EEN ENKELE MILIEUMINISTER, GEEN VIER ! UN SEUL MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, NON QUATRE !

foto-photo: B.U.B.
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Marche pour le climat de décembre 2018; klimaatmars van december 2018; foto-photo: B.U.B.

LES MANIFESTATIONS POUR LE CLIMAT DEMONTRENT L’UNITE DE LA JEUNESSE BELGE

En décembre 2018, 75.000 Belges ont manifesté à Bruxelles pour soutenir «l’écopacte». Toutefois, “nos” politiciens ont fait la sourde oreille. En effet, quelques jours plus tard, la Belgique était un des rares pays à ne pas avoir signé l’accord sur le climat. Comme à l’accoutumée, “nos” quatre ( ! ) ministres de l’Environnement ne se sont pas mis d’accord. Voici le problème crucial et soluble de la politique belge de l’Environnement. Depuis janvier 2019, à l’occasion des manifestations pour le climat des élèves ‘brosseurs’, la pression sur les séparatistes et confédéralistes monte encore.

  1. Les manifestations

Début janvier 2019, deux filles anversoises ont appelé à brosser (ou sécher) les cours chaque jeudi pour aller manifester pour le climat. Suite à ce message, 4.000 étudiants ont manifesté dans les rues de Bruxelles le 10 janvier. Une semaine plus tard, ce nombre était déjà passé à 12.000. La troisième marche pour le climat, le 23 janvier, a attiré pas moins de 35.000 jeunes de toutes les provinces belges. Elle a également été soutenue par des étudiants. Le 27 janvier 2019, de nouveau plus de 70.000 personnes ont manifesté pour le climat à Bruxelles, ce qui était selon certains la plus grande manifestation pour le climat en Belgique de tous les temps.

A titre de comparaison: le pèlerinage de l’Yser et la veillée de l’Yser, les deux grandes messes du flamingantisme, ont rassemblé ensemble à peine 3.400 personnes en 2018…

  1. Un commentaire percutant

Paul Goossens, écrivait à cet égard dans Le Standaard du 26 janvier 2019: “Les adolescents enthousiastes […] en ont marre d’écouter la litanie [de la N-VA] sur Di Rupo et Cie. Ils sont jeunes, mais pressés et ne veulent pas perdre de temps avec une énième réforme de l’État [Goossens veut dire: une réforme de l’Etat antibelge ; B.U.B.]. Il y a des thèmes plus urgents les os rongés de la dernière décennie. Et plus que Jean-Marie Dedecker, le «nouveau» visage du parti [c.-à-d. la N-VA], banalise le réchauffement climatique sans être rappelé à l’ordre, plus les jeunes estimeront que la N-VA est un parti obsolète. Pour la première fois en un quart de siècle, une nouvelle génération politique en [“]Flandre[”] fait entendre sa voix, mais la nomenclature de la N-VA les écoute à peine. Leur allergie pour tout ce qui est écologiste, est tellement grande qu’une conversation empathique est presque impossible. Si les étudiants prolongent leurs actions jusqu’au 26 mai, le climat et non le confédéralisme sera l’enjeu des élections. Pour la N-VA, il s’agit d’un scénario catastrophe. Même une offensive éclair du soi-disant écoréalisme […] ne pourra pas éviter la descente vers les 25%.  En outre, c’est l’adieu d’une génération entière à un parti qui n’a pas compris les défis du monde actuel”.

  1. Un exemple belge

Les manifestations pour le climat ne sont pas restées inaperçues à l’étranger. En Allemagne, une manifestation similaire a déjà été organisée le 25 janvier. En France, des manifestations voient aussi le jour (même s’il y en avait déjà en octobre 2018).

Ces manifestations estudiantines sont un phénomène sociologique national, comme toujours lorsque les Belges descendent dans la rue spontanément et massivement: la mort du Roi Baudouin, la Marche Blanche, les succès des Diables Rouges ou de l’équipe nationale de hockey, les marches pour l’unité de la Belgique, les gilets jaunes,… Et ce malgré le fait que les médias et l’enseignement soient scindés depuis des décennies.

Il y a encore une autre  similarité. Les politiciens ne recontrent pas vraiment les exigences, même s’il y a 100.000 Belges dans la rue. Souvent, ils essaient sans vergogne de récupérer les manifestations citoyennes. Il se peut donc que les deux initiateurs des marches pour le climat de janvier se retrouvent bientôt sur une liste d’un parti traditionnel. Ainsi, se terminera le conte de fées et le gain pour la société belge sera inexistant…

  1. L’unitarisation de la politique de l’environnement

Bon nombre de mesures contre le dérèglement climatique doivent évidemment être prises au niveau européen, voire international pour être efficaces. Toutefois, une mesure cruciale que les autorités belges peuvent prendre immédiatement est l’unitarisation (synonyme pour la “refédéralisation”) de la politique environnementale et les compétences y afférentes comme la mobilité, l’énergie, l’aménagement du territoire, la politique de l’eau, les travaux publics, l’agriculture et le bien-être des animaux. Pour cette refédéralisation, il ne faut même pas revoir la Constitution. Une telle décision peut être prise par le parlement moyennant une majorité de deux tiers et une majorité simple dans les deux groupes linguistiques. Le fait que le gouvernement se trouve en affaires courantes n’y fait pas obstacle. L’effet positif pour l’environnement belge serait immédiat parce que sans unitarisation, aucune politique sérieuse en matière climatique n’est possible en Belgique.

L’internationalisation du problème climatique démontre d’ailleurs la mesquinerie des régionalistes et des séparatistes linguistiques qui croient que le climat va s’adapter aux frontières linguistiques, ce qui est évidemment absurde.  Qui plus est, les mesures climatiques que les régions doivent implémenter sont déjà décidées au niveau européen et international. Pourquoi faut-il alors une politique scindée au sein de la Belgique?

Même  la sixième ( !) réforme de l’Etat reconnaît de manière implicite la nécessité de l’unitarisme au niveau de la politique environnementale. En effet, le “droit de substitution” de l’Etat belge (qui peut se substituer dans certaines circonstances aux entités fédérées au niveau international) a été élargi. Il peut être exercé lorsqu’une région ou une communauté ne respecte pas ses obligations découlant de la Convention-Cadre sur les changements climatiques ou lorsqu’une région ou une communauté ne respecte pas ses obligations de droit européen visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

  1. Conclusion

Le B.U.B. se réjouit évidemment des manifestations pour le climat. Toutefois, les exigences doivent devenir plus concrètes. En effet, un véritable progrès dans la politique environnementale belge n‘est possible que lorsqu’on arrête de patauger avec quatre ministres de l’environnement. L’unitarisation de la politique de l’environnement et des politiques liées est donc urgente et nécessaire. Cette mesure est efficace, simple et ne coûte rien !

MARSEN VOOR KLIMAAT TONEN EENDRACHT ONDER BELGISCHE JEUGD 

In december 2018 betoogden 75.000 Belgen in Brussel om het ‘ecopact’ te ondersteunen. Deze betoging viel in dovemansoren bij “onze” politici. België ondertekende enkele dagen later als één van de weinige landen het internationale klimaatakkoord niet. De vier ( ! ) ministers voor milieu raakten het ’naar goede gewoonte‘ niet eens. Meteen zien we daar ook het grootste, oplosbare probleem van de Belgische milieupolitiek. N.a.v. de milieumarsen van de ‘bosbrossers’ van januari 2019 neemt de druk op de separatisten en confederalisten nog toe.

1. De betogingen

Begin januari 2019 riepen twee Antwerpse meisjes op om iedere donderdag te brossen om te betogen voor het klimaat. Die boodschap volgend trokken op 10 januari 4.000 scholieren door de straten van Brussel.  Een week later was dit aantal al aangegroeid tot 12.000. De derde klimaatmars, op 23 januari, bracht zelfs 35.000 Belgische jongeren uit alle provincies van België op de been. Ze werd ditmaal ook ondersteund door studenten. Op 27 januari 2019 hebben opnieuw meer dan 70.000 mensen in Brussel voor het klimaat betoogd, wat volgens sommigen de grootste klimaatmars ooit in België was.

Ter vergelijking: de Ijzerwake en de Ijzerbedevaart, de twee hoogmissen van het ‘’Vlaams’’-nationalisme, mobiliseerden in 2018 samen slechts 3.400 mensen…

  1. Een snijdende commentaar

Paul Goossens schreef daarover in De Standaard van 26 januari 2019: “De enthousiaste tieners […], willen echt wel wat anders horen dan de grijs gespeelde plaat [van de N-VA],  over Di Rupo en co. Ze zijn jong, maar hebben haast en willen geen tijd verliezen met nog eens een staatshervorming [Goossens bedoelt hier een anti-Belgische staatshervorming]. Er zijn urgentere thema’s dan de afgekloven botjes van een vorig decennium. En hoe meer Jean-Marie Dedecker, het ‘nieuwe’ gezicht van de partij [de N-VA], de klimaatopwarming bagatelliseert en niet wordt teruggefloten, hoe meer jongeren de N-VA hopeloos passé vinden. Voor het eerst in een kwarteeuw laat een nieuwe, politieke generatie in “Vlaanderen” haar stem horen, maar bij de regenten van de N-VA vindt ze nauwelijks gehoor. Hun allergie voor groen is zo groot dat een empathisch gesprek haast onmogelijk is. Als de scholieren hun acties tot 26 mei rekken, wordt het klimaat en niet het confederalisme de inzet van de verkiezingen. Voor de N-VA is het een horrorscenario. Zelfs een blitzoffensief rond het zogenaamde ecorealisme, […] zal de duikvlucht naar de 25 procent niet kunnen verhinderen. Daarbovenop komt het adieu van een hele generatie aan een partij die de uitdagingen van deze tijd niet begreep.”

  1. Een Belgisch voorbeeld

De klimaatmarsen bleven niet onopgemerkt in het buitenland. In Duitsland werd op 25 januari al een gelijkaardige betoging georganiseerd. Ook in Frankrijk komen er betogingen op gang (al waren die er ook al in oktober 2018).

Deze studentenbetogingen zijn een nationaal sociologisch fenomeen. Zo gaat het trouwens steeds wanneer Belgen zich spontaan en massaal op straat begeven: de dood van Koning Boudewijn, de Witte Mars, de successen van de Rode Duivels of de nationale hockeyploeg, de marsen voor de eenheid van België, de geelvesten… En dit ondanks het feit dat de media en het onderwijs sedert decennia gesplitst zijn.

Maar er is nog een gelijkenis. De particraten doen niet veel met de eisen, ook al komen er 100.000 Belgen op straat. Vaak proberen ze  schaamteloos de burgermarsen te recupereren. Zo kan het best zijn dat de twee jonge initiatiefneemsters van de klimaatmarsen van januari binnenkort op de lijst van een traditionele partij staan en dan is het sprookje uit en de winst voor de Belgische maatschappij nul…

  1. Unitarisering van het milieubeleid

Het spreekt voor zich dat vele klimaatmaatregelen op Europees of zelfs op internationaal niveau genomen moeten worden om efficiënt te zijn. Nochtans is een unitarisering (synoniem voor “herfederalisering”) van de klimaatpolitiek en de bevoegdheden die daarbij horen zoals mobiliteit, energie, ruimtelijke ordening, waterbeleid, openbare werken, landbouw en dierenwelzijn een cruciale maatregel die de Belgische overheid onmiddellijk kan nemen. Daarvoor is zelfs geen grondwetsherziening nodig. Dat kan mits een tweederdemeerderheid in het parlement met een eenvoudige meerderheid in de twee taalgroepen. Het feit dat de regering nu in lopende zaken is, is geen obstakel. Het positief effect voor het Belgisch milieu zou onmiddellijk zijn want zonder eengemaakte milieupolitiek is geen enkele echte vooruitgang in die materie in België mogelijk.

De internationalisering van het klimaatprobleem onderstreept bovendien de bekrompenheid van de regionalisten en taalseparatisten die de mening toegedaan zijn dat het klimaat zich aan de taalgrenzen gaat aanpassen, wat uiteraard absurd is. Bovendien worden de maatregelen die de gewesten moeten implementeren al Europees of internationaal vastgesteld. Waarom moet het beleid binnen België dan gesplitst zijn?

Zelfs de zesde (!) staatshervorming erkent op impliciete wijze de noodzaak van unitarisme op vlak van milieubeleid. Het “substitutierecht” van de Belgische overheid (die in bepaalde omstandigheden in de plaats van de deelgebieden kan treden) werd immers verruimd. Het kan uitgeoefend worden, enerzijds, indien een gewest of gemeenschap zijn verplichtingen niet nakomt onder het Raamverdrag inzake klimaatverandering of indien een gewest of een gemeenschap zijn Europeesrechtelijke verplichtingen die het verminderen van de emissies van broeikasgassen tot doel hebben, niet nakomt.

  1. Besluit

De B.U.B. verheugt zich natuurlijk over de klimaatbetogingen. Maar de eisen moeten concreter worden. Er is immers geen degelijke vooruitgang in de Belgische milieupolitiek mogelijk zolang we blijven voortploeteren met vier ministers van milieu. De unitarisering van de milieupolitiek en het daarmee verbonden beleid is dus urgent en noodzakelijk. Deze maatregel is efficiënt, simpel en kost niets !