ce parti fasciste.
On apprend également que le VMO (la milice qui est à la base du VB et de la N-VA) était fondée sur une idéologie « national-socialiste, nationaliste et régionaliste ». Et le Norvégien ajoute : « anti-francophone included ». Il jugeait l’effet politique de la milice “contreproductive”, le national-socialisme ayant perdu la guerre (p. 1474). Convaincu que les partis constituent le meilleur moyen pour établir un Etat totalitaire, l’auteur livre un sommaire des partis et des groupements d’extrême droite par pays. En Belgique, il retient entre autres la N-VA et le VB (p. 1246).

Pourquoi quelqu’un commet-il de tels crimes? Le recours à la force ne part pas du vide. Des telles idées ne proviennent pas de l’idéologie libérale, ni des pensées socialistes ou écologistes, mais bien du nationalisme. En fait, Breivik reprend simplement les idées des partis comme Batasuna, le Scottish National Party, le FPÖ, le VB ou la N-VA et il les poursuit jusqu’à leurs conséquences ultimes.

Selon les nationalistes, les « autres » ne sont pas seulement différents, ils doivent aussi être traités de façon différente. En Belgique, un tel système a même été institutionnalisé sous le nom du «  fédéralisme ». Pourquoi des décrets ou ordonnances différents doivent-ils exister pour les «  Wallons », les « Flamands » ou les Bruxellois ? La réponse est simple: ils sont, soi-disant, trop différents. Nos politiciens le disent quotidiennement. Pourquoi, selon le fasciste norvégien, les musulmans doivent-ils être éliminés ? Pour la même raison. Le raisonnement de Breivik reste dans la logique nationaliste.

Soyons clairs: la différence entre le refus de vivre ensemble avec plusieurs groupes de gens et de les tuer n’est que graduelle. Il est grave, voire choquant, de le dire, mais c’est la réalité.

Pourtant ici, les partis traditionnels n’ont pas hésité à négocier sans pudeur avec la N-VA et ceci pendant des mois. De plus, la note actuelle d’Elio Di Rupo est largement basée sur l’idéologie de ces nationalistes extrémistes. En Belgique, les politiciens ne cessent de faire l’éloge du multiculturalisme. Mais en même temps, ils continuent à scinder le pays sur base linguistique. De cette façon, ils acceptent tacitement la prémisse selon laque la société multiculturelle (ou mieux encore: interculturelle) serait en faillite et que des extrémistes comme Breivik auraient donc raison, tout en dénonçant de façon hypocrite les méthodes violentes des nationalistes radicaux.

La commissaire européenne en charge des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, a déclaré, à juste titre, “Malheureusement, il y a trop peu de dirigeants européens qui se lèvent pour défendre la diversité et l’importance des sociétés ouvertes, tolérantes et démocratiques où tout le monde est le bienvenu“. […] « Son manifeste montre un homme très perturbé, mais malheureusement nous y retrouvons des sentiments très répandus aujourd’hui en Europe “, souligna Mme Malmström. « A plusieurs reprises, j’ai exprimé mes craintes par rapport aux formations xénophobes dont le succès résulte de la rhétorique négative contre l’islam ainsi que contre d’autres prétendues menaces pour la société », a-t-elle rappelé.

Les Belges ne se rendent pas encore suffisamment compte de l’attitude négligente de leurs politiciens lorsqu’il s’agit de la défense de valeurs universelles. Il est donc grand temps qu’ils arrêtent de voter pour des partis qui sont scindés sur base linguistique, que leur nom soit Vlaams Belang, CDH, Groen! ou Ecolo.


NOORSE MASSAMOORDENAAR PRIJST ONDER MEER VLAAMS BELANG EN N-VA AAN

Op 22 juli 2011 vonden in Noorwegen twee dramatische aanslagen plaats: een bomaanslag in de regeringswijk van Oslo en, niet lang daarna, een schietpartij op de jeugdafdeling van een linkse partij op het eiland Utoya. De slachtpartij kostte aan tientallen mensen het leven. De B.U.B. veroordeelt uiteraard deze aanslagen in de scherpste bewoordingen en betuigt hierbij haar medeleven aan de Noorse bevolking. Maar de achtergrond van deze moordpartij is zeer leerrijk.

De dader van de gruwelijke misdaad is een 32-jarige Noor, Anders Behring Breivik. Achteraf verklaarde hij dat zijn schietpartij “gruwelijk maar noodzakelijk” was. Kort na de aanslagen verscheen ook een uitgebreid manifest van de hand van de moordenaar op internet, onder de titel 2083 A European Declaration of Independence.

Opvallend is het aantal Vlaams-nationalisten die de massamoordenaar citeert. Zo onder andere Koenraad Elst, oud-medewerker van het separatistische kwartaalblad Secessie, lid van de separatistische denkgroep Res Publica en regelmatige medewerker van de conservatieve en Vlaams-nationalistische internetsite The Brussels Journal. Elst wordt vijfmaal geciteerd, in de hoedanigheid van “eminente oriëntalist”. Meer nog dan Elst komt Theodore Dalrymple, de huisideoloog van de N-VA en (daardoor) vast rubiekschrijver in De Standaard, aan bod. “Vrijheid zonder discipline leidt tot chaos”, zo orakelt de N-VA coryfee (p. 694) en verder in het manifest wordt ook Dalrymple’s pleidooi voor een politiestaat opgenomen (p. 731). Paul Beliën, man van Alexandra Colen (VB) wordt ongeveer evenveel aangehaald als Dalrymple. Twee bladzijden (p. 487-488) vulde de Noor met het overnemen van de racistische denkbeelden van Beliën. Dewinter (VB) wordt zesmaal genoemd en geprezen omwille van zijn keiharde anti-islamstandpunten terwijl Belgisch staatsman Paul-Henri Spaak, medestichter van de E.U.,  als een sovjet-communist wordt afgeschilderd (p. 333). Op pagina 936 van zijn werkstuk vermeldt Breivik het Vlaams Belang niet als “slechte” partij onder de bekende partijen waaruit men kan afleiden dat hij de partij goed vindt, des te meer daar hij een kopie van zijn manifest naar Tanguy Veys, een prominent lid van deze fascistische partij, heeft gestuurd.

Van het VMO (waar het VB en de N-VA uit voortgekomen zijn) leren we dat de ideologie “nationaal-socialistisch, nationalistisch en regionalistisch” is. En de Noor voegt eraan toe: “anti-francophone included”. Het politieke effect van deze militie achtte hij “contraproductief”, immers: het nationaal-socialisme had de oorlog verloren (p. 1474). Wellicht vindt hij de partijpolitiek een beter middel om een totalitaire staat in te voeren; vandaar zijn overzicht van extreem-rechtse partijen en groeperingen per land. In België weerhoudt hij onder meer de Vlaams-nationalistische partijen Vlaams Belang en N-VA (p. 1246).

Waarom pleegt iemand zulke misdaden? Mensen die geweld gebruiken handelen niet in een vacuüm. Ze halen hun ideeën niet uit het socialistische, ecologistische, liberale of christen-democratische gedachtengoed, maar wel uit dat van de nationalisten. In feite trekt  Breivik gewoon de ideeën van partijen als Batasuna, de Scottish National Party, de FPÖ, het VB of de N-VA tot hun uiterste consequenties door.

De “anderen” zijn niet alleen te verschillend, maar moeten ook anders behandeld worden. In België is zo’n systeem zelfs geïnstitutionaliseerd en heet het “federalisme”. Waarom moeten er andere decreten of ordonnanties zijn voor “Walen”, “Vlamingen” of Brusselaars? Omdat ze – zogezegd – te verschillend zijn. Onze politici zeggen het dagelijks. Waarom moeten volgens die fascist de moslims worden uitgeroeid? Om dezelfde reden. Breivik ging dus “gewoon” nog een stap verder: hij liquideerde de anderen.

Er is in feite maar een gradueel verschil tussen niet met bevolkingsgroepen in één staat willen samenleven en hen vermoorden. Het is erg, ja zelfs schokerend om het te zeggen, maar het is niet anders.



De traditionele partijen hebben hier wel maandenlang zonder schroom met de N-VA onderhandeld en de huidige nota-Di Rupo is grotendeels gebaseerd op de denkbeelden van deze extreem-nationalisten. In België hebben de politici de mond vol over het multiculturalisme.  Maar ze delen wel het land verder en verder op taalbasis op, daarbij de premisse aanvaardend dat de multiculturele (of beter: interculturele) samenleving failliet is en dat extremisten als Breivik dus gelijk hebben, ook al klagen de politici op hypocriete wijze de gewelddadige methodes van de extremistische nationalisten aan.

Eurocommissaris voor Binnenlandse Zaken Cecilia Malmström raakt naar ons aanvoelen dan ook de juiste snaar wanneer ze stelde: “Spijtig genoeg zijn er te weinig leiders die zich inzetten voor de verdediging van de diversiteit en het belang van een open, tolerante en democratische samenleving waar iedereen welkom is“. Of nog: “Zijn manifest toont een zeer verstoorde man, maar spijtig genoeg bevat het bepaalde gevoelens die vandaag de dag wijdverspreid zijn in Europa“, beklemtoont Malmström. “Ik heb meermaals mijn bezorgdheid geuit over xenofobe groeperingen die succes oogsten dankzij een negatieve retoriek tegen de islam en tegen andere vermeende bedreigingen voor onze maatschappij.” “Dat creëert een zeer negatief klimaat“, besluit ze.

De Belgen beseffen nog niet voldoende hoe lichtzinnig hun politici zijn als het op universele waarden aankomt. Het wordt dan ook tijd dat ze ophouden te stemmen voor taalgesplitste partijen of die nu Vlaams Belang, CDH, GROEN! of Ecolo heten.