L’HYPOCRISIE DES FLAMINGANTS PAR RAPPORT AU REFERENDUM CATALAN – FLAMINGANTEN HYPOCRIET OVER CATALAANS REFERENDUM

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Les Catalans protestent en faveur de l’unité espagnole  – Catalanen protesteren voor de eenheid van Spanje, bron-source: www.nos.nl

LES CATALANS RISQUENT DE SE METTRE HORS-JEU

Le 1er octobre 2017, un référendum a été organisé par les autorités catalanes au sujet de l’indépendance de cette région espagnole. Les flamingants soutiennent ce référendum, bien qu’ils refusent en Belgique chaque référendum relatif à la structure étatique.

Selon la Constitution espagnole, le référendum sur l’indépendance catalane était inconstitutionnel. La Guardia civil a tenté de rendre le référendum impossible, ce qui a donné lieu à des échauffourées.

La réaction de Madrid peut être considérée comme exagérée et tactiquement maladroite mais pour paraphraser Jambon (N-VA) ils avaient leur raison“, c’est-à-dire l’inconstitutionnalité du référendum catalan. Toutefois, l’Espagne a commis une erreur grave en accordant à la Catalogne le droit de créer sa propre police.

Mais aussi les autorités catalanes portent une responsabilité. Pour arriver à leurs fins, ils ont poussé des citoyens à commettre des actes illégaux. En d’autres termes, pour obtenir plus d’argent de l’Etat espagnol, – l’indépendance étant une utopie – ils n’ont pas hésité à sacrifier les civils. Cette stratégie médiatique et rusée est aussi perfide.

Par ailleurs, lorsqu’il y a des manifestations violentes en Belgique, p. ex. pour réclamer plus d’emploi, comme elles se sont déjà produites, la particratie critique surtout les manifestants en parlant de “fauteurs de trouble”. Même lorsqu’il y a des blessés, le discours officiel soutient l’action de la police contre des « provocateurs » . Ici, c’est l’inverse: certains soutiennent d’office les manifestants. Autre exemple : dernièrement, il y avait une manifestation violente de musulmans à Borgerhout (“Borgerokko” comme disent certains), situé dans la ville et la province province d’Anvers. Bart De Wever, le président de la N-VA, déclara à ce sujet que les manifestants avaient attaqué ou provoqué la police, tout comme le gouvernement espagnol le déclare aujourd’hui par rapport aux affrontements en Catalogne. Personne n’a choisi le côté des manifestants musulmans. Encore un exemple : combien de violence le gouvernement grec n’a-t-il pas utilisé contre les manifestants durant la crise de l’euro? Personne n’a cependant mis en cause le caractère démocratique de la Grèce. L’indignation est donc à géométrie variable selon la cause défendue.

Bien sûr que les Catalans ont le droit de donner leur opinion sur leur avenir, mais alors de façon pacifique (sans provocation) et dans un cadre espagnol. Le B.U.B. conseille dès lors au gouvernement espagnol d’organiser un référendum national et non contraignant sur la question en publiant les résultats par région pour que l’on sache combien sont les indépendantistes.

Les séparatistes catalans (remarquez que ce terme est réservé par “nos” médias à chaque mouvement sécessionniste sauf aux courants wallingants et flamingants chez nous) prétendent que leur région est opprimée par Madrid. La Catalogne est dépeinte comme une nation vivant depuis des centaines d’années sous le joug espagnol. C’est une ineptie historique. A la différence de la région “flamande”, la Catalogne constitue bel et bien une entité historique, bien qu’elle fasse déjà partie depuis 500 ans de l’Espagne. Ceci étant dit, la Catalogne est la région la plus prospère de l’Espagne, ce qui est principalement dû à l’Espagne elle-même, qui est le débouché le plus important de la Catalogne. Tout comme les flamingants en Belgique, les nationalistes catalans affirment que leur région cède annuellement 16 milliards d’euros à l’Etat espagnol. En réalité, il ne s’agit que de la moitié de ce montant. Les transferts de la région de Madrid vers le reste de l’Espagne s’élèvent en revanche à 20 milliards d’euros par an (El Pais, 26 septembre 2017).

Une Catalogne indépendante n’aurait d’ailleurs ni le soutien des Etats-Unis, ni de l’Union Européenne.

Si le Brexit est déjà si dur pour les Britanniques malgré leur prestige international et leur “Commonwealth” qui a succédé à un grand passé colonial outre-mer, on peut s’attendre à ce que le « Catalonexit » soit encore plus dur pour la petite Catalogne enclavée comptant à peine 6 millions d’habitants. D’autant plus que le Brexit, reconnu à contrecoeur par l’UE, se déroule dans un cadre légal, qui s’oppose, tout comme l’Espagne, en revanche – répétons-le – farouchement au séparatisme catalan

Une Catalogne indépendante serait tout de suite exclue de la zone euro et de l’UE. Afin de pouvoir accéder à nouveau à l’Union, tous les Etats-Membres doivent être d’accord. En d’autres termes, l’Espagne disposerait ainsi d’un droit de véto unilatéral pour bloquer l’adhésion de la Catalogne à perpétuité. En obtenant leur indépendance, les Catalans se mettraient donc hors-jeu.

Par ailleurs, la différence linguistique semble être très relative pour certains nationalistes. Les Anglais et les Ecossais parlent la même langue. La langue catalane ne diffère pas tellement de la langue espagnole et tous les Catalans parlent couramment l’espagnol (bien qu’un véritable “apartheid linguistiqua”, un apartheid linguistique donc, a vu le jour en Catalogne, un phénomène que l’on connaît bien en Belgique). En revanche, les nationalistes “flamands” estiment que Bruxelles, une région à majorité francophone, ainsi que les communes à facilités également majoritairement francophones, appartiennent à la soi-disant “Flandre”. Sauf bien sûr lorsque les flamingants veulent dépeindre Bruxelles comme un bastion francophone et le vilain canard, comme dans le dossier de BHV.

Bart De Wever, le président de la N-VA séparatiste a déclaré via le réseau social Twitter que l’attitude de Madrid est “stupide et inadmissible”. Il y a ajouté ceci: “permettez aux Catalans d’aller voter #referendumCAT’’ (25 septembre 2017). Le ministre de l’intérieur, Jan Jambon (aussi N-VA), lui a emboîté le pas en déclarant le 1er octobre 2017 à la radio de la VRT qu’il s’agit de la « première étape d’un processus » [qui doit mener vers l’indépendance ; note du B.U.B.]. Le point de vue officiel du gouvernement belge est pourtant que le référendum est une affaire interne espagnole (22 septembre 2017). Selon le président de la de Chambre, Siegfried Bracke (N-VA), il s’agit de la position unanime de tous les partis gouvernementaux. De Wever et Jambon ont peut-être oublié que la N-VA fait partie du gouvernement belge…

Le soutien des flamingants pour les nationalistes catalans étonne dans la mesure où ces premiers sont traditionnellement de droite, voire d’extrême droite, tandis que les indépendantistes catalans sont de gauche, voire d’extrême gauche. Pas vraiment une alliance naturelle ni convaincante…

Mais le comble, c’est que Bart De Wever et sa N-VA sont partisans d’un référendum d’indépendance à l’étranger, tout en refusant la même chose aux Belges néerlandophones. Impossible d’être plus hypocrite. Si les flamingants sont vraiment favorables aux référendums, ils n’ont sans doute aucun problème à en organiser un, cette fois-ci non sur des ponts ou des parkings, mais sur notre structure étatique. C’est à ce moment-là qu’on ne les entend plus…

 

Manifestation en Grèce en 2011 - betoging in Griekenland in 2011 -bron-source: https://roarmag.org
Manifestation en Grèce en 2011 – betoging in Griekenland in 2011 -bron-source: https://roarmag.org

CATALANEN DREIGEN ZICHZELF BUITEN SPEL TE ZETTEN

Op 1 oktober 2017 hield de Catalaanse overheid een referendum over de onafhankelijkheid van deze Spaanse regio. De flaminganten steunen dit referendum hoewel ze zelf in België elk referendum over de staatsstructuur weigeren.

Het Catalaanse onafhankelijkheidsreferendum was volgens de Spaanse Grondwet illegaal. De Guardia civil heeft gepoogd het referendum onmogelijk te maken, wat aanleiding heeft gegeven tot rellen.

De reactie van Madrid kan men als overdreven en tactisch onhandig beschouwen maar om Jambon (N-VA) te parafraseren: ze hadden hun reden”, nl. de ongrondwettelijkheid van het Catalaans referendum. Nochtans heeft Spanje een zware fout begaan door Catalonië het recht te geven zijn eigen politie te creëren.

Maar de Catalaanse overheden zijn medeverantwoordelijk. Om hun doel te verwezenlijken, hebben ze de burgers tot illegale daden aangezet. Anders gezegd, om méér Spaans geld te bekomen – onafhankelijkheid is immers een utopie – hebben ze niet geaarzeld om burgers op te offeren. Deze strategie zorgt voor aandacht in de media en is listig, maar ook doortrapt.

Trouwens, wanneer er gewelddadige betogingen plaatsvinden in België, bv. om meer werkgelegenheid te eisen – en die hebben zich al voorgedaan – bekritiseert de particratie vooral de betogers die ze dan afschildert als “oproerkraaiers”. Zelfs wanneer er gewonden vallen, ondersteunt het officiële betoog de politionele actie tegen de « keetschoppers » . Hier is het omgekeerde waar: sommigen steunen automatisch de manifestanten. Ander voorbeeld: onlangs was er een gewelddadige betoging van moslims te Borgerhout (“Borgerokko”, zoals sommigen zeggen) in de stad en de provincie Antwerpen. Bart De Wever, voorzitter van de N-VA, verklaarde hieromtrent dat de manifestanten de politie aanvielen of provoceerden, net zoals de Spaanse regering dat vandaag deed aangaande de confrontaties in Catalonië. Maar niemand koos de kant van de moslimbetogers. Nog een voorbeeld: hoeveel geweld heeft de Griekse regering niet gebruikt tegen betogers tijdens de eurocrisis? Nochtans stelde niemand het democratisch karakter van de Griekse staat in vraag. De verontwaardiging is dus selectief en hangt af van de zaak die verdedigd wordt.

Natuurlijk hebben de Catalanen het recht om hun mening over hun toekomst te geven, maar dan op vreedzame wijze (zonder provocatie) en binnen een Spaans raamwerk. De B.U.B. raadt daarom de Spaanse regering aan om een nationaal en niet-bindend referendum te organiseren over de kwestie waarbij de regionale resultaten gepubliceerd worden, opdat we weten met hoeveel de separatisten zijn.

twee maten en twee gewichten - deux poids et deux mesures (bron-source: De Morgen, VRT)
twee maten en twee gewichten – deux poids et deux mesures (bron-source: De Morgen, VRT)

De Catalaanse separatisten (een term die ‘’onze’’ media elke afscheidingsbeweging toebedelen, behalve de wallingantische en de flamingantische bij ons) doen uitschijnen dat hun regio door Madrid onderdrukt wordt. Catalonië wordt afgeschilderd als een natie die al honderden jaren onder het Spaanse juk gebukt gaat. Dat is historische onzin. In tegenstelling tot het ‘’Vlaams’’ gewest is Catalonië weldegelijk een historische entiteit, maar wel één die al meer dan 500 jaar deel uitmaakt van Spanje. Dit gezegd zijnde is Catalonië de meest welvarende regio van Spanje, een welvaart die hoofdzakelijk gecreëerd wordt door Spanje zelf, het belangrijkste afzetgebied van Catalonië. Net als de flaminganten in België vertellen de Catalaanse nationalisten dat er jaarlijks 16 miljard euro afgestaan wordt aan de Spaanse staat. In werkelijkheid gaat het slechts om de helft van dit bedrag. Daarentegen bedragen de transfers van de regio Madrid naar de rest van Spanje 20 miljard euro (El Pais, 26 september 2017).

Een onafhankelijk Catalonië heeft trouwens noch de steun van de VS, noch van de EU.

Als de Brexit al zo moeilijk is voor de Britten ondanks hun internationaal prestige en hun Gemenebest dat op een groot overzees koloniaal verleden teruggaat, hoe hard zal de “Catalonexit” dan niet zijn voor het kleine ingesloten Catalonië met amper 6 miljoen inwoners? Temeer daar de Brexit, met tegenzin door de EU erkend, zich in een een legaal kader afspeelt en het Catalaans separatisme – we herhalen het – heftig door Spanje en door de EU bestreden wordt.

Het zou onmiddellijk buiten de eurozone en buiten de EU vallen. Om terug toe te treden tot de Unie moeten alle lidstaten het eens zijn. Kortom, Spanje zou dan over een eenzijdig vetorecht beschikken om de Catalaanse toetreding voor eeuwig te blokkeren. Door de onafhankelijkheid te verwerven, zouden de Catalanen dus zichzelf buiten spel zetten.

Interessant is wel dat het taalverschil voor sommige nationalisten zeer relatief is: Engelsen en Schotten spreken dezelfde taal. Het Catalaans verschilt niet zo fel van het Spaans en alle Catalanen spreken vlot Spaans (al is er in Catalonië een ware ”apartheid linguistica’‘, een taalapartheid dus, ontstaan: een fenomeen dat ons goed bekend is). Anderzijds vinden ”Vlaams”-nationalisten dat het overwegend Franstalige Brussel en de eveneens overwegend Franstalige faciliteitengemeenten bij het zogenaamde ”Vlaanderen” horen. Behalve natuurlijk als de flaminganten Brussel als een Franstalig bastion en een lelijk eendje willen afschilderen, zoals in het dossier BHV.

Bart De Wever, voorzitter van de separatistische N-VA, noemt de houding van Madrid op de sociale netwerksite Twitter ”dom en onaanvaardbaar”. Hij voegt eraan toe: ”laat de Catalanen stemmen #referendumCAT”. (25 september 2017). De minister van binnenlandse zaken, Jan Jambon (ook N-VA), volgde hem door te verklaren op 1 oktober 2017 op de radio van de VRT dat gaat om « de eerste stap van een proces » [dat tot de onafhankelijkheid moet leiden; nota van de B.U.B.]. Het officiële standpunt van de Belgische regering is nochtans dat het referendum een interne Spaanse aangelegenheid is (22 september 2017). Volgens de Kamervoorzitter, Siegfried Bracke (N-VA), is dit het eenparig standpunt van alle regeringspartijen. De Wever en Jambon zullen misschien vergeten zijn dat de N-VA in de Belgische regering zit…

De flamingantische steun voor de Catalaanse nationalisten is verwonderlijk, daar die eersten traditioneel rechts, zelfs extreemrechts zijn, terwijl de Catalaanse separatisten links, zelfs extreemlinks zijn. Die alliantie is nogal tegennatuurlijk en ongeloofwaardig.

Maar het toppunt is dat de Wever en zijn N-VA zich achter een buitenlands onafhankelijksreferendum scharen, dat zij aan de Nederlandstalige Belgen weigeren. Hypocrieter kan niet. Als de flaminganten echt voorstander zijn van referenda zullen ze er wel geen probleem mee hebben om die niet alleen over bruggen en parkings te organiseren, maar ook over onze staatsstructuur. Dan wordt het echter muisstil…