LA SOI-DISANT “FLANDRE” QUITTE LE CENTRE POUR L’ÉGALITÉ DES CHANCES UNIA – HET ZOGENAAMDE “VLAANDEREN” STAPT UIT HET GELIJKEKANSENCENTRUM UNIA – DAS SO GENANNTE “FLANDERN” VERLÄSST DAS ZENTRUM FÜR CHANCENGLEICHHEIT UNIA

Image – Afbeelding – Bild: https://pixabay.com/photos/hands-team-united-together-people-1917895/ (bron, source, Quelle)

LES DROITS DE L’HOMME SONT ABOLIS POUR LE “PROPRE PEUPLE” !

Le 1er juillet 2022, il a été annoncé que la région “flamande” et la communauté “flamande” quitteront le Centre “interfédéral” pour l’égalité des chances Unia. Un institut “flamand” des droits de l’homme (VMRI, c.a.d. ‘Vlaams’ Mensenrechten Instituut) prendra sa place. Mais est-ce une avancée pour les droits des Belges ?
 
En 1993, le CECLR (Centre pour l’Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme) a été créé. A la suite de la sixième “réforme” de l’État, cette institution “fédérale” a été transformée en institut “interfédéral”, nommé Unia, en 2013. En plus de l’État belge, les régions et les communautés y ont également reçu leur propre représentation. Principalement à l’instigation de la N-VA, qui est un parti séparatiste et qui juge l’institution “pas neutre” et “pas objective“, la communauté “flamande” et la région “flamande” mettront fin à l’accord de coopération avec l’institution en 2023. 

La véritable raison de cette démarche est tout d’abord l’agitation séparatiste des nationalistes. Deuxièmement, cette manœuvre est un reliquat édulcoré des mois de négociations entre le VB et la N-VA dans le cadre de la formation d’un nouveau gouvernement “flamand” en 2019. En effet, le premier parti souhaite abolir le CECLR depuis des décennies. Cette aspiration fait même partie de son programme raciste de septante points. Pendant ce temps, les autres partenaires de la coalition ‘flamande’ et en particulier le “ministre” de l’intégration, le raciste de la langue et l’ancien “ministre-président” (notamment de 2003 à 2004) Bart Somers (Open VLD et ex-VU) font mine de rien.

Comme mentionné, c’est principalement la N-VA qui veut que la soi-disant “Flandre” quitte Unia. Cependant, la structure de cette institution est très proche du confédéralisme souhaité par la N-VA: en effet, avant sa création, différents gouvernements ont conclu indépendamment un accord de coopération mutuellement résiliable. Le confédéralisme ne suffit donc pas à la N-VA, seul le séparatisme pur et simple suffit.

1) Qui est compétent pour la réglementation? 

Le réglementation reste entièrement belge. C’est en soi un argument pour ne pas accorder aux régions et aux communautés une quelconque compétence en la matière. 

En outre, une institution belge des droits de l’homme existe déjà aux côtés d’Unia : l’Institut “fédéral” pour la protection et la promotion des droits de l’homme (IFDH), qui a été créé en 2019.

2) Pour quels domaines le VMRI est-il compétent?  

Notons tout d’abord que ni les communautés ni les régions exercent quelconque compétence en ce qui concerne les droits fondamentaux des étrangers, l’information sur la nature et l’ampleur des flux migratoires et la stimulation de la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains. Le gouvernement belge exerce ces compétences à travers Myria, le centre national de migration qui a été créé en 2014.

En ce qui concerne les violations de la loi sur la discrimination qui concernent les compétences belges ou les compétences de la région ‘wallonne’ et bruxelloise ainsi que de la communauté germanophone et ‘française’, du COCOM bruxellois et du COCOF bruxellois, seul Unia reste compétente.  

Cela s’applique également aux compétences pour lesquels plusieurs autorités sont compétentes. De même, Unia est seul compétent si le “centre de gravité” se trouve auprès du gouvernement belge ou s’il y a un manque de clarté.  

En résumé, le VMRI n’est compétent que si la plainte concerne explicitement une compétence dite “flamande”. 

Pour le citoyen, cela entraîne bien sûr des coûts supplémentaires inutiles et le chaos. Une personne victime de discrimination sur un lieu de travail dans la région dite “flamande” doit s’adresser à Unia, mais si le même incident se produit dans un club de sport, ce n’est pas Unia, mais seulement le VMRI qui peut intervenir, à moins que le club de sport ne relève de la compétence du GGC, car alors seul Unia est compétent.

La situation se complique encore du fait que le VMRI reprend également la partie “flamande” des compétences de l’Institut pour l’égalité entre les hommes et les femmes (IEFH), qui a été créé par le gouvernement “fédéral” en 2002. Cette institution nationale exerce désormais les compétences régionales et communautaires par le biais d’un accord de coopération avec les communautés et les régions. D’autre part, les mêmes compétences sont déjà exercées en parallèle par la “Genderkamer” (Chambre du Genre), une institution créée par le gouvernement “flamand” en 2015. 

Il s’agit donc d’une compétence parallèle entre l’IVGM et la Genderkamer ‘flamande’, les deux institutions étant compétentes en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. 

3) Que peut faire le VMRI ?

Le VMRI offre moins de sécurité juridique qu’Unia, une des raisons pour lesquelles toutes les organisations concernées étaient contre la création de cet institut. Unia joue le rôle de médiateur dans les plaintes et, en cas d’échec, aide la victime à saisir la justice. L’organisme “flamand” ne dispose pas de ce pouvoir et ne rend qu’une décision non contraignante, un avis, par l’intermédiaire d’un “comité des litiges” (et non d’un tribunal), que la victime peut utiliser pour saisir la justice. Selon M. Somers, le VMRI pourrait saisir la justice “en cas d’intérêt collectif, par exemple en cas de valeur élevée du précédent…“. Si, par exemple, explique M. Somers, “un certain bureau immobilier continue à commettre des erreurs, même après les décisions de la chambre des litiges, il peut être nécessaire (pour le VMRI, B.U.B.) d’aller au tribunal” (DS, 1er juillet 2022). Mais cela ne change pas la nature non contraignante des décisions du VMRI.

Le fait que la région “flamande” et la communauté “flamande” quittent Unia ne donne donc pas à ces entités superflues plus de pouvoir dans le domaine réglementaire ou législatif, bien au contraire, d’autant plus qu’elles perdront automatiquement leur droit de décision au sein d’Unia “interfédéral” et donc dans tous les domaines que cet organe continue à réglementer.

Par ailleurs, pour les plaintes contre les médias, tels que le radiodiffuseur public la VRT, un autre organe reste compétent : le Régulateur “flamand” des Médias (“Vlaamse” Regulator voor de Media), qui ne sera pas supprimé. Qui peut encore donner un sens à tout ça ?  

Notez également que l’adjectif fautif “flamand” est presque toujours utilisé pour les institutions de la communauté “flamande” et de la région “flamande”. Il en va de même pour les organes ‘wallons’, de sorte que les flamingants et les wallingants – une petite minorité de la population belge – espèrent imposer leur nationalisme linguistique à chaque Belge par une exagération constante.  

Conclusion

Cette réforme absurde résume l’ensemble du fédéralisme belge : il scinde, rend les choses incroyablement compliquées, est inutile, extrêmement coûteuse et il est superflu. Et tout cela pour une petite secte de nationalistes linguistiques. Selon De Standaard (1er juillet 2022), à peine 20 % des plaintes annuelles concernent les compétences dites “flamandes”. Cela signifie-t-il qu’il faut créer un nouveau centre pour lequel le gouvernement dit “flamand” dépensera pas moins de cinq fois (!) plus d’argent que ce qu’il dépense actuellement pour Unia ? C’est encore pire quand on sait qu’entre 2008 et 2021, Unia n’a porté devant les tribunaux que dix-huit plaintes concernant des compétences “flamandes”. L’année dernière, il y a eu à peine quatre cas. Kati Verstrepen, présidente de la Ligue des droits de l’homme, résume bien la situation : “Il s’agit toujours de quatre cas de victimes d’une violation des droits de l’homme qui seront désormais laissées pour compte” (DM, 1er juillet 2022). 

Car il est clair que cet organisme inutile fera tout pour épargner le superflu gouvernement “flamand” et le mettre à l’abri. 

MENSENRECHTEN AFGESCHAFT VOOR HET “EIGEN VOLK”!

Op 1 juli 2022 raakte bekend dat het ‘Vlaams’ gewest en de ‘Vlaamse’ gemeenschap uit het ‘interfederaal’ Gelijkekansencentrum Unia stappen. In de plaats komt een ‘Vlaams’ mensenrechteninstituut (VMRI). Maar zijn de rechten van de Belgen hierbij ook gebaat?

In 1993 werd het CGKR (Centrum voor Gelijke Kansen en Racismebestrijding) opgericht. Volgend op de zesde ‘staatshervorming’ werd deze ‘federale’ instelling in 2013 omgevormd tot een ‘interfederaal’ instituut, Unia genaamd. Daarin kregen, naast de Belgische staat, ook de gewesten en de gemeenschappen een eigen vertegenwoordiging. Vooral op aansturen van de separatistische N-VA, die de instelling ‘niet neutraal‘ en ‘niet objectief‘ vond, zullen de ‘Vlaamse’ gemeenschap en het ‘Vlaams’ gewest in 2023 het samenwerkingsakkoord met de instelling opzeggen. 

De echte reden hiervoor is allereerst de separatistische splitsingsdrang. Ten tweede is dit manoeuvre een afgezwakt overblijfsel van de maandenlange onderhandelingen tussen het VB en de N-VA in het kader van de vorming van een nieuwe ‘Vlaamse’ regering in 2019. Die eerste partij wil immers al decennia lang het CGKR afschaffen. Het is zelfs een deel van hun racistische Zeventig-Puntenprogramma. Ondertussen doen de andere ‘Vlaamse’ coalitiepartners en met name ‘minister’ van Inburgering, taalracist en voormalig zogenaamd ‘minister-president’  (namelijk van 2003 tot 2004) Bart Somers (Open VLD en ex-VU) alsof er niets aan de hand is.

Zoals gezegd wil vooral de N-VA dat “Vlaanderen” uit Unia stapt. Nochtans komt de structuur van deze instelling zeer dicht in de buurt van het confederalisme dat de N-VA wil: verschillende overheden sloten voor de oprichting ervan immers autonoom een wederzijds opzegbaar samenwerkingsakkoord. Confederalisme volstaat dus niet voor de N-VA, enkel zuiver separatisme.

1) Wie is bevoegd voor de regelgeving?

De regelgeving blijft volledig Belgisch. Dat op zich al is een argument om de gewesten en gemeenschappen geen enkele bevoegdheid ter zake toe te kennen.

Overigens bestaat er naast Unia al een Belgisch mensenrechteninstituut: het ‘Federaal’ Instituut voor de bescherming en de bevordering van de rechten van de mens (FIRM) dat in 2019 opgericht werd.

2) Voor welke domeinen is het VMRI bevoegd? 

Allereerst stippen we aan dat noch de gemeenschappen noch de gewesten een bevoegdheid uitoefenen inzake het waken over de grondrechten van vreemdelingen, het informeren over de aard en de omvang van de migratiestromen en de stimulatie van de strijd tegen mensenhandel en mensensmokkel. De Belgische regering oefent deze bevoegdheden uit via het nationale Migratiecentrum Myria dat in 2014 opgericht.

Voor wat overtredingen inzake de discriminatiewetgeving betreft die te maken hebben met Belgische bevoegdheden of bevoegdheden van het ‘Waals’ en Brussels gewest alsook de Duitstalige en de ‘Franse’ gemeenschap, de Brusselse GGC en de Brusselse FGC blijft enkel Unia bevoegd. 

Dat geldt ook voor bevoegdheden waarvoor meerdere overheden bevoegd zijn. Ook is enkel Unia bevoegd indien het ‘zwaartepunt’ zich bij de Belgische overheid bevindt of wanneer er onduidelijkheid bestaat. 

Kortom, het VMRI is enkel bevoegd indien de klacht expliciet te maken heeft met een zogenaamd ‘Vlaamse’ bevoegdheid.

Voor de burger leidt dit natuurlijk tot een nutteloze meerkost en tot chaos. Wie op een werkvloer in het zogenaamd ‘Vlaams’ gewest gediscrimineerd wordt, moet zich tot Unia richten, maar gebeurt hetzelfde in een sportclub, kan niet Unia, maar enkel het VMRI tussenkomen, tenzij die sportclub onder de bevoegdheid van de GGC valt, want dan is enkel Unia bevoegd.

Het wordt des te ingewikkelder omdat het VMRI ook het ‘Vlaamse’ deel van de bevoegdheden van het in 2002 door de ‘federale’ regering opgerichte Instituut voor Gelijkheid van Mannen en Vrouwen (IVGM) overneemt. Die nationale instelling oefent vandaag regionale en communautaire bevoegdheden uit door een samenwerkingsakkoord met de gemeenschappen en de gewesten. Anderzijds worden dezelfde bevoegdheden nu al parallel uitgeoefend door de zogenaamde ‘Genderkamer’, een in 2015 door de ‘Vlaamse’ regering opgerichte instelling. 

We hebben het dus over een parallelle bevoegdheid tussen het IVGM en de ‘Vlaamse’ genderkamer, daar beide instellingen bevoegd zijn op het terrein van gelijkheid tussen mannen en vrouwen. 

3) Wat kan het VMRI doen?

Het VMRI biedt minder rechtszekerheid dan Unia, één van de redenen waarom alle betrokken organisaties tegen de oprichting van dit instituut waren. Unia bemiddelt bij klachten en, mislukt dat, dan steunt de organisatie het slachtoffer om naar de rechter te stappen. Het ‘Vlaams’ orgaan heeft die bevoegdheid niet en doet enkel via een ‘geschillenkamer’ (geen rechtscollege) een niet-bindende uitspraak, een advies dus, waarmee het slachtoffer naar een rechtbank kan stappen.

Volgens Somers zou het VMRI wel naar de rechter kunnen gaan “bij zaken van collectief belang, bijvoorbeeld bij een hoge precedentswaarde…”. “Als bijvoorbeeld“, zo verklaarde Somers, “een bepaald immokantoor blijft in de fout gaan, ook na uitspraken van de geschillenkamer, kan het (voor het VMRI, B.U.B.) nodig zijn om naar de rechter te stappen” (DS, 1 juli 2022). Maar dat verandert niets aan het niet-bindende karakter van de beslissingen van het VMI.

Dat het ‘Vlaams’ gewest en de ‘Vlaamse’ gemeenschap uit Unia stappen, geeft deze overbodige entiteiten dus noch op het vlak van reglementering noch op juridisch vlak meer macht ter zake, integendeel, temeer  daar ze automatisch hun beslissingsrecht binnen het ‘interfederale’ Unia en dus inzake  alle domeinen die dat orgaan blijft regelen zullen verliezen.’

Overigens is voor klachten tegen de media, zoals de openbare zender VRT, een ander orgaan dat bevoegd blijft: de ‘Vlaamse’ Regulator voor de Media, die niet afgeschaft wordt. Wie kan hier nog aan uit?

Merk ook op dat het foute adjectief ‘Vlaams’ bijna altijd wordt gebruikt voor instellingen van de ‘Vlaamse’ gemeenschap en het ‘Vlaams’ gewest. Datzelfde geldt ook voor de wallingantische organen. De flaminganten en wallinganten – een kleine minderheid van de Belgische bevolking – hopen zo hun taalnationalisme door voortdurende overdrijving aan elke Belg op te dringen. 

Besluit

Deze absurde hervorming vat het hele Belgische federalisme samen: het splitst, maakt zaken ongelofelijk ingewikkeld, is nutteloos, peperduur en overbodig. En dat allemaal voor een kleine sekte taalnationalisten. Volgens De Standaard (1 juli 2022) gaat jaarlijks amper 20 procent van de klachten over zogezegd ‘Vlaamse’ bevoegdheden. Moet daarvoor een nieuw centrum opgericht worden waarvoor de zogenaamde ‘Vlaamse’ regering liefst vijfmaal ( ! ) meer geld gaat uittrekken dan het vandaag voor Unia doet? Het wordt nog erger wanneer men weet dat tussen 2008 en 2021 Unia slechts met achttien klachten betreffende ‘Vlaamse’ bevoegdheden naar de rechter trok. Vorig jaar ging het om amper vier zaken. Kati Verstrepen, voorzitter van de Liga voor Mensenrechten, vat het goed samen: “Het zijn en blijven wel vier zaken van slachtoffers van een mensenrechtenschending die nu in de kou zullen staan” (DM, 1 juli 2022). 

Want laat het duidelijk zijn dat dit nutteloos orgaan er alles voor zal doen om de overbodige ‘Vlaamse’ regering te sparen en uit de wind te zetten.

ABSCHAFFUNG DER MENSCHENRECHTE FÜR “DAS EIGENE VOLK’’!

Am 1. Juli 2022 wurde bekannt gegeben, dass die “flämische” Region und die “flämische” Gemeinschaft die “interföderale” Gleichstellungsstelle Unia verlassen. Ein “flämisches” Menschenrechtsinstitut (VMRI) wird an seine Stelle treten. Aber profitieren davon auch die Rechte der Belgier?

Im Jahr 1993 wurde das CGKR (Zentrum für Chancengleichheit und Rassismusbekämpfung) gegründet. Nach der sechsten “Staatsreform” wurde diese “föderale” Einrichtung 2013 in ein “interföderales” Institut mit dem Namen Unia umgewandelt. Darin erhielten neben dem belgischen Staat auch die Regionen und Gemeinschaften eine eigene Vertretung. Vor allem auf Betreiben der separatistischen N-VA, die die Institution für “nicht neutral” und “nicht objektiv” hält, werden die “flämische” Gemeinschaft und die “flämische” Region das Kooperationsabkommen mit der Institution im Jahr 2023 kündigen. 

Der wahre Grund dafür ist vor allem der separatistische Drang zur Abspaltung. Zweitens ist dieses Manöver ein verwässertes Überbleibsel der monatelangen Verhandlungen zwischen der VB und der N-VA im Rahmen der Bildung einer neuen “flämischen” Regierung im Jahr 2019.Schließlich will die ehemalige Partei die CGKR schon seit Jahrzehnten abschaffen. Es ist Teil ihres rassistischen Siebzig-Punkte-Programms. In der Zwischenzeit tun die anderen Koalitionspartner und insbesondere der “Integrationsminister”, Sprachrassist und ehemalige so genannte “Ministerpräsident” (nämlich von 2003 bis 2004) Bart Somers (Open VLD und Ex-VU) so, als ob nichts wäre.

Wie bereits erwähnt, ist es vor allem die N-VA, die möchte, dass das so gennante “Flandern” die Unia verlässt. Die Struktur dieser Einrichtung kommt jedoch dem von der N-VA gewünschten Konföderalismus sehr nahe: Vor ihrer Gründung schlossen nämlich verschiedene Regierungen unabhängig voneinander ein gegenseitig kündbares Kooperationsabkommen. Konföderalismus reicht also für die N-VA nicht aus, nur reiner Separatismus.

1) Wer ist für die Vorschriften zuständig?

Die Vorschriften bleiben vollständig belgisch. Das allein ist schon ein Argument dafür, den Regionen und Gemeinschaften keine Zuständigkeit in dieser Angelegenheit zuzugestehen.

Neben der Unia gibt es übrigens bereits ein belgisches Menschenrechtsinstitut: das 2019 gegründete “föderale” Institut für den Schutz und die Förderung der Menschenrechte (FIRM).

2) Für welche Bereiche ist das VMRI zuständig? 

Zunächst ist festzustellen, dass weder die Gemeinschaften noch die Regionen über Befugnisse zur Überwachung der Grundrechte von Ausländern, zur Bereitstellung von Informationen über Art und Umfang der Migrationsströme und zur Förderung der Bekämpfung von Menschenhandel und Schleuserkriminalität verfügen. Die belgische Regierung übt diese Befugnisse über das nationale Zentrum für Migration Myria aus, das 2014 eingerichtet wurde.

Für Verstöße gegen das Diskriminierungsrecht, die belgische Zuständigkeiten oder Zuständigkeiten der ‘’wallonischen” und der Brüsseler Region sowie der deutschsprachigenund der ‘’französischen” Gemeinschaft, der Brüsseler GGC und der Brüsseler FGC betreffen, bleibt nur Unia zuständig. 

Dies gilt auch für Befugnisse, für die mehrere Behörden zuständig sind. Außerdem ist die Unia allein zuständig, wenn der “Schwerpunkt” bei der belgischen Regierung liegt oder wenn Unklarheiten bestehen. 

Kurz gesagt, die VMRI ist nur zuständig, wenn die Beschwerde ausdrücklich eine so genannte “flämische” Zuständigkeit betrifft.

Für den Bürger führt dies natürlich zu unnötigen Mehrkosten und zu Chaos. Wer auf einem Arbeitsplatz in der so genannten “flämischen” Region diskriminiert wird, muss sich an die Unia wenden, aber wenn dasselbe in einem Sportverein passiert, kann nicht die Unia, sondern nur die VMRI einschreiten, es sei denn, dieser Sportverein fällt in die Zuständigkeit der GGC, denn dann ist nur die Unia zuständig.

Es wird noch komplizierter, weil das VMRI auch den “flämischen” Teil der Zuständigkeiten des Instituts für Gleichstellung von Frauen und Männer (IGFM) übernimmt, das 2002 von der “föderalen” Regierung gegründet wurde. Diese nationale Institution übt nun regionale und gemeinschaftliche Zuständigkeiten über ein Kooperationsabkommen mit den Gemeinschaften und Regionen.

Andererseits werden dieselben Befugnisse bereits parallel von der sogenannten “Genderkammer” ausgeübt, einer Einrichtung, die 2015 von der ‘’flämischen‘’ Regierung geschaffen wurde. 

Es handelt sich also um eine parallele Zuständigkeit zwischen der IGG und der ‘flämischen’ Genderkammer, da beide Institutionen für den Bereich der Gleichstellung von Männern und Frauen zuständig sind.

3) Was kann das VMRI tun?

Das VMRI bietet weniger Rechtssicherheit als Unia, einer der Gründe, warum alle beteiligten Organisatoren gegen ihre Gründung waren. Unia vermittelt bei Beschwerden und unterstützt das Opfer, wenn dies nicht gelingt, beim Gang vor Gericht. Die “flämische” Stelle hat diese Befugnis nicht und erlässt über einen “Streitschlichtungsausschuss” (kein Gericht) lediglich eine unverbindliche Entscheidung, einen Ratschlag, den das Opfer nutzen kann, um vor Gericht zu gehen.

Somers zufolge könnte die VMRI “in Fällen kollektiven Interesses, zum Beispiel bei einem hohen Präzedenzwert, vor Gericht gehen…”. ‘’Wenn beispielsweise”, so Somers, “ein bestimmtes Immobilienbüro auch nach Entscheidungen der Schlichtungskammer weiterhin Probleme hat, kann es (für das VMRI, B.U.B.) ontweldig sein, vor Gericht zu gehen” (DS, 1. Juli 2022). Das ändert aber nichts an der Unverbindlichkeit der Entscheidungen des VMI.

Die Tatsache, dass die ‘flämische’ Region und die ‘flämische’ Gemeinschaft aus der Unia austreten, verleiht diesen überflüssigen Gebilden also nicht mehr Macht im Bereich der Regulierung oder des Rechts, sondern im Gegenteil, sie verlieren automatisch ihr Entscheidungsrecht innerhalb der ‘interföderalen’ Unia und damit in allen Bereichen, die diese weiterhin regelt.

Für Beschwerden gegen die Medien, wie z. B. die öffentlich-rechtliche Rundfunkanstalt VRT, bleibt übrigens eine andere Stelle zuständig: der “flämische” Medienregulator, der nicht abgeschafft wird. Wer kann sich noch einen Reim darauf machen?

Beachten Sie auch, dass für Einrichtungen der “flämischen” Gemeinschaft und der “flämischen” Region fast immer das falsche Adjektiv “flämisch” verwendet wird. Das Gleiche gilt für ‘’wallonische’’ Orgeln. Die Flaminganten und Wallinganten – eine kleine Minderheit der belgischen Bevölkerung – hoffen auf diese Weise, durch ständige Übertreibungen allen Belgiern ihren sprachlichen Nationalismus aufzudrängen. 

Beschluss

Diese absurde Reform fasst den gesamten belgischen Föderalismus zusammen: Sie spaltet, macht die Dinge unglaublich kompliziert, ist nutzlos, extrem teuer und unnötig. Und das alles wegen einer kleinen Sekte von Sprachnationalisten. Laut De Standaard (1. Juli 2022) betreffen knapp 20 % der jährlichen Beschwerden die so genannten “flämischen” Zuständigkeiten. Bedeutet dies, dass ein neues Zentrum eingerichtet werden muss, für das die so genannte “flämische” Regierung nicht weniger als fünfmal (!) mehr Geld ausgeben wird, als sie derzeit für die Unia ausgibt? Noch schlimmer wird es, wenn man weiß, dass die Unia zwischen 2008 und 2021 nur achtzehn Beschwerden über “flämische” Befugnisse vor Gericht gebracht hat. Letztes Jahr waren es gerade einmal vier Fälle. Kati Verstrepen, Präsidentin der Menschenrechtsliga, bringt es auf den Punkt: “Es sind und bleiben vier Fälle von Opfern einer Menschenrechtsverletzung, die nun im Regen stehen gelassen werden” (DM, 1. Juli 2022). 

Denn es ist klar, dass dieses nutzlose Gremium alles tun wird, um die überflüssige “flämische” Regierung zu schonen und sie zu schützen.