BOURGEOIS DONNE UN SENS A SA FONCTION INUTILE – BOURGEOIS VULT ZINLOZE FUNCTIE ZINVOL IN

Geert Bourgeois à la fête du 11 juillet à Courtrai le 10 juillet 2016 - Geert Bourgeois op het 11 juli-feest in Kortrijk op 10 juli 2016 (photo, foto Belga)
Geert Bourgeois à la fête du 11 juillet à Courtrai le 10 juillet 2016 – Geert Bourgeois op het 11 juli-feest in Kortrijk op 10 juli 2016 (photo, foto Belga)

BOURGEOIS MONTRE A NOUVEAU LE VRAI VISAGE DU NATIONALISME « FLAMAND»

Le 10 juillet 2016, la veille de la commémoration d’une bataille médiévale sanglante et barbare du Comté de Flandre contre le Royaume de France, le « ministre-président » autoproclamé du « gouvernement » « flamand », Geert Bourgeois (N-VA), a encore une fois insulté le sud de la Belgique en déclarant que ”les Flamands” « crachaient » sur les grèves « wallonnes ». Pour le B.U.B., ce genre de déclarations impolies démontre de nouveau le caractère haineux et nocif du mouvement nationaliste “flamand”. Pour cette raison, Bourgeois a rendu un service utile au mouvement pro-belge.

Selon Bourgeois, « les oppositions communautaires n’ont pas disparu, au contraire elles sont plus fortes que jamais ». « Je pense que les gens se souviennent très profondément des grèves brutales, les grèves du rail et celles des gardiens de prison. Les syndicats de gardiens flamands ont dit qu’ils avaient obtenu tout ce qu’ils pouvaient obtenir, mais les Wallons ont continué de faire grève », a-t-il poursuivi. A ses yeux, « Cela a mené à ce que la frontière linguistique soit devenue aussi une frontière de la grève, et les Flamands crachent sur cela ».

Ces déclarations ont été faites lors d’un interview accordé à cet individu au journal télévisé de VTM. Comme d’habitude, il y a souligné les prétendues différences entre ‘Flamands’ et ‘Wallons’, non seulement à propos des grèves, mais également pêle-mêle concernant l’orthodoxie budgétaire, les quotas des numéros INAMI des médecins ou encore le ”Brexit”. Le séparatiste revient toujours avec la même caricature: celle d’un monde, où il y a une ”Flandre” qui travaille et une ”Wallonie” qui profite.

De plus, il exigeait de nouveau de déclarer qu’il y a lieu de réviser la Constitution belge en 2019 afin de réaliser des transferts de nouvelles compétences vers les entités fédérées. Sait-il que pour réaliser une telle opération il ne faut en principe pas modifier la constitution, mais bien la loi spéciale? Par ailleurs, comment concilie-t-il de nouvelles scissions de compétences avec le modèle confédéral prôné par son propre parti, sachant que dans une telle construction il ne s’agit pas de scinder des compétences mais de scinder le pays?

De façon implicite, Bourgeois a également approuvé la sixième ‘réforme’ de l’Etat, qui a causé un transfert massif de compétences et de moyens d’un montant de presque 17 milliards d’euros vers les entités fédérées. En effet, son seul point de critique est que cette réforme n’allait pas assez loin. C’est pourtant son parti qui s’en est pris vertement à cette réforme de l’Etat. A ce propos, le B.U.B. a toujours souligné que seuls les séparatistes profitent des réformes de l’Etat.

Un jour plus tôt, le 9 juillet, le premier flamingant s’est exprimé devant un public d’à peine 15 personnes à Dixmude dans la province de la Flandre occidentale à la Tour de l’Yser, le symbole phallique et très disgracieux de la tribu nationale-«flamande ». Le mouvement flamingant, aujourd’hui largement minoritaire, est pourtant maintenu artificiellement en vie par des millions d’euros de subsides procurés par l’Etat belge aux partis politiques N-VA et Vlaams Belang ainsi qu’à leur mandataires, sans oublier le soutien passif au mouvement de la part des autres particrates. Ce même mouvement bénéficie aussi d’un accès quasiment illimité aux médias à la différence notable du mouvement pro-belge. Et pourtant, le nationalisme flamingant n’a plus la cote, ce qui oblige ses adeptes à recourir à un langage de plus en plus dur.

Toutefois, non seulement le langage brutal utilisé par cet homme politique est problématique, voire dangereux, mais aussi le contenu de son message puisque selon les statistiques, on fait plus la grève dans le nord que dans le sud du pays même si relativement parlant, les grèves sont plus fréquentes dans le sud actuellement. Le B.U.B. s’est déjà prononcé sur la raison d’être de cette différence (voir notre texte là-dessus)

Si on admet cependant que la différence est problématique, comme le font les nationalistes « flamands », il faut aussi préciser que la grève est toujours un droit et que les conditions de travail à la SNCB et dans les prisons ne sont pas glorieuses, ni dans le nord ni dans le sud du pays. Si on y réagit de façon un peu plus dure dans le sud du pays, cela démontre aussi une certaine lassitude chez les travailleurs chez les travailleurs dans le nord du pays, ce qui n’est pas forcément positif pour eux. Et lorsque les grévistes du sud obtiennent des résultats, les travailleurs du nord en profitent aussi.

Pour la petite histoire : pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le père de Geert Bourgeois, Emile Bourgeois, a collaboré avec le régime totalitaire nazi bien qu’il ait été réhabilité après la guerre pour des raisons inconnues. L’Etat belge accorde donc même la grâce à ses pires ennemis… On ne peut pas imputer ces faits à son fils, mais Bourgeois junior continue à répandre l’héritage antibelge et raciste de son père. Bourgeois ne veut qu’une seule chose : attiser la haine entre flamingants et wallingants pour détruire la Belgique. C’est absurde, mais de tels individus sont au volant de l’Etat belge…

Néanmoins, les propos insultants de Bourgeois ont été immédiatement critiqués, du moins quant à la forme, par l’ensemble des partis néerlandophones – à l’exception de la N-VA et du Vlaams Belang – avant que les partis francophones aient même eu l’occasion de réagir. Cette évolution est intéressante puisqu’elle indique un isolement croissant de la N-VA et de son nationalisme.

Cela n’a pourtant pas empêché Rik Torfs, le recteur de l’Université catholique ( ! ) de Louvain, d’approuver le fond du message de Bourgeois en déclarant sur les ondes de la RTBF radio le 11 juillet 2016 que le fait d’avoir « deux cultures différentes » en Belgique pose un problème. Le B.U.B. trouve de telles déclarations anti-belges, et a fortiori anti-européennes et anti-catholiques, scandaleuses et se demande si Rik Torfs ne devrait pas prendre une carte de membre de la N-VA ou du Vlaams Belang, deux partis racistes qui rejettent aussi la coexistence de différentes cultures. Selon le B.U.B. en revanche, les différentes cultures dans un même pays sont un enrichissement et cette situation est en outre devenue inévitable dans notre société multiculturelle.

Heureusement, aucun parti hors la N-VA ne semble soutenir les exigences de Bourgeois relatives à une énième réforme de l’Etat. “Même son appel à recevoir davantage de compétences sonne de plus en plus creux“, a commenté John Crombez, le président du sp.a. et pourtant flamingant. Selon Kristof Calvo, le chef de groupe d’Ecolo/Groen à la Chambre, ”être flamingant sera bientôt ringard” (LLB, 9 juillet 2016). Mais, c’est déjà le cas aujourd’hui. Selon Elio Di Rupo, le président du PS «la N-VA n’a jamais abandonné le communautaire, on le voit dans la politique du gouvernement MR/N-VA, qui détricote les fondements de notre pays». (Le Soir, 11 juillet 2016). Toutefois, Di Rupo est pourtant l’architecte de la sixième réforme de l’Etat qui a provoqué des dizaines de scissions de compétences, notamment dans le domaine de la sécurité sociale (allocations familiales, des parties des soins de santé…)…

Comme le B.U.B. l’a déjà constaté à plusieurs reprises, la presse écrite néerlandophone semble enfin prendre ses distances du séparatisme. De Morgen énonçait qu’ « en déclarant que laFlandre crache sur les grèves wallonnes”, Bourgeois‘a divisé plutôt la Flandre que la Belgique”. (11.07.16). Suite aux déclarations de Bourgeois, l’éditorialiste du Laatste Nieuws, Luc Van der Kelen – pourtant un fédéraliste – écrivait à juste titre: ”Hoe meer we splitsen, hoe ingewikkelder het bestuur wordt en hoe duurder het wordt” [Plus nous scindons, plus compliquée et plus coûteuse deviendra la gestion du pays] (HLN, 11.07.16, p. 2).

Le politologue Dave Sinardet soulignait dans La Libre Belgique du 11 juillet 2016: ”Quand on compare la Flandre avec la Catalogne de ces cinq ou dix dernières années ou avec l’Ecosse, il y a une différence importante : les gens se sentent beaucoup plus catalans ou écossais. Quand on demande aux Flamands de choisir entre les identités belge et flamande, la majorité dit se sentir d’abord belge. En Ecosse, un tiers de la population se dit séparatiste de manière structurelle. En Catalogne, c’est 40 à 50 %. En Flandre, les dernières études situent les séparatistes autour des 5 %. Il n’y a pas de soutien populaire pour un tel projet. C’est d’ailleurs pour cela que les nationalistes flamands sont les seuls à ne pas réclamer de référendum sur l’indépendance… Chez nous, ce sont plutôt ceux qui défendent la Belgique qui réclament un référendum. Le nationalisme flamand en tant que tel n’est pas très puissant.”.

Pour le B.U.B., la Belgique est de façon injuste – et depuis 40 ans déjà – dirigée par une petite bande de particrates extrémistes et antibelges bien que les nationalismes « flamand » et « wallon » soient quasiment morts. En raison de cette situation biaisée, nous traînons encore derrière nous toutes les encombrantes casseroles institutionnelles des flamingants et wallingants. Notre tâche est de les éliminer le plus vite possible pour qu’elles ne pourrissent plus la vie politique belge et pour que la politique puisse enfin résoudre les problèmes au lieu d’en créer. Et cela, c’est encore un énorme travail… Toutefois, les propos de Bourgeois sont intéressants pour deux raisons: 1) ils démontrent de nouveau le vrai visage des flamingants et 2) les réactions prouvent que le nationalisme “flamand” est agonisant. Ainsi, le “ministre-président” a encore donné un sens à sa fonction inutile.

Slechts een 15-tal mensen waren aanwezig op de 11 juli-viering aan de Ijzertoren in Diksmuide op 9 juli 2016 - A peine 15 personnes furent présentes lors de la cérémonie pour le 11 juillet à la Tour de l'Yser le 9 juillet 2016 (foto, photo Belga).
Slechts een 15-tal mensen waren aanwezig op de 11 juli-viering aan de Ijzertoren in Diksmuide op 9 juli 2016 – A peine 15 personnes furent présentes lors de la cérémonie pour le 11 juillet à la Tour de l’Yser à Dixmude le 9 juillet 2016 (foto, photo Belga).

BOURGEOIS TOONT OPNIEUW HET WARE GELAAT VAN HET « VLAAMS » NATIONALISME

Op 10 juli 2016, op de vooravond van de herdenking van een bloedige en barbaarse middeleeuwse veldslag tussen het Graafschap Vlaanderen en het Koninkrijk Frankrijk, heeft de zelfverklaarde ”minister-president” van de ”Vlaamse” ”regering”, Geert Bourgeois (N-VA), eens te meer het zuiden van België beledigd door te verklaren dat de ”Vlamingen” op de ”Waalse” stakingen spuwen. Voor de B.U.B. toont dit soort onbeleefde verklaringen opnieuw het haatdragende en schadelijke karakter van de “Vlaams”-nationalistische beweging aan. Hiermee bewees Bourgeois de pro-Belgische beweging een nuttige dienst.

Volgens Bourgeois, « zijn de communautaire tegenstellingen niet verdwenen maar integendeel sterker dan ooit.». « Ik denk dat de mensen zich heel levendig de brutale stakingen herinneren – de spoorstakingen en de cipiersstakingen. De Vlaamse cipiersbonden zeiden dat ze alles hadden binnengehaald wat ze moesten binnenhalen, maar de Walen bleven doorstaken.», zo vervolgde hij. Volgens hem, « leidt dat ertoe dat de taalgrens ook een stakingsgrens is geworden, en de Vlamingen spuwen daarop ».

Deze verklaringen werden afgelegd tijdens een interview tijdens het televisiejournaal op VTM. Zoals gewoonlijk, heeft hij de vermeende verschillen tussen ‘Vlamingen’ en ‘Walen’ benadrukt, niet alleen m.b.t. de stakingen, maar ook aangaande de budgettaire discipline, de artsenquota van het RIZIV of zelfs de Brexit. Het beeld dat Bourgeois afschildert kan steeds tot dezelfde karikatuur herleid worden: dat van een ”Vlaanderen” dat werkt en een ”Wallonië” dat profiteert.

Bovendien pleitte hij er opnieuw voor de Belgische grondwet in 2019 voor herziening vatbaar te verklaren om nieuwe overdrachten van bevoegdheden naar de deelstaten te bewerkstelligen. Weet hij dat de grondwet daarvoor in principe niet moet gewijzigd worden, maar wel de bijzondere wet? Hoe verzoent hij overigens nieuwe splitsingen van bevoegdheden met de confederale model dat zijn eigen partij voorstaat wetende dat in zulk een constructie het niet over het splitsen van bevoegdheden gaat, maar over het splitsen van het land?

Op impliciete wijze heeft Bourgeois ook de zesde « staatshervorming » goedgekeurd, die een massieve overdracht van bevoegdheden en middelen voor een bedrag van bijna 17 miljard euro naar de deelstaten heeft veroorzaakt. Zijn enig punt van kritiek was immers dat die hervorming niet ver genoeg ging. Het is nochtans zijn partij die die staatshervorming zo hard bekritiseerd heeft. Wat dat betreft heeft de B.U.B. altijd onderstreept dat alleen de separatisten van de staatshervormingen profiteren.

Een dag eerder, op 9 juli, hield de eerste flamingant een toespraak voor een publiek van nauwelijks 15 personen in Diksmuide in de provincie West-Vlaanderen aan de Ijzertoren, het aartslelijke fallus-symbool van de “Vlaams”-nationale stam.

De flamingantische beweging, die vandaag een kleine minderheid voorstelt, wordt nochtans kunstmatig in leven gehouden door miljoenen euro’s subsidies van de Belgische staat aan de politieke partijen N-VA en Vlaams Belang en aan hun mandatarissen, zonder de passieve steun van de andere particraten aan de beweging te vergeten. Diezelfde beweging geniet ook van een bijna onbeperkte mediatoegang in schrille tegenstelling tot de pro-Belgische beweging. En nochtans is het flamingantisch nationalisme niet meer populair, wat zijn volgelingen dwingt tot steeds straffere uitspraken.

Nochtans is niet alleen de brutale taal van deze politicus problematisch en zelfs gevaarlijk, maar ook de inhoud van zijn boodschap want volgens de statistieken wordt er meer gestaakt in het noorden dan in het zuiden van het land, zelfs al zijn de stakingen relatief gezien momenteel frequenter in het zuiden. De B.U.B; heeft zich al over de oorzaak van dit verschil uitgesproken (zie onze tekst daaromtrent).

Als men nochtans aanneemt dat het verschil problematisch is, zoals de “Vlaams”-nationalisten, dient men ook te preciseren dat stakingen nog altijd een recht zijn en dat de arbeidsomstandigheden bij de NMBS en in de gevangenissen niet schitterend zijn, noch in het noorden noch in het zuiden van het land. Als men daartegen in het zuiden van het land wat harder reageert, toont dat ook een zekere gelatenheid bij de werknemers in het noorden aan, wat niet noodzakelijk goed is voor hen. En als de zuidelijke stakers iets bereiken, profiteren de noordelijke werknemers er ook van.

Terloops gezegd : tijdens de Tweede Wereldoorlog heeft de vader van Geert Bourgeois, Emile Bourgeois, met het totalitaire nazi-regime gecollaboreerd hoewel hij na de oorlog om ongekende redenen gerehabiliteerd werd. De Belgische staat verleent dus zelfs « gratie » aan zijn grootste vijanden… We kunnen die feiten niet aan zijn zoon verwijten, maar Bourgeois junior gaat verder met het verspreiden van de anti-Belgische en racistische erfenis van zijn vader. Bourgeois wil maar één ding : de haat tussen flaminganten en wallinganten aanwakkeren om België te vernietigen. Het is absurd, maar zulke lieden leiden mee de Belgische Staat

Nochtans werd de beledigende uitspraak van Bourgeois onmiddellijk op de korrel genomen, tenminste wat de vorm betreft, door alle Nederlandstalige partijen behalve de N-VA en het Vlaams Belang vóór de Franstalige partijen nog maar de kans hadden erop te reageren.

Deze evolutie is interessant aangezien ze wijst op een stijgend isolement van de N-VA en zijn nationalisme.

Dat heeft nochtans Rik Torfs, rector van de Katholieke (!) Universiteit van Leuven, niet belet de grond van de boodschap van Bourgeois goed te keuren. Torfs verklaarde immers op de RTBF-radio op 11 juli 2016 dat het feit van “twee verschillende culturen” in België te hebben een probleem stelt. De B.U.B. vindt zulke anti-Belgische en a fortiori anti-Europese en anti-katholieke uitspraken schandalig en vraagt zich af of Rik Torfs niet beter een lidkaart van de N-VA of het Vlaams Belang neemt, twee racistische partijen die ook het samenleven van verschillende culturen verwerpen. Volgens de B.U.B. daarentegen zijn verschillende culturen in één land een verrijking en bovendien is deze situatie onvermijdelijk geworden in onze multiculturele maatschappij.

Gelukkig schijnt geen enkele partij buiten de N-VA de eisen van Bourgeois m.b.t. een zoveelste staatshervorming te ondersteunen. “Zelfs zijn oproep om meer bevoegdheden te krijgen klinkt steeds holler”, verklaarde John Crombez, voorzitter van de SP.a en nochtans flamingant. Volgens Kristof Calvo, fractieleider van Groen/Ecolo in de Kamer “zal flamingant zijn binnenkort afgezaagd zijn” (LLB, 9 juli 2016). Maar dat is het nu al. De PS verklaarde bij monde van zijn voorzitter Elio Di Rupo dat « de N-VA het communautaire nooit heeft opgegeven. We zien dat in de politiek van de regering MR/N-VA, die de fundamenten van ons land onderuit haalt ». (Le Soir, 11 juli 2016). Di Rupo is echter wel de architect van de zesde staatshervorming, die tientallen splitsingen van bevoegdheden heeft veroorzaakt, ondermeer in het domein van de sociale zekerheid (kinderbijslagen, delen van de gezondheidszorgen…).

Zoals de B.U.B. het al verschillende malen heeft opgemerkt lijkt de geschreven Nederlandstalige pers eindelijk afstand van het separatisme te nemen. De Morgen verkondigde dat « door te stellen dat Vlaanderen op de Waalse stakingen spuwt, Bourgeois eerder Vlaanderen dan België heeft verdeeld”. (11.07.16). Volgend op de verklaringen van Bourgeois schreef de editorialist van Het Laatste Nieuws, Luc Van der Kelen – nochtens een federalist – terecht: ”Hoe meer we splitsen, hoe ingewikkelder het bestuur wordt en hoe duurder het wordt”  (HLN, 11.07.16, p. 2).

Politocoloog Dave Sinardet onderstreepte in La Libre Belgique van 11 juli 2016 dat ”Wanneer men Vlaanderen met het Catalonië van de laatste vijf of tien jaren vergelijkt of met Schotland men een belangrijk verschil vaststelt : de mensen voelen zich veel meer Catalaan of Schot. Wanneer men aan de Vlamingen vraagt te kiezen tussen de Belgische en de Vlaamse identiteit zegt de meerderheid zich eerst Belg te voelen. In Schotland zegt een derde van de bevolking op structurele wijze voor separatisme te zijn. In Catalonië is dat 40 tot 50 %. In Vlaanderen situeren de laatste studies de separatisten rond 5%. Er is geen steun bij de bevolking voor zo’n project. Daarom ook zijn de Vlaams-nationalisten de enige die geen referendum over onafhankelijkheid voorstellen… Bij ons zijn het vooral zij die België verdedigen die een referendum eisen. Het Vlaams-nationalisme op zich is niet erg machtig.”

De B.U.B. vindt dat België op onrechtvaardige wijze – en dit reeds sinds 40 jaar – door een kleine bende extremistische en anti-Belgische particraten bestuurd wordt hoewel de ‘Vlaamse’ en ‘Waalse’ nationalismen zo goed als dood zijn. Door die scheeftrekking slepen we nog de hele onwerkbare institutionele ballast van de flaminganten en de wallinganten achter ons aan. Het is onze taak hier zo snel mogelijk vanaf te geraken opdat dit het politieke leven in België niet meer vergiftigt en de politiek eindelijk de problemen kan oplossen in plaats van er te creëren. En dat is nog een gigantisch werk… Maar de uitspraak van Bourgeois is interessant om twee redenen: 1) hij toont opnieuw het ware gelaat van de flaminganten en 2) de reacties hierop tonen aan dat het “Vlaams”-nationalisme op sterven na dood is. Zo gaf de “minister-president” nog een zin aan zijn nutteloze functie.