PAS DE SCISSION DES SOINS DE SANTÉ ! – GEEN SPLITSING GEZONDHEIDHEIDSZORGEN ! – KEINE SPALTUNG DES GESUNDHEITSWESENS !

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LE CD&V EST COUPABLE DE RACISME LINGUISTIQUE PRIMAIRE

La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) s’est prononcée en faveur de la scission des soins de santé dans une interview accordée au quotidien Le Soir (12 février 2022). Le B.U.B. a déjà consacré un article détaillé à cette question. Il va sans dire que ce scénario anti-belge est totalement inacceptable.

Rappelons que l’accord de coalition (30 septembre 2020) stipule que le gouvernement “…souhaite, pendant cette législature, intégrer des textes législatifs concernant une répartition plus homogène des compétences dans le domaine des soins de santé. L’objectif est de fournir des soins au plus près du patient (entités fédérées), sans affecter le financement solidaire”. En d’autres termes, le gouvernement veut communautariser entièrement ou partiellement les soins de santé. Toutefois, cela nécessiterait une majorité des 2/3 à la Chambre et au Sénat et une majorité simple dans les deux groupes linguistiques. Le gouvernement ne dispose pas de cette majorité.

C’est surtout le CD&V qui fait pression pour une scission des soins de santé. Le parti l’a déjà fait le 11 mars 2019 dans un article d’opinion dans De Standaard. Il a déclaré : “D’autres étapes de la réforme de l’Etat suivront. La Flandre sera renforcée par de nouveaux pouvoirs. Nous n’avons aucun doute à ce sujet. Pour nous, un domaine politique mérite la priorité : les soins de santé.” Pendant l’été 2020, le parti a rejoint l’accord avorté entre PS et la N-VA qui prévoyait une scission des soins de santé. Et lors d’une session de la Commission parlementaire pour la Constitution et le Renouveau institutionnel, le 27 octobre 2021, le ministre Verlinden a également préconisé la scission de la compétence.

Dans l’interview accordé au Soir, Verlinden a donné les “arguments” en faveur de cette scission.

Selon le ministre, il s’agit avant tout d'”efficacité“. Dans les maisons de repos, par exemple, le personnel est financé par les communautés, a précisé Verlinden, mais les kinésithérapeutes indépendants qui y travaillent sont financés par le gouvernement fédéral. Elle appelle cela une “contradiction“. Le fait que cette situation existe est toutefois le résultat de la sixième “réforme” de l’État voulue par son propre parti (qu’elle applaudit en passant dans l’interview!). Cette “réforme” de l’État a notamment communautarisé la gériatrie résidentielle. Avant 2014, l’entièreté du personnel des maisons de repos était payé par le gouvernement belge.

Plus on scinde, plus on crée de différences et plus on crée de différences, plus on scinde. Le B.U.B. a souvent souligné ce cercle vicieux.

Selon un autre “argument” les prétendues différences entre le Nord et le Sud justifieraient une scission. Selon Verlinden, la communauté “flamande” a opté pour les vaccins dits “de rappel” pour les jeunes de plus de 12 ans, alors que le Sud ne l’a pas fait. Tout d’abord, la ministre “oublie” que la Belgique compte également une région bruxelloise et une communauté germanophone; elle veut mettre en évidence la dualité “flamande”-“wallonne” de la Belgique. Deuxièmement, il est normal que des choix différents soient faits dans les différentes communautés : les soins de santé préventifs sont (largement) scindées! D’autres personnes au pouvoir signifient d’autres politiques. C’est tout à fait normal et c’est aussi une conséquence de la volonté de scission du CD&V, anciennement CVP.

Interrogé sur le fait qu’il y a déjà neuf ministres de la santé en Belgique et qu’une scission ne simplifiera pas les choses, le ministre n’a pu que répondre qu’en temps de crise, la coordination fédérale reste nécessaire et qu’en “Flandre”, il n’y a qu’un seul ministre. Ce n’est pas vrai, car il y a aussi un ministre responsable du bien-être au sein du collège de la Commission communautaire “flamande”. Verlinden a pourtant déclaré lors d’un autre entretien accordé au Standaard  (12 février 2022) qu’en “Flandre, l’éparpillement n’est pas si grave, nous avons deux ministres: un flamand et un fédéral“. Dans le modèle du ministre, il y aura simplement le même nombre d’excellences compétentes qu’aujourd’hui. En outre, l’éparpillement de la politique se poursuivra.

Selon Verlinden, des “entités fédérées fortes” sont également meilleurs pour le pays. Si nous suivons ce raisonnement absurde, une Belgique complètement scindée est donc la meilleure solution pour la Belgique. Nous pouvons voir où nous en sommes aujourd’hui avec les “entités fédérées fortes” : tout tombe en miettes.

Enfin, Verlinden affirme également que les soins de santé devraient être portés à un niveau “plus proche du patient“. Comment une politique “flamande” à partir de Bruxelles peut-elle être “au plus près des citoyens” tandis qu’une politique belge à partir de la même ville ne la serait pas? Si l’on veut répondre aux différences locales, il faut décentraliser (et non défédéraliser) vers des entités qui apportent une réelle réduction d’échelle, c’est-à-dire les provinces.

Le B.U.B. réitère son opposition absolue à la scission antisociale et anti-belge des soins de santé. La crise corona aurait dû nous apprendre qu’une politique de santé unique pour la petite Belgique est préférable à une politique éparpillée. Les maladies ne connaissent pas de frontières linguistiques. Seuls les particrates et les séparatistes les connaissent.

Il est intéressant de noter que le CD&V soit isolé au sein du gouvernement avec sa position radicale. Selon Le Soir (13 février 2022), les partis gouvernementaux francophones estiment que la scission des soins de santé ne figure pas du tout dans l’accord de gouvernement. En particulier, le MR (qui veut à juste titre refédéraliser la matière) et Ecolo (et donc probablement aussi Groen) sont fortement opposés à la communautarisation. Même le PS, qui est sous pression de la part du PTB, n’est pas non plus enthousiaste à l’égard de cette proposition. Le PTB a d’ailleurs ouvertement condamné cette proposition, tout comme le président du parti d’opposition Défi. Le député Jasper Pillen qui est le vice-président de l’Open VLD, et qui a assisté à toutes les sessions de la Commission Covid à la Chambre des Représentants, a adressé le 12 février 2022 le “tweet” suivant à la ministre : “Penser qu’en scindant davantage aveuglement des compétences, nous deviendrons plus efficaces est une erreur“.

Le 5 octobre 2021 déjà, le président du CDH s’opposait à la scission des soins de santé dans Le Soir. En revanche, la N-VA, par la voix de son vice-président Parys et de son parlementaire Gijbels, a dénoncé la réforme du financement des hôpitaux engagée par le gouvernement sous prétexte qu’elle ne serait pas basée sur des soins “fondés sur les différents besoins des communautés“. Les membres de la N-VA ont ajouté : “Pourtant, le transfert des soins aux entités fédérées était un pilier important de l’accord de coalition fédéral. Le ministre (Frank Vandenbroucke, B.U.B.) semble ainsi avoir jeté une fois pour toutes à la poubelle l’une des dernières ambitions porteuses d’espoir de ce gouvernement“. Et le titre de cet article d’opinion était le suivant: Vandenbroucke danse au rythme des francophones. Ce ne sont pas exactement les mots d’un parti qui fournira une majorité des 2/3.

Le B.U.B. trouve regrettable que ce racisme linguistique primaire en Belgique ne soit pas sanctionné, ne serait-ce qu’en retirant les subventions des partis qui montent les Belges les uns contre les autres, comme le CD&V et la N-VA.

Plusieurs partis s’opposent apparemment à la scission des soins de santé. Une défédéralisation des soins de santé est donc pratiquement exclue. La grande majorité des Belges souhaite d’ailleurs une refédéralisation des soins de santé. Il s’agit, bien entendu, d’un minimum absolu. La crise du covid a amplement démontré à tout individu rationnel la folie de l’éparpillement de cette compétence.

CD&V MAAKT ZICH SCHULDIG AAN PRIMAIR TAALRACISME

Minister van Binnenlandse Zaken Annelies Verlinden (CD&V) sprak zich in een interview met het dagblad Le Soir (12 februari 2022) uit voor een splitsing van de Gezondheidszorgen. De B.U.B. wijdde eerder al een uitgebreid artikel aan deze kwestie. Het spreekt vanzelf dat dit anti-Belgisch scenario volkomen onaanvaardbaar is.

We herinneren eraan dat het regeerakkoord (30 september 2020) bepaalt dat de regering “…tijdens deze legislatuur wetteksten [wenst] te integreren betreffende een meer homogene bevoegdheidsverdeling op het vlak van gezondheidszorg. De bedoeling is een zorg zo dicht mogelijk bij  de patiënt (gefedereerde entiteiten) zonder dat aan de solidaire financiering wordt geraakt”. Met andere woorden, de regering wenst de Gezondheidszorgen geheel of gedeeltelijk te communautariseren. Daarvoor is er echter een 2/3de meerderheid nodig in de Kamer en de Senaat en een gewone meerderheid in beide taalgroepen. Daarover beschikt de regering niet.

Vooral CD&V dringt aan op een splitsing van de Gezondheidszorgen. Dat deed de partij al op 11 maart 2019 in een opiniestuk in De Standaard. Daarin heette het: “Verdere stappen in de staatshervorming zullen volgen. Vlaanderen zal versterkt worden met nieuwe bevoegdheden. Daar twijfelen wij niet aan. Eén beleidsdomein verdient daarbij voor ons prioriteit: de gezondheidszorg.” In de zomer van 2020 sloot de partij zich aan bij het mislukte akkoord van de PS en de N-VA dat voorzag in een splitsing van de Gezondheidszorgen. En in een zitting van de Kamercommissie voor Grondwet en Institutionele vernieuwing van 27 oktober 2021 pleitte minister Verlinden eveneens voor een splitsing van de materie.

In het interview in Le Soir gaf Verlinden de “argumenten” voor die splitsing.

Volgens de minister gaat het allereerst om “efficiëntie”. Zo wordt in de rusthuizen het personeel gefinancierd door de gemeenschappen, aldus Verlinden, maar de onafhankelijke kinesisten die er werken door de federale overheid. Ze noemt dit een “tegenstelling”. Dat deze situatie bestaat, is nochtans het gevolg van de door haar partij gewilde zesde “staatshervorming” (die ze in het interview overigens toejuicht!). Deze “staatshervorming” communautariseerde de residentiële geriatrie. Vóór 2014 werd al het personeel in de rusthuizen betaald door de Belgische overheid.

Hoe meer men splitst, hoe meer verschillen men creëert en hoe meer verschillen men creëert, hoe meer men splitst. De B.U.B. heeft die vicieuze cirkel al dikwijls onderstreept.

Een ander “argument” luidt dat de vermeende verschillen tussen het noorden en het zuiden een splitsing rechtvaardigen. De “Vlaamse” gemeenschap koos, aldus Verlinden, voor de zogenaamde “booster”-vaccins voor jongeren boven de 12 jaar, het zuiden niet. Allereerst “vergeet” de minister dat er in België nog een Brussels gewest en een Duitstalige gemeenschap bestaat; ze wil immers de “Vlaams”-“Waalse” tweeledigheid van België benadrukken. Ten tweede is het normaal dat er verschillende keuzes worden gemaakt in verschillende gemeenschappen: de preventieve gezondheidszorgen zijn immers (grotendeels) gesplitst! Andere mensen aan macht betekent een ander beleid. Dat is niet meer dan normaal en eveneens een gevolg van de splitsingsdrang van de CD&V, vroeger CVP.

Gevraagd naar het gegeven dat er in België al negen ministers van Gezondheidszorgen zijn en dat een splitsing de zaken niet zal vereenvoudigen, kon de minister niets anders antwoorden dan dat er in tijden van crisis een federale coördinatie nodig bleef en dat er in het zogenaamde “Vlaanderen” maar één minister was. Dat laatste klopt niet daar er in het college van de “Vlaamse” gemeenschapscommissie ook een minister bevoegd is voor welzijn. Verlinden zegde in een ander interview in De Standaard van 12 februari 2022 nochtans: “In Vlaanderen valt het met die versnippering wel mee, wij kennen twee ministers: een Vlaamse en een federale”. In het model van de minister blijven er alleszins gewoon evenveel bevoegde excellenties als vandaag bestaan. Bovendien wordt de versnippering van het beleid verder gezet.

Volgens Verlinden zijn “sterke deelstaten” voorts beter voor het land. Indien we die absurde redenering volgen, is een volledig gesplitst België dus het beste voor België. We zien wel waar we vandaag staan met “sterke deelstaten”: het loopt helemaal in het honderd.

Ten slotte beweert Verlinden ook dat men de Gezondheidszorgen op een niveau moet brengen dat “dichter bij de patiënt ligt”. Hoe kan een “Vlaams” beleid vanuit Brussel “dicht bij de patiënt” liggen en een “Belgisch” beleid vanuit datzelfde Brussel niet? Indien men wil inspelen op plaatselijke verschillen moet men decentraliseren (niet defederaliseren) naar entiteiten die een echte schaalverkleining teweegbrengen, namelijk de provincies.

De B.U.B. herhaalt zijn absolute verzet tegen de asociale en anti-Belgische splitsing van de Gezondheidszorgen. De coronacrisis zou ons net geleerd moeten hebben dat één gezondheidsbeleid voor het kleine België beter is dan een versnipperd beleid. Ziekten kennen geen taalgrenzen. Alleen particraten en separatisten kennen die.

Interessant is ook dat CD&V binnen de regering geïsoleerd staat met haar radicale standpunt. Volgens Le Soir (13 februari 2022) menen de Franstalige regeringspartijen dat de splitsing van de Gezondheidszorgen helemaal niet in het regeringsakkoord staat. Met name de MR (die de materie terecht wil herfederaliseren) en Ecolo (en dus wellicht ook Groen) zijn zeer sterk tegen een communautarisering gekant. Maar ook de PS, die onder druk staat van de PVDA, is niet enthousiast over het voorstel. De PVDA veroordeelde het voorstel overigens openlijk, zo ook de voorzitter van de oppositiepartij Défi. Het Kamerlid Jasper Pillen, de ondervoorzitter van Open VLD, die alle zittingen van de Covid-Commissie in de Kamer van Volksvertegenwoordigers bijwoonde, richtte op 12 februari 2022 de volgende “tweet” naar de minister: “Denken dat we door blind bevoegdheden verder te splitsen efficiënter gaan worden, is dwalen”.

Op 5 oktober 2021 reeds verzette overigens de voorzitter van het CDH zich in Le Soir tegen de splitsing van de Gezondheidszorgen. Anderzijds hekelde de N-VA bij monde van ondervoorzitter Parys en Kamerlid Gijbels de hervorming van de ziekenhuisfinanciering van de regering onder het voorwendsel dat die niet uit zou gaan van een zorg die gestoeld is “op de verschillende noden van de gemeenschappen”. De N-VA’ers voegden daaraan toe: “Nochtans was de overheveling van de zorg naar de deelstaten een belangrijke pijler in het federale regeerakkoord. De minister (Frank Vandenbroucke, B.U.B.) lijkt zo een van de laatste hoopgevende ambities van deze regering definitief naar de vuilnisbak te verwijzen”. En de titel van dit opiniestuk luidde: Vandenbroucke danst naar de pijpen van de Franstaligen. Dat zijn niet meteen de woorden van een partij die een 2/3de meerderheid gaat leveren.

De B.U.B. vindt het spijtig dat dit primaire taalracisme in België niet bestraft wordt, al was het maar door de schrapping van de partijsteun van partijen die de Belgen tegen elkaar opzetten, zoals de CD&V en de N-VA.

Meerdere partijen verzetten zich blijkbaar tegen de splitsing van de gezondheidszorgen. Een defederalisering van de Gezondheidszorgen is dan ook zo goed als uitgesloten. Overigens wil de overgrote meerderheid van de Belgen de Gezondheidszorgen herfederaliseren. Dat is natuurlijk wel een absoluut minimum. De covid-crisis heeft voor ieder rationeel individu immers ten overvloede de waanzin van de versnippering van deze bevoegdheid aangetoond.

CD&V IST DES  PRIMÄREN SPRACHRASSISMUS SCHULDIG

Innenministerin Annelies Verlinden (CD&V) hat sich in einem Interview mit der Zeitung Le Soir (12. Februar 2022) für eine Spaltung des Gesundheitswesens ausgesprochen. Die B.U.B. hat diesem Thema bereits einen ausführlichen Artikel gewidmet. Es versteht sich von selbst, dass dieses antibelgische Szenario völlig inakzeptabel ist.

Wir erinnern daran, dass der Koalitionsvertrag (30. September 2020) festlegt, dass die Regierung “… in dieser Legislaturperiode Gesetzestexte für eine einheitlichere Kompetenzverteilung im Bereich der Gesundheitsversorgung aufnehmen will. Ziel ist es, eine möglichst patientennahe Versorgung zu gewährleisten (föderierte Einheiten), ohne die solidarische Finanzierung zu beeinträchtigen“. Mit anderen Worten: Die Regierung will die gesamte oder einen Teil der Gesundheitswesens vergemeinschaften. Dies würde jedoch eine 2/3-Mehrheit in der Kammer und im Senat sowie eine einfache Mehrheit in beiden Sprachgruppen erfordern. Die Regierung verfügt nicht über diese Mehrheit.

Vor allem die CD&V drängt auf eine Aufspaltung des Gesundheitswesens. Die Partei hat dies bereits am 11. März 2019 in einem Meinungsbeitrag in De Standaard getan. Sie sagte: “Weitere Schritte der Staatsreform werden folgen. Flandern wird mit neuen Befugnissen gestärkt. Daran haben wir keinen Zweifel. Für uns hat ein Politikbereich Priorität: die Gesundheitsversorgung“. Im Sommer 2020 schloss sich die Partei der gescheiterten Vereinbarung zwischen der PS und der N-VA an, die eine Spaltung des Gesundheitswesens vorsah. Und in einer Sitzung des parlamentarischen Ausschusses für Verfassung und institutionelle Erneuerung am 27. Oktober 2021 sprach sich Minister Verlinden ebenfalls für eine Spaltung der Kompetenz aus.

In dem Interview in Le Soir nannte Verlinden die “Argumente” für diese Trennung.

Nach Ansicht des Ministers geht es in erster Linie um “Effizienz“. In Pflegeheimen zum Beispiel wird das Personal von den Gemeinschaften finanziert, so Verlinden, aber die dort tätigen selbständigen Physiotherapeuten werden vom Föderalstaat finanziert. Sie nennt dies einen “Widerspruch“. Die Tatsache, dass diese Situation besteht, ist jedoch das Ergebnis der sechsten “Staatsreform”, die ihre Partei wollte (und die sie in dem Interview lobte!). Diese “Staatsreform” vergemeinschaftete die stationäre Geriatrie. Vor 2014 wurde das gesamte Personal in Pflegeheimen von der belgischen Regierung bezahlt.

Je mehr man spaltet, desto mehr Unterschiede man schafft, und je mehr Unterschiede man schafft, desto mehr man spaltet. Die B.U.B. hat schon oft auf diesen Teufelskreis hingewiesen.

Ein weiteres “Argument” ist, dass die angeblichen Unterschiede zwischen dem Norden und dem Süden eine Spaltung rechtfertigen. Verlinden zufolge hat sich die flämische Gemeinschaft für die so genannten Auffrischungsimpfungen für Jugendliche über 12 Jahren entschieden, während der Süden dies nicht tat. Zunächst einmal “vergisst” die Ministerin, dass es in Belgien auch eine Region Brüssel und eine deutschsprachige Gemeinschaft gibt; sie will die “flämisch”-“wallonische” Dualität Belgiens betonen. Zweitens ist es normal, dass in verschiedenen Gemeinschaften unterschiedliche Entscheidungen getroffen werden: Die Gesundheitsvorsorge ist schließlich (weitgehend) aufgeteilt! Andere Menschen an der Macht bedeutet eine andere Politik. Das ist ganz normal und auch eine Folge des Spaltpilzes der CD&V, früher CVP.

Auf die Frage, dass es in Belgien bereits neun Gesundheitsminister gibt und eine Aufteilung die Dinge nicht vereinfachen würde, konnte der Minister nur antworten, dass in Krisenzeiten eine föderale Koordinierung notwendig bleibe und dass es in den so genannten “Flandern” nur einen Minister gebe. Letzteres ist nicht der Fall, da es im Kollegium der “flämischen” Gemeinschaftskommission auch einen Minister für Soziales gibt. In einem anderen Interview in De Standaard vom 12. Februar 2022 sagte Verlinden jedoch: “In Flandern ist die Zersplitterung nicht so schlimm, wir haben zwei Minister: einen flämischen und einen föderalen“. Nach dem Modell des Ministers wird es einfach die gleiche Anzahl von kompetenten Exzellenzen geben wie heute. Außerdem setzt sich die Fragmentierung der Politik fort.

Nach Ansicht von Verlinden sind “starke Teilgebiete” auch besser für das Land. Folgt man dieser absurden Argumentation, so ist ein vollständig geteiltes Belgien das Beste für Belgien. Wir sehen, wo wir heute mit “starken Teilgebiete” stehen: Alles lauft schief.

Schließlich fordert Verlinden auch, dass die Gesundheitsversorgung auf eine Ebene gebracht werden sollte, die “näher am Patienten” ist. Wie kann eine “flämische” Politik aus Brüssel “bürgernah” sein und eine “belgische” Politik aus demselben Brüssel nicht? Wenn man auf lokale Unterschiede reagieren will, muss man dezentralisieren (nicht deföderalisieren), und zwar auf Einheiten, die eine wirkliche Verkleinerung bewirken, d. h. auf die Provinzen.

Die B.U.B. bekräftigt ihre absolute Ablehnung der antisozialen und antibelgischen Spaltung des Gesundheitswesens. Die Corona-Krise hätte uns eigentlich lehren sollen, dass eine einheitliche Gesundheitspolitik für das kleine Belgien besser ist als eine fragmentierte Politik. Krankheiten kennen keine Sprachgrenzen. Nur Partikrate und Separatisten kennen sie.

Interessant ist auch, dass CD&V mit seiner radikalen Position innerhalb der Regierung isoliert ist. Laut Le Soir (13. Februar 2022) sind die französischsprachigen Regierungsparteien der Meinung, dass die Aufteilung des Gesundheitswesens überhaupt nicht im Regierungsabkommen enthalten ist. Vor allem die MR (die zu Recht eine Reföderalisierung anstrebt) und Ecolo (und damit wahrscheinlich auch Groen) sind strikt gegen eine Kommunautarisierung. Aber auch die PS, die von der PVDA unter Druck gesetzt wird, ist von dem Vorschlag nicht begeistert. Die PVDA hat den Vorschlag übrigens offen verurteilt, ebenso wie der Vorsitzende der Oppositionspartei Défi. Der Abgeordnete Jasper Pillen, der Vizepräsident von der Open VLD, der an allen Sitzungen der Covid-Kommission im Abgeordnetenhaus teilgenommen hat, richtete am 12. Februar 2022 folgenden “Tweet” an den Minister: “Zu glauben, dass wir durch eine weitere blinde Spaltung der Kompetenzen effizienter werden, ist ein Fehler”.

Bereits am 5. Oktober 2021 sprach sich der Vorsitzende der CDH in Le Soir gegen die Spaltung des Gesundheitswesens aus. Die N-VA hingegen prangerte über ihren stellvertretenden Vorsitzenden Parys und den Abgeordneten Gijbels die Reform der Krankenhausfinanzierung durch die Regierung an, da diese nicht auf einer Versorgung basiere, die “auf den unterschiedlichen Bedürfnissen der Gemeinschaften” beruhe. Die N-VA-Mitglieder fügten hinzu: “Die Übertragung der Pflege auf die Gemeinschafte war jedoch ein wichtiger Pfeiler im Koalitionsvertrag der Regierung. Der Minister (Frank Vandenbroucke, B.U.B.) scheint damit eines der letzten hoffnungsvollen Vorhaben dieser Regierung ein für alle Mal in den Papierkorb geworfen zu haben”. Und der Titel dieses Meinungsartikels lautete: Vandenbroucke tanzt nach der Pfeife der Französischsprachigen. Dies sind nicht gerade die Worte einer Partei, die eine 2/3-Mehrheit erreichen wird.

Die B.U.B. findet es bedauerlich, dass dieser primäre sprachliche Rassismus in Belgien nicht bestraft wird, und sei es nur dadurch, dass Parteien, die die Belgier gegeneinander aufhetzen, wie die CD&V und die N-VA, nicht mehr finanziell unterstützt werden.

Es gibt mehrere Parteien, die sich offensichtlich gegen die Spaltung des Gesundheitswesens aussprechen. Eine Deföderalisierung des Gesundheitswesens ist daher praktisch ausgeschlossen. Die überwiegende Mehrheit der Belgier möchte übrigens, dass das Gesundheitswesen wieder föderalisiert wird. Das ist natürlich ein absolutes Minimum. Die Corona-Krise hat jedem vernünftigen Menschen den Irrsinn der Zersplitterung dieser Kompetenz deutlich vor Augen geführt.