L’IMPORTANCE DES JOYEUSES ENTREES – HET BELANG VAN DE BLIJDE INTREDES

De Blijde Intrede te Aarlen - La Joyeuse Entrée à Arlon
De Blijde Intrede te Aarlen – La Joyeuse Entrée à Arlon (foto-photo Belga)

L’IMPORTANCE DES JOYEUSES ENTREES

Entre le 6 septembre 2013 et le 6 novembre, 2013, le Roi et la Reine firent leur Joyeuse Entrée dans toutes les provinces du pays. L’intention était évidemment de saluer les gens, mais la Joyeuse Entrée a aussi une signification plus profonde. Une délégation du B.U.B était présente aux 12 Joyeuses Entrées. Curieusement, les médias l’ont à peine mentionné. Lorsqu’une poignée de flamingants était présente, celle-ci a obtenu une large attention des médias. Ce n’est pas normal dans ce que certains appellent une démocratie.

1. L’importance historique de la Joyeuse Entrée

A partir de 1477, lorsque les Habsbourg dirigaient la Belgique (et les Pays-Bas) les régents – qui représentaient le roi d’Espagne – faisaient leur Joyeuse Entrée dans les capitales des anciennes principautés (la Flandre, le Hainaut, le Brabant, le Luxembourg, la Hollande, la Frise etc.). Ils donnèrent ainsi le signal qu’ils respectaient l’autonomie de chacune des parties de la fédération des Habsbourgs. Bien qu’il eût des institutions centrales, qui dans les Pays-Bas ont acquis de plus en plus de puissance, le Roi d’Espagne était également Comte de Flandre, Duc de Luxembourg, Duc de Brabant, etc.  Même après la séparation des Pays-Bas en 1648 et après que la Belgique tomba dans les mains de la ligne autrichienne des Habsbourgs en 1713, cet usage a été respecté. L’occupation française (1794-1815) qui a ajouté Liège et le Limbourg à la Belgique, a rationalisé la gouvernance.

De Blijde Intrede in Gent - La Joyeuse Entrée à Gand
De Blijde Intrede in Antwerpen – La Joyeuse Entrée à Anvers

On a créé neuf départements, dont les anciennes principautés ont servi de base (comme le comté de Flandre qui a été divisé en deux départements, par exemple). Le Royaume de Belgique, indépendant depuis 1830, attribuait de très larges compétences aux provinces. Entre 1830 et 1970, elles étaient les seules décentralisations  de notre pays à part les communes. Les rois belges ont poursuivi la tradition des Joyeuses Entrées même après la fédéralisation de la Belgique et la mise sous tutelle ainsi que le transfert (d’une grande partie) des pouvoirs des conseils provinciaux vers les régions et les communautés.

 

De Blijde Intrede in Leuven - La Joyeuse Entrée à Louvain
De Blijde Intrede in Leuven – La Joyeuse Entrée à Leuven

2. Le Roi a souligné l’importance du rôle sociologique, économique et politique de la province comme niveau de pouvoir

Par ses Joyeuses Entrées dans chaque province, le nouveau Roi des Belges, Philippe, a souligné le rôle sociologique, économique et politique des provinces belges. De plus,  il a voulu accentuer l’unité historique du Brabant en visitant pendant trois jours les villes de  Louvain, capitale du Brabant “flamand”, de Wavre, capitale du Brabant “wallon” et de Bruxelles, jusqu’en 1995 la capitale de la province du Brabant.

Le Roi a également donné un accent social, culturel ou économique à ses visites. Les dîners de travail qui furent consacrés à deux thèmes prioritaires de la province démontrent que pour le souverain les provinces ne sont pas un niveau de gouvernance inutile, mais au contraire un niveau pertinent. Depuis sa création, le B.U.B préconise pareillement une Belgique unitaire sur la base des neuf provinces historiques.

3. La province, niveau rationnel de gestion

Les entités fédérées actuelles ne sont pas seulement inconstitutionnelles, mais aussi coûteuses, inefficaces, antidémocratiques, polarisantes, discriminatoires et une menace pour l’Etat. A force de voir s’attribuer de plus en plus de compétences, elles deviennent des Etats dans l’Etat. La conséquence ultime de ce processus est que la Belgique elle-même cesse d’exister. Le programme de la N- VA peut donc à juste titre être considéré comme le « couronnement » du fédéralisme (voir notre texte).

De Blijde Intrede in Gent - La Joyeuse Entrée à Gand
De Blijde Intrede in Gent – La Joyeuse Entrée à Gand

Les provinces sont des niveaux de pouvoir rationnels, qui n’ont rien à voir avec la langue et qui sont beaucoup plus proches des citoyens que les régions et les communautés. Dans le modèle du B.U.B., les provinces auront des compétences qui leur seront accordées par le gouvernement national à travers des lois ou des arrêtés royaux, ainsi que celles concernant les questions d’intérêt provincial. Bien sûr, le gouvernement belge aura un pouvoir de tutelle sur les provinces et celles-ci ne fonctionneront que dans le cadre de lois-cadres nationales. L’Etat belge pourra également choisir de mener sa propre politique dans chaque domaine et intervenir lorsque une inégalité entre les provinces risque de naître. En outre, cette réforme pourra être mise en œuvre relativement rapidement, puisque les structures sont déjà en place. La province du Brabant nécessiterait une réunification.

De Blijde Intrede in Bergen - La Joyeuse Entrée à Mons
De Blijde Intrede in Bergen – La Joyeuse Entrée à Mons

4. La particratie ne protège que ses propres intérêts

Que les provinces soient la solution pour la plupart des problèmes politiques et communautaires est démontré par le fait que de nombreux partis veulent les abolir ou les remplacer par des bassins de vie (ou des “streekgewesten”) afin de pouvoir mener dans leur propre entité fédérée une politique centralisée et de “flamandisation” ou de « wallonisation”. Le Professeur Reyntjens, qui avait propose en 2011 un fédéralisme provincial (voir notre texte), avait raison quand il disait: “Bien sûr, nos politiciens diront que ce “n’est pas possible” , mais ils ont déjà prouvé que la structure actuelle est également” impossible”, même si l’on l’améliorait.”

De Blijde Intrede in Waver - La Joyeuse Entrée à Wavre
De Blijde Intrede in Waver – La Joyeuse Entrée à Wavre (foto – photo: Belga)

5. L’unitarisme est l’avenir

Le fédéralisme linguistique n’a jamais fonctionné, ne marchera jamais et ne pourra jamais fonctionner. Il n’est pas fait pour fonctionner, mais bien pour diviser, satisfaire  les nationalistes et défendre les souhaits des opportunistes. Ceux qui pensent que la sixième “réforme” de l’Etat va pacifier la Belgique, se trompent . Tant qu’existera le fédéralisme linguistique en Belgique, il n’y aura jamais de paix politico-communautaire durable.

Jef Lambrecht, journaliste et rédacteur en chef de la BRT entre 1978 et 2009 (plus tard BRTN et “VRT” ) disait à juste titre : « Est-il permis de regarder en arrière et d’admettre si nécessaire un retour en arrière lorsque le chemin emprunté mène nulle part, même si celui-ci s’étend presque sur la durée d’une vie? La question ne peut même pas se poser car aucun homme politique en “Flandre” ne défend l’Etat unitaire [ndlr: en dehors du B.U.B.], en dépit d’une tendance importante affichée par la population. Si cette lacune était comblée sur le marché politique, avec le charisme nécessaire, cela pourrait démontrer que l’électeur est encore moins prévisible que prévu » (De Morgen, le 19 janvier 2011).

De Blijde Intrede in Brugge - La Joyeuse Entrée à Bruges
De Blijde Intrede in Brugge – La Joyeuse Entrée à Bruges

6. La présence du B.U.B.

Comme unique parti vraiment unitariste, le B.U.B ne pouvait rester absent des Joyeuses Entrées. A chacune des Joyeuses Entrées à Louvain, Wavre, Mons, Hasselt, Anvers, Namur, Liège, Arlon, Eupen, Gand, Bruges et Bruxelles, une délégation enthousiaste du B.U.B était présente. Toutefois, malgré le fait que nos délégations étaient souvent plus grandes que celles des flamingants, les médias subventionnés nous ont ignoré. En revanche, la présence de certains flamingants échauffés était suffisante pour leur assurer une large couverture médiatique. On n’a d’ailleurs jamais annoncé de façon triomphale la présence  des milliers de personnes pro-belges (jusqu’à 6.000 à Gand et à Liège !).  Ainsi, les média déforment consciemment (ou peut-être inconsciemment) l’opinion publique belge, dont la majorité est clairement unitariste. Néanmoins, bientôt la vague unitariste ne pourra plus être ignorée de personne !

De Blijde Intrede in Gent - La Joyeuse Entrée à Gand
De Blijde Intrede in Gent – La Joyeuse Entrée à Gand (foto – photo: Belga)

HET BELANG VAN DE BLIJDE INTREDES
 
Tussen 6 september en 2013 en 6 november 2013 deden de Koning en de Koningin hun Blijde Intrede in elke provincie van ons land. De bedoeling was natuurlijk om de bevolking te groeten, maar de Blijde Intredes hebben ook een dieperliggende betekenis. De B.U.B. was op alle 12 Blijde Intredes met een delegatie aanwezig. Vreemd genoeg hebben de media hier nauwelijks over bericht. Als er een handvol flaminganten aanwezig waren, kregen deze wel ruime media-aandacht. Dit is niet normaal in wat sommige nog een democratie noemen.
 
1. De historische betekenis van de Blijde Intredes

De Blijde Intrede in Brussel - La Joyeuse Entrée à Bruxelles
De Blijde Intrede in Brussel – La Joyeuse Entrée à Bruxelles

Toen België (en Nederland) vanaf 1477 door de Habsburgers bestuurd werd, deden de landvoogden – die de Spaanse Koning vertegenwoordigden – hun Blijde Intrede in de hoofdplaatsen van de toenmalige vorstendommen (Vlaanderen, Henegouwen, Brabant, Luxemburg, Holland, Friesland enz.). Zij gaven daarmee aan dat ze de autonomie van elk van de onderdelen van de Habsburgse federatie respecteerden. Hoewel er centrale instellingen waren, die in de Nederlanden steeds meer aan macht wonnen, bleef de Koning van Spanje Graaf van Vlaanderen, Hertog van Luxemburg, Hertog van Brabant enz. Ook na de scheiding van de Nederlanden in 1648 en nadat België in de handen van de Oostenrijkse Habsburgers overging in 1713 bleef dit gebruik gerespecteerd. De Franse bezetter (1794-1815) voegde Luik en Limburg bij België en rationaliseerde het bestuur.

Er werden negen departementen geschapen, waarbij de oude vorstendommen als basis dienden (zo werd het Graafschap Vlaanderen bijvoorbeeld in twee departementen ingedeeld). Het onafhankelijke Koninkrijk België van 1830 kende zeer ruime bevoegdheden toe aan de provincies. Tussen 1830 en 1970 zouden zij naast de gemeenten de enige indeling van ons land zijn. De Belgische koningen zetten de traditionele Blijde Intredes voort, ook nadat België gefederaliseerd werd en de provinciale besturen (grotendeels) onder voogdij van de gewesten en de gemeenschappen vielen en tegelijkertijd ten voordele van deze laatste veel aan macht hebben moeten inboeten.

De Blijde Intrede in Antwerpen - La Joyeuse Entrée à Anvers
De Blijde Intrede in Antwerpen – La Joyeuse Entrée à Anvers

2. De Koning benadrukt de rol van de provincie als sociologisch, economisch en politiek bevoegdheidsniveau

Door in elke provincie een Blijde Intrede te doen benadrukte de nieuwe Koning der Belgen Filip de sociologische, economische en politieke rol van de Belgische provincies. Eeveneens heeft hij de historische eenheid van Brabant willen onderstrepen door op drie dagen de steden Leuven, hoofdstad van “Vlaams”-Brabant, Waver, hoofdstad van “Waals”-Brabant en Brussel, de vroegere hoofdstad van de provincie Brabant – tot 1995 – te bezoeken.

De Koning gaf ook uitdrukkelijk een sociaal, cultureel of economisch accent aan zijn bezoeken. De werkdiners gewijd aan twee prioritaire thema’s voor de provincie bewijzen dat de provincies voor de vorst niet zomaar een nutteloos niveau zijn, maar integendeel relevante bestuursniveaus. Op dezelfde wijze pleit de B.U.B. al sedert haar oprichting voor een unitair België op basis van de negen historische provincies.

3. De provincie als rationeel bestuursniveau

De huidige deelstaten zijn niet alleen ongrondwettelijk, maar ook duur, inefficiënt, ondemocratisch, polariserend, discriminerend en staatsbedreigend. Door ze steeds meer bevoegdheden toe te bedelen ontwikkelen ze zich tot staten binnen de staat. De uiterste consequentie hiervan is dat België zelf ophoudt te bestaan. Het programma van de N-VA mag dan ook met recht en rede als de “bekroning” van het federalisme beschouwd worden (zie onze andere tekst).

De Blijde Intrede te Eupen - La Joyeuse Entrée à Eupen
De Blijde Intrede te Eupen – La Joyeuse Entrée à Eupen (foto – photo Belga)

De provincies zijn rationele bestuursniveaus, die niet taalgebonden zijn en veel dichter bij de burger staan dan de gewesten en de gemeenschappen. In het model van de B.U.B. zullen de provincies de bevoegdheden krijgen die de nationale overheid hen via wet of Koninklijk Besluit toekent alsook die bevoegdheden m.b.t. materies van provinciaal belang. Uiteraard zal de Belgische overheid een voogdijrecht over de provincies hebben en zullen die enkel binnen nationale kaderwetten opereren. De Belgische staat zal natuurlijk ook zelf steeds in elk bevoegdheidsdomein een eigen politiek kunnen uitstippelen en kunnen ingrijpen indien er ongelijkheid tussen de provincies dreigt te ontstaan. Deze hervorming kan overigens betrekkelijk snel worden doorgevoerd, daar de structuren al bestaan. Wel dient de provincie Brabant natuurlijk herenigd te worden.

4. De particratie beschermt enkel haar eigenbelang

Dat de provincies de oplossing zijn voor de meeste politiek-communautaire problemen wordt nog het best bewezen door het feit dat vele partijen ze willen afschaffen of vervangen door streekgewesten (of “bassins de vie”) om zo in hun eigen deelstaat een nog meer centralistische politiek te kunnen voeren en de “vervlaamsing” en “verwaalsing” door te zetten. Professor Reyntjens, die in 2011 een provinciaal federalisme voorstelde (zie onze tekst daaromtrent), had het bij het rechte eind toen hij zei: ‘Natuurlijk zullen onze politici zeggen dat dit “niet kan”, maar ze hebben inmiddels al wel bewezen dat de huidige structuur ook “niet kan”, zelfs indien daaraan zou worden bijgeschaafd’.

De Blijde Intrede in Hasselt - La Joyeuse Entrée à Hasselt
De Blijde Intrede in Hasselt – La Joyeuse Entrée à Hasselt

5. Unitarisme is de toekomst

Het taalfederalisme heeft nooit gewerkt, zal nooit werken en kan nooit werken. Het is ook niet gemaakt om te werken, wel om te splitsen, nationalisten te bevredigen en de wensen van opportunisten te behartigen. Diegenen die denken dat de zesde ‘staatshervorming’ politiek België zal pacificeren, dwalen. Zolang het taalfederalisme in België bestaat zal er nooit een duurzame politiek-communautaire vrede zijn.

Jef Lambrecht, tussen 1978 en 2009 versslaggever en eindredacteur bij de BRT (later BRTN en “VRT”) zei terecht: “Is het geoorloofd om achterom te kijken en toegelaten om desnoods terug te keren wanneer blijkt dat de ingeslagen weg doodloopt, ook wanneer die al bijna een mensenleven lang wordt bewandeld? De vraag kan niet eens worden gesteld omdat geen enkel politicus in “Vlaanderen” opkomt voor de unitaire staat (nota van ons: buiten de B.U.B.), in weerwil van een belangrijke stroming bij het volk. Mocht dit gat in de politieke markt met het nodige charisma worden verkend, dan zou wel eens kunnen blijken dat de kiezer nog minder voorspelbaar is dan wordt aangenomen” (De Morgen, 19 januari 2011).

6. De aanwezigheid van de B.U.B.

Als enige echt unitaristische partij kon de B.U.B. dan ook niet op de Blijde Intredes afwezig blijven. Op elke Blijde Intrede in Leuven, Waver, Bergen, Hasselt, Antwerpen, Namen, Luik, Aarlen, Eupen, Gent, Brugge en Brussel was een enthousiaste delegatie van de B.U.B. aanwezig. Ondanks het feit dat die delegaties dikwijls groter waren dan die van de flaminganten hebben de regimemedia hier nauwelijks of niet over bericht. De aanwezigheid van enkele heetgeblakerde flaminganten was echter wel voldoende voor een ruime berichtgeving. Ook over de duizenden  aanwezige Belgisch-gezinden (tot 6.000 in Gent en in Luik !) werd nooit triomfantelijk gedaan. Zo geven de media bewust (of heel misschien onbewust) een totaal verkeerd beeld van de Belgische publieke opinie, waarvan de meerderheid duidelijk unitaristisch denkt. Maar binnenkort zal de unitaristische golf door niemand nog kunnen ontkend worden !