SPITAELS: MORT D’UN SEPARATISTE CORROMPU – DOOD VAN EEN CORRUPTE SEPARATIST

SPITAELS: MORT D’UN SEPARATISTE CORROMPU

Le 21 août 2012, le politicien Guy Spitaels (PS) est décédé. Pendant sa carrière politique, il fut appelé « Dieu » par ses admirateurs. Suite à son décès, presque tous les partis – et surtout les partis francophones – ont fait l’éloge de sa personne. Ainsi Laurette Onkelinkx (PS) le décrivait comme un “visionnaire pour la Belgique et pour la Wallonie”. Un communiqué de presse d’Ecolo a salué la mémoire d’un homme “d’une rare envergure”. De la même façon, Wilfried Martens (CD&V) a souligné que Spitaels fut une “grande personnalité”. Dans cet article, nous souhaitons donner une image plus objective de Spitaels. Cette image est bien moins belle que celle présentée par la particratie et ses médias serviles. 

La carrière politique de Guy Spitaels (° 1931) débuta en l’hiver de 1960-1961. A l’époque, le gouvernement Eyskens-IV annonçait sur fond de chômage croissant, de récession économique (renforcée par l’indépendance du Congo) et de fermetures de quelques mines de charbon dans le sud de la Belgique, la soi-disant “loi unique”. Cette loi prévoyait des économies drastiques et engendrait des grèves qui causaient même quelques morts. Dans ce contexte, le socialiste André Renard fondait en février 1961 le MPW  (Mouvement Populaire Wallon), un mouvement qui aspirait à une “Wallonie” autonome. La pensée fut claire: si l’on instaurait le fédéralisme (économique), la-soi disant “Wallonie” (le nom que les particrates donnaient et donnent toujours au sud de la Belgique) serait plus prospère. L’assistent universitaire Spitaels, qui était alors membre du PSB unitaire, adhérait à ce mouvement.

Fin des années 1960 et début des années 1970, le  CVP-PSC et le PVV-PLP se sont scindés successivement sur base linguistique. Par une révision inconstitutionnelle de la constitution, la première “réforme de l’Etat” (c.-à-d. une opération de scission, voir notre article là-dessus) a vu le jour. C’était le début du système d’apartheid linguistique que l’on connaît toujours à l’heure actuelle. Malgré la création des régions et communautés linguistiques, leurs compétences furent, à l’époque, encore limitées. Pour l’instant, la Belgique restait de fait encore un Etat unitaire. Evidemment, cette modeste première “réforme de l’Etat” n’allait pas assez loin pour le nationaliste Spitaels. Afin de réaliser ses plans fédéralistes, il lui fallait acquérir du pouvoir au sein du PSB. En 1975, il devenait membre du conseil du parti. Deux ans plus tard, Spitaels devenait Sénateur.

En 1971, le parti socialiste belge avait adopté un système de co-présidence (un francophone et un néerlandophone). Les deux derniers furent le régionaliste “wallon” André Cools et le flamingant Karel Van Miert. Surtout sous pression du premier, le PSB unitaire s’est désintégré en 1978. Deux partis socialistes, divisés sur base linguistique, se sont constitués ensuite. Entretemps, Spitaels poursuivait sa montée en politique nationale: en 1977, il devenait ministre de l’emploi. Du 3 juin 1977 au 22 octobre 1980, Spitaels était membre de cinq gouvernements consécutifs, dont la plupart en qualité de vice-premier. Ensemble avec le nationaliste « flamand » Wilfried Martens, il était l’architecte de la plus grande réforme de l’Etat dans l’histoire de la Belgique jusqu’à présent. Celle-ci à détruit (provisoirement) l’Etat unitaire belge. Sans consulter la population belge et de façon illégale, les régions et les communautés obtenaient des compétences considérables, comme la politique de la langue, la culture, la protection de la jeunesse, le tourisme, les sports, les médias, l’aide aux personnes, l’aménagement du territoire, l’urbanisme, l’environnement et l’économie.

Dès que cette “réforme de l’Etat” fut exécuté, Spitaels s’est retiré du gouvernement belge pour lequel il ne ressentait de toute façon rien. Il devenait président de son parti à plein temps. Au cours des années 1980, il a continué à prôner une forme plus radicale du fédéralisme linguistique. Emporté par son succès électoral  (40% des voix en 1987), il a réussi a réaliser – de nouveau avec Martens (malgré le fait qu’il s’était opposé aux gouvernements chrétiens-démocratiques de Martens) – la troisième réforme de l’Etat. La question-Happart y servait de levier.

Ce que BHV était pour les nationalistes « flamands » dans les années 2000, Fourons l’était pour les wallingants dans les années 1980. En 1982, le wallingant José Happart (du parti Retour à Liège) obtenait une majorité des voix dans la commune à facilités des Fourons. Début 1983, Happart fut nommé bourgmestre par le Roi, mais cette nomination ne fut mise en vigueur qu’en 1983 afin de donner l’occasion à Happart d’apprendre le néerlandais. Néanmoins, Happart montrait de façon ostensible qu’il ne maîtrisait pas cette langue. Il fut révoqué en 1984 (l’année où Spitaels l’a fait entrer au PS) mais réussissait à préserver son poste jusqu’en 1986 grâce à une action en justice devant le Conseil d’Etat. En 1986, cette juridiction administrative a annulé définitivement la nomination de Happart. Des émeutes à Fourons s’ensuivirent et le gouvernement national fut divisé par un conflit communautaire sur l’exécution de l’arrêt du Conseil d’Etat.

Après la question Happart, la particratie a procédé, à l’instigation notamment de Guy Spitaels, à la troisième “réforme de l’Etat” de 1988. Le paquet de compétences scindées était presqu’aussi impressionnant qu’en 1980: les transports publics, une partie de la politique de l’énergie et de l’emploi, les secteurs économiques nationaux, les travaux publics, les ports et les aéroports ainsi que l’enseignement public furent scindés sur base raciste et linguistique. Si cela dépendait du PS, on serait allé encore plus loin (notamment en scindant la police). Bruxelles devenait une région à part entière. En 1991, Spitaels jouait un rôle primordial dans le conflit sur l’exportation des armes. Lorsque le gouvernement national refusait d’accepter les permis d’exportation pour l’usine de FN-Herstal, le PS menaçait (Philippe Moureaux) de recourir à la “bombe atomique institutionnelle”: si nécessaire, la région “wallonne” octroierait elle-même les licences d’armes (douze ans plus tard, l’exportation des armes, fut d’ailleurs scindée sous la pression du PS).

Une petite anecdote illustre bien le nationalisme exacerbé de Spitaels (Le Vif, 24 août 2012) :

 « DRAPEAUX

Début 1991… Pour donner de l’éclat à une grand-messe wallonne et socialiste, Spit souhaite louer l’Autoworld, musée bruxellois de l’Automobile dont Herman De Croo est alors président. Mais Dieu, qui compte s’adresser à la foule, pendant la réception, du haut de l’escalier (« Comme un empereur romain », diront des témoins), ne veut en aucune façon voir flotter, face à lui, les drapeaux belges. Il réclame que ceux-ci soient remplacés par des bannières wallonnes. De Croo fera bien retirer les pavillons noir-jaune-rouge face à la tribune, mais… uniquement pour mieux les dresser de chaque côté de l’esplanade et en augmenter également le nombre. »

En 1992 – à la veille de la fédéralisation officielle de la Belgique – Spitaels devint président de l’exécutif “wallon”. Néanmoins, sa gloire commençait à se faner. Ensemble avec d’autres membres du SP et du PS, Spitaels fut impliqué dans l’’affaire-Agusta” relative à des pots de vin touchés dans le cadre de l’achat d’hélicoptères de combat italiens en 1988. Ainsi, Guy Coëme du PS, à l’époque ministre de la défense, avait décidé – contre l’avis de l’armée de terre – d’acheter des hélicoptères Agusta après avoir accepté des gratifications. L’argent fut redistribué parmi les socialistes. Spitaels était l’auteur principal de cette fraude massive. En 1994, son immunité parlementaire fut levée et en décembre 1998, l’homme fut condamné par la Cour de Cassation pour corruption en écopant d’une peine de deux ans de prison avec sursis et de cinq ans de déchéance du droit d’exercer des fonctions publiques. Ainsi, il disparut du parlement “wallon” et du parlement de la communauté “française”. Spitaels conservait néanmoins jusqu’à sa mort le titre de “Ministre d’Etat”, qui lui fut accordé en 1983. En décembre 2010, la région “wallonne” – une entité corrumpue et anticonstitutionnelle –  a même octroyé le titre de “Commandeur de l’Ordre du Mérite Wallon” à Spitaels  (il s’agit d’un nouveau titre instauré neuf mois auparavant afin d’accentuer le caractère séparatiste des wallingants). Il est possible que l’interview retentissant accordé par Spitaels au journal Le Soir le 10 septembre 2011 ait joué un rôle dans l’attribution de cette “décoration”. Ce que Spitaels avait confié au Soir ce résumait ainsi: les Belges n’aiment pas leur pays, donc la Belgique n’a pas de raison d’être. Spitaels prétendait ne pas “chercher de subterfuges” et déclarait n’avoir aucun attachement émotionnel à la Belgique. Les soi-disant “Wallons” devaient donc préparer leur avenir sans la soi-disant “Flandre”, peut-être même au sein de la France. Spitaels confiait également à ses amis qu’il votait pour le RWF, un parti “rattachiste” qui veut attacher la soi-disant “Wallonie” à la France (source: site du RWF) ! De toute façon, selon Spitaels, on ne pouvait plus faire de “concessions” aux flamingants, sinon on entrerait de nouveau dans une discussion sur une nouvelle “réforme de l’Etat” peu après.

Bref, Spitaels a d’abord imposé aux Belges un système coûteux, compliqué, inefficace, antidémocratique et discriminatoire qui favorise l’apparition de partis et de mouvements séparatistes. Ce fédéralisme linguistique crée sa propre dynamique, dans laquelle les politiciens régionaux – qui en ont le plus d’intérêt – exigent toujours plus de compétences.  L’éclatement de la Belgique était évidemment le souhait de Spitaels (il le voulait depuis les années 1960), mais après la réalisation et “l’approfondissement” du fédéralisme il pouvait en tenir responsable les flamingants (“le peuple flamand”, Le Soir, 10.09.11). Aucun journaliste du régime n’a évidemment abordé le rôle de Spitaels dans la désintégration politique de la Belgique et l’approfondissement du système d’apartheid et raciste. Au contraire, la presse a tendance à trouvé cela tout à fait normal !

Soyons clairs: Guy Spitaels était l’un des pires politiciens de l’histoire belge. Il n’a rien fait du tout pour la Belgique, qu’il méprisait d’ailleurs. S’il fut un grand homme d’Etat, cela ne se rapporte certainement pas à l’Etat belge, mais à un Etat “wallon” imaginaire ou même à l’Etat français. De plus, il était un criminel condamné. Si la particratie appelle cet homme, qui détestait profondément notre pays, un “visionnaire”, cela en dit long sur les intentions de cette particratie. Comment des politiciens qui haïssent notre pays et qui veulent le détruire peuvent-ils rester au pouvoir?  

Le B.U.B. regrette que Spitaels échappe à son procès pour fraude constitutionnelle, incitation au racisme linguistique, création d’un système d’apartheid linguistique et atteinte à l’ordre public. Spitaels aurait dû mourir en prison ! 

 

Congres van de MPW/Congrès du MPW
Congres van de MPW/Congrès du MPW (source photo inconnue – bron foto onbekend)

SPITAELS: DOOD VAN EEN CORRUPTE SEPARATIST

Op 21 augustus 2012 overleed de politicus Guy Spitaels (PS). Tijdens zijn carrière werd hij «Dieu» genoemd door zijn volgelingen. Na zijn heengaan werd over de socialistische voorman in zowat alle – vooral Franstalige – partijen de loftrompet gezongen over zijn leven. Zo noemde Laurette Onkelinkx (PS) hem een “visionair voor België en Wallonië”. In een persbericht van Ecolo lezen we dat Spitaels een man met een “zeldzame grootheid” was. Ook volgens Wilfried Martens (CD&V) was Spitaels een “grote persoonlijkheid”. In dit artikel willen we op basis van de feiten een objectiever beeld van Spitaels schetsen, dat gebaseerd is op feiten. Dat beeld is heel wat minder fraai dan wat de particratie en zijn slaafse media ons willen doen geloven.

De politieke carrière van Guy Spitaels (° 1931) begon tijdens de winter van 1960-1961. Toen kondigde de regering Eyskens-IV in het kader van een stijgende werkloosheid, een economische recessie (aangezwengeld door de onafhankelijkheid van Congo) en de sluiting van enkele steenkoolmijnen in het zuiden van België de zogenaamde “Eenheidswet” aan. Deze wet voorzag in forse besparingen en leidde tot stakingen, waarbij zelfs doden vielen. In die context werd door de socialist André Renard in februari 1961 de MPW (Mouvement Populaire Wallon) opgericht, een beweging die streefde naar een autonoom “Wallonië”. De gedachte was duidelijk: indien een (economisch) federalisme werd ingevoerd, zou het zogenaamde “Wallonië” (de naam die de particraten aan Zuid-België geven) welvarender worden. De universitaire assistent Spitaels, die toen lid was van de unitaire BSP, sloot zich aan bij deze beweging.

Eind jaren 1960 en begin jaren 1970 werden achtereenvolgens de CVP-PSC en de PVV-PLP op taalbasis gesplitst. Door een ongrondwettelijke grondwetsherziening werd in 1970 de eerste “staatshervorming” (d.w.z. een splitsingsoperatie) doorgevoerd (zie ons artikel daaromtrent). Dit was het begin van het taalapartheidssysteem zoals we dat vandaag nog steeds kennen. Ondanks de invoering van gewesten en taalgemeenschappen waren hun bevoegdheden toen nog beperkt. De facto bleef België vooralsnog een unitaire staat. Voor de overtuigde nationalist Spitaels was deze bescheiden eerste “staatshervorming” uiteraard niet genoeg. Natuurlijk diende hij om zijn federalistische plannen door te voeren, macht te verwerven binnen de BSP. In 1975 trad hij toe tot het partijbestuur van de BSP-PSB. Twee jaar later was Spitaels Senator.

Vanaf 1971 kende de Belgische socialistische partij een covoorzitterschap (één Franstalige en één Nederlandstalige). De laatste twee waren de “Waalse” regionalist André Cools en de flamingant Karel Van Miert. Vooral onder impuls van de eerste, implodeerde de unitaire BSP in 1978. De taalgesplitste socialistische partijen ontstonden. Ondertussen begon Spitaels aan zijn verdere opgang in de nationale politiek en binnen zijn partij: in 1977 werd hij minister van tewerkstelling. Van 3 juni 1977 tot 22 oktober 1980 zat Spitaels in vijf opeenvolgende regeringen, waarvan het merendeel van de tijd als vicepremier. Samen met de Vlaams-nationalist Wilfried Martens was hij in 1980 de architect van de – tot op heden – grootste staatshervorming uit de Belgische geschiedenis, die de Belgische eenheidsstaat (voorlopig) vernietigde. Zonder de Belgische bevolking te raadplegen en op een illegale wijze verkregen de gewesten en gemeenschappen aanzienlijke bevoegdheden zoals taal, cultuur, jeugdbeleid, toerisme, sport, media, bijstand aan personen, ruimtelijke ordening, stedenbouw, milieu en economie.

Eens die “staatshervorming” uitgevoerd was, trok Spitaels zich terug uit de Belgische regering (om wie hij toch niets gaf) en werd hij voltijds voorzitter van zijn partij. Gedurende de jaren 1980 bleef hij ijveren voor een radicalere vorm van taalfederalisme. Gesteund door een electoraal succes (40% van de stemmen in 1987) slaagde hij erin om – opnieuw met Martens (tegen wiens liberaal-christendemocratische regeringen hij nota bene jaren oppositie gevoerd had) – de tweede fase van de staatshervorming door te voeren. Als breekijzer om die “staatshervorming” door te voeren was de kwestie-Happart van doorslaggevend belang. Wat BHV was voor de Vlaams-nationalisten in de jaren 2000, was Voeren voor de wallinganten in de jaren 1980. In 1982 behaalde de wallingant José Happart (van de partij Retour à Liège) in de faciliteitengemeente Voeren een meerderheid van de stemmen. Begin 1983 werd hij door de Koning tot burgemeester benoemd, maar die benoeming zou pas rechtsgeldig worden eind 1983, teneinde Happart de kans te geven om Nederlands te leren. Happart toonde ostentatief dat hij die taal niet beheerste. Hij werd in 1984 ontslagen (het jaar waarin hij door Spitaels bij de PS werd binnengehaald) maar wist door een procedureslag bij de Raad van State tot 1986 aan te blijven. Dat jaar vernietigde het rechtscollege definitief de benoeming van Happart. In Voeren zelf braken er rellen uit en binnen de nationale regering ontstond er een communautair conflict over de uitvoering van het arrest van de Raad van State.

Na de kwestie-Happart volgde onder impuls van ondermeer Guy Spitaels de derde “staatshervorming” van 1988. Het pakket gesplitste bevoegdheden was bijna even indrukwekkend als in 1980. Openbaar vervoer, delen van het energiebeleid en tewerkstelling, de nationale economische sectoren, openbare werken, de havens en luchthavens en het Rijksonderwijs werden op taalracistische basis gesplitst. Als het aan de PS van Spitaels lag, was men evenwel nog verder gegaan (o.a. de splitsing van de politie). Brussel werd een apart gewest. In 1991 speelde Spitaels een belangrijke rol bij het conflict omtrent de wapenexport. Omdat de nationale regering weigerde exportvergunningen voor de fabriek van FN-Herstal goed te keuren, dreigde de PS, bij monde van Philippe Moureaux, met de “institutionele atoombom”: het “Waals gewest” zou desgevallend zelf de wapenvergunningen uitreiken (twaalf jaar later zou wapenexport, onder druk van de PS, overigens gesplitst worden).

Een kleine anecdote illustreert goed het extreme nationalisme van Spitaels (Le Vif, 24 augustus 2012) :

« VLAGGEN

Begin 1991… Om een Waalse en socialistische hoogmis luister bij te zetten, wil Spitaels Autoworld huren, het Brusselse automuseum waarvan Herman De Croo toen voorzitter was. Maar Dieu, die tijdens de receptie de menigte wil toespreken vanop de hoogte van de trappen  (« zoals een Romeinse Keizer », zouden getuigen zeggen), wil voor zijn aangezicht geen enkele Belgische vlag zien wapperen. De Croo heeft dan ook de zwart-geel-rode vlaggen vlak voor de tribune verwijderd… maar bracht ze aan aan de kanten van het plein en verhoogde tevens hun aantal. »

In 1992 – op de vooravond van de officiële federalisering van België – werd Spitaels voorzitter van de “Waalse” executieve. Ondertussen was zijn ster echter tanende. Samen met andere leden van de SP en PS was Spitaels immers betrokken bij de zogenaamde “Agusta-affaire”, een zaak van smeergeld bij de aankoop van Italiaanse gevechtshelikopters in 1988. Zo had toenmalig minister van defensie Guy Coëme (PS), tegen adviezen van de landmacht in, besloten om na het aanvaarden van smeergeld, Agusta-helikopters aan te kopen. Dat smeergeld werd onder de zogenaamde socialisten verdeeld. Spitaels speelde een hoofdrol bij deze massale fraude. In 1994 werd de parlementaire onschendbaarheid van Spitaels opgeheven en in december 1998 werd Spitaels wegens corruptie door het Hof van Cassatie tot twee jaar gevangenis voorwaardelijk veroordeeld, alsook tot het verbod om vijf jaar een openbare functie uit te oefenen. Daarmee verdween hij uit het “Waals” parlement en uit het parlement van de “Franse” gemeenschap. Nochtans behield Guy Spitaels tot het einde van zijn leven de hem in 1983 toegekende titel ‘Minister van Staat’. Het corrupte en ongrondwettelijke “Waals” gewest achtte het bovendien niet beneden haar waardigheid (voor zover ze die bezet) om in december 2011 Spitaels de titel “Commandeur de l’Ordre du Mérite Wallon” (een nieuwe titel die negen maanden werd ingevoerd om het separatistisch karakter van de wallinganten te onderstrepen) toe te kennen. Misschien had het feit dat Spitaels enkele maanden tevoren een ophefmakend interview in Le Soir (10 september 2011) had gegeven een rol in de toekenning van dit “ereteken”. Wat Spitaels daar te zeggen had, kwam op het volgende neer: de Belgen houden niet van hun land, dus België heeft geen bestaansreden. Spitaels beweerde “geen uitvlucht te zoeken” en verklaarde geen emotionele band met België te hebben. De zogenaamde “Walen” moesten dus een toekomst voorbereiden zonder het zogenaamde “Vlaanderen”, misschien zelfs binnen Frankrijk. Spitaels vertrouwde zelfs aan vrienden toe dat hij op het “rattachistische” RWF stemde, een partij die het zogenaamde “Wallonië” bij Frankrijk wil aansluiten (bron: site RWF) ! Alleszins mochten er, volgens Spitaels, geen nieuwe “toegevingen” meer gedaan worden aan de flaminganten, zoniet zou een discussie over een nieuwe staatshervorming kort daarna herbeginnen.

Kortom, eerst zadelde Spitaels de Belgen op met een duur,  ingewikkeld, inefficiënt, ondemocratisch, discriminerend en taalracistisch systeem, dat de opkomst van separatistische partijen en bewegingen bevordert. Dat taalfederalisme creeërt zijn eigen dynamiek, waarbij de politici van de regio die er het meest belang bij heeft steeds meer bevoegdheden opeisen (i.c. de Nederlandstalige politici, maar ook soms de Franstalige). Het was natuurlijk de wens van Spitaels dat België uiteenvalt – daar streefde hij reeds sedert het begin van de jaren 1960 naar – maar nu kon hij de verantwoordelijkheid daarvoor volledig op de andere taalgroep (“le peuple flamand”, Le Soir, 10.09.11) afwenden. Geen enkele regimejournalist sprak (en spreekt) natuurlijk over de rol van Spitaels in de politieke desintegratie van België en de uitbouw van het taalracistisch apartheidssysteem of vindt dat niet meer dan normaal !

Laten we duidelijk zijn: Guy Spitaels was één van de meest verwerpelijke politici uit de Belgische geschiedenis en heeft niets gedaan voor ons land, dat hij verachtte. Als hij een groot staatsman was, dan heeft die term zeker geen betrekking op de Belgische staat, maar op een fictieve “Waalse” of zelfs op de Franse staat. Hij was bovendien een veroordeelde crimineel. Als de particratie deze man, die zijn eigen land hartsgrondig haatte, een visionair noemt, dan zegt dat zeer veel over de intenties van die particratie. Hoe kunnen politici die ons land haten en willen kapot maken aan de macht blijven ?  

De B.U.B. vindt het jammer dat Spitaels zijn proces wegens grondwetssfraude, het aanzetten tot taalracisme, het creëren van taalapartheid en verstoring van de openbare orde ontloopt. Spitaels had in de cel moeten sterven !