LA CRITIQUE SUR LA REINE FABIOLA EN DIT LONG SUR LA PARTICRATIE – KRITIEK OP KONINGIN FABIOLA ZEGT VEEL OVER PARTICRATIE

LA CRITIQUE SUR LA REINE FABIOLA EN DIT LONG SUR LA PARTICRATIE 

Deux semaines après l’agitation absurde suite à l’attaque justifiée du Roi Albert II contre le séparatisme et le populisme (voir notre texte là-dessus), les Belges sont à nouveau témoins d’une attaque contre leur monarchie. Cette fois-ci la Reine Fabiola, la veuve de 84 ans du défunt Roi Baudouin, était la cible d’une énième campagne antidynastique, menée par les partis du pouvoir et leurs médias.

1. Que s’est-il passé?

Le 20 septembre 2012, la Reine Fabiola a établi une fondation privée, “Fons Pereos” (en Latin “fons” signifie “source” et “per eos” “par eux”, “pereo” signifie “je meurs”). Les statuts de la fondation ont été publiés au Moniteur Belge du 1er octobre 2012. Plus de trois mois plus tard ( ! ) la Reine est accusée par les partis du pouvoir et par les éditorialistes de “fraude fiscale” ou à tout le moins d’un abus de deniers publics, bien qu’il n’ait aucune raison de soutenir une telle thèse.

Selon les statuts, la fondation a quatre buts:

1) un but philanthropique: un soutien limité dans le temps à des personnes en graves difficultés (par. ex. en raison d’une maladie), notamment aux neveux et aux nièces de la Reine et à leurs descendants ou veufs/veuves, aux fidèles de la Reine Fabiola et de son défunt mari, aux administrateurs de la fondation (si le conseil d’administration l’approuve) ainsi qu’à des personnes méritoires;

2) un but historique et culturel, notamment conserver la mémoire de l’oeuvre (culturelle, religieuse…) du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola, par exemple en allouant des bourses ou en organisant des congrès;

3) le soutien à la fondation d’intérêt public Astrida – créée par le Roi Baudoin – lorsque celle-ci se trouverait en difficultés financières;

4) un but religieux: le soutien aux initiatives catholiques (par. ex. des cours en préparation de la communion, le soutien à des institutions religieuses…).

2. Qu’est-ce qu’une fondation privée?

Une fondation privée est une personne de droit, créé par le pouvoir législatif dans laquelle un capital est versé dans un but désintéressé. La fondation est administrée par un conseil d’administration, qui décide de l’usage des moyens. A titre d’exemple, le législateur énumérait – lors du vote de la loi sur les fondations privées – la conservation d’une collection d’oeuvres d’art ou le maintien de l’intégrité du patrimoine. Le parlement a interprété les buts d’une telle fondation de façon très large. Pourtant, la Reine apporte ses moyens de manière très prudente et bien définie.

3. Est-ce que la Reine donne un chèque en blanc à sa famille ?

Tout d’abord, les buts de cette fondation sont beaucoup plus vastes que la fourniture d’aide financière aux membres de la famille de la Reine (voir le premier point). Il est vrai que certains de ses membres de famille peuvent aspirer à une aide (financière), mais celle-ci est liée à des conditions très strictes et, de plus, limitée dans le temps (les statuts excluent par exemple de façon explicite l’aide aux personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer). De plus, l’aide dépend du fait si les membres de famille disposent déjà du soutien de leurs proches ou non. Difficile d’être plus transparent.

4. La Reine, commet-elle une fraude fiscale?

Certains politiciens et éditorialistes ont suggéré que la Reine a établi la fondation afin de commettre une fraude fiscale. Selon eux, la Reine, par le biais de la fondation, échapperait aux droits de succession.

Or, pour des gens qui n’ont pas de descendants – comme la Reine – les droits de succession sont très élevés en Belgique. Ainsi, ils montent jusqu’à 70% du patrimoine hérité en région bruxelloise. La fondation privée permet en effet d’échapper à ces droits de succession élevés. Pourtant, cette fondation n’entre pas en vigueur après la mort de la Reine (mais déjà maintenant) et elle n’a que des buts humanitaires. Le but n’est donc certainement pas purement fiscal.

D’ailleurs, même si la Reine avait établi une fondation ayant comme unique but d’éviter les droits de succession – quod non – elle n’aurait qu’évité des impôts, ce qui n’est pas la même chose que la fraude fiscale.

Si les critiques étaient logiques, ils devaient prôner l’abolition des fondations. La Reine n’a fait qu’appliquer la loi qui a été votée par la particratie et qui est appliquée par de nombreux Belges.

5. La Reine utilise-t-elle de l’argent public pour parrainer une fondation privée?

Une autre objection est que la Reine utilise de l’argent privé et public pour financer cette fondation. La Reine possède en effet des biens privés et reçoit une dotation annuelle du législateur. Cette dotation – qui est financée par le contribuable belge – a été réglementée en 1993 et est inconditionnelle, ce qui veut dire que le législateur n’oblige nulle part la reine à utiliser cet argent dans un but spécifique. Dans la pratique, 70% de la dotation sont utilisés pour les frais de fonctionnement (entretien des bâtiments, le personnel…).

En outre, la Reine a clairement précisé dans une lettre du 10 janvier 2013, qu’elle n’a jamais voulu et ne veut pas transférer de l’argent de la dotation vers la Fondation. C’est pourtant ce que le premier ministre a déclaré à tort lors du débat parlementaire du 10 janvier 2013…

6. Est-ce que la Reine n’a pas une fonction d’exemple?

Certains estiment que la Reine a un rôle de “modèle”. Par conséquent, ce serait une “faute morale”, en ces “temps de crise”, d’utiliser “l’argent des citoyens” pour une “évasion fiscale” (sic).

Comme indiqué ci-dessus, la Reine n’utilise pas l’argent des citoyens pour la fondation alors qu’elle le pourrait.

1) Qu’est-ce l’argent public? Une fois que l’argent est payé à un citoyen ou à une personne morale, il cesse d’être «public».

A moins que l’on considère que la rémunération des fonctionnaires, des politiciens et les dotations aux partis politiques et autres organisations sont récupérables. Il y a, en Belgique, environ un million de fonctionnaires qui sont payés avec l’argent du contribuable. Vont-ils eux aussi devoir rendre leur traitement au gouvernement? Les policiers en particulier, dont on dit également qu’ils revêtent une fonction d’exemple, devront-ils rembourser leurs rémunérations?

Qu’en est-il des dotations exorbitantes attribuées aux partis politiques (environ 75 millions d’euros par an!) – alors qu’il s’agit de clubs privés qui ne sont même pas mentionnés par la Constitution? Qu’en est-il des dotations aux partis qui veulent la fin de la Belgique, comme la N-VA et le VB? Est-ce un objectif éthique de financer ces derniers ?

Si les mandataires politiques et les partis politiques accusent la Reine de ne pas remplir un rôle d’exemple parce qu’elle ne rend pas une partie de son argent au gouvernement, ils doivent immédiatement cesser d’accepter des dotations ou au moins retourner à l’Etat la partie qui n’est pas utilisée pour leur fonctionnement et qu’ils amassent depuis des années. Le fait qu’ils ne le font pas prouve qu’ils ne remplissent pas de rôle d’exemple. Mais ça, nous le savions déjà.

2) La Reine Fabiola n’a pas placé son argent en Suisse ou sur une île exotique. Elle a seulement fait usage du système fiscal belge, comme beaucoup de Belges le font.

Il est hypocrite que les politiciens qui votent les lois qui permettent d’éviter l’impôt se retournent maintenant contre une Reine qui applique leur législation à ses propres biens. Que ceux qui la critiquent luttent pour un changement dans la législation fiscale au lieu d’attaquer quelqu’un qui applique la loi avec rigueur. Les hommes politiques et les éditorialistes ont encore de la chance que la famille Royale ne les cite pas en justice pour calomnie et diffamation. Pendant ce temps, on n’entend pas un mot sur les fraudeurs du Holding communal qui ont commis des fautes criminelles, mais qui n’ont toujours pas été sanctionnés. Les politiciens traditionnels peuvent apparemment tout se permettre.
3) Que la Reine ait commis cet acte “en temps de crise” est un argument pour les besoins de la cause. Même si on n’avait pas été en temps de crise, il y aurait eu un tollé général du monde politique.

4) Si la reine avait décidé de ne pas mettre une partie de ses biens dans une fondation privée, 70% de l’argent serait octroyés à la région de Bruxelles-Capitale. L’argent ne serait donc pas revenu aux Belges mais à un gouvernement qui n’est compétent que pour les habitants de la région de Bruxelles.

En effet, depuis 2001, les droits de succession sont régionalisés sans aucune raison valable. Il est donc assez étonnant que les nationalistes flamingants n’applaudissent pas le comportement de la reine. En effet, Bruxelles – qu’ils appellent à tort la capitale de leur soi-disant “Flandre” – reçoit selon eux déjà trop d’argent…

5) Il est aussi question d’une double morale.

D’une part, nous voulons que les membres de la Famille Royale agissent autant que possible comme des Belges normaux. Mais quand ils le font, par exemple en créant une fondation, ils jouissent tout à coup de privilèges exorbitants. La particratie doit savoir ce qu’elle veut.

6) En outre, la Reine des Belges n’est pas – à la différence du Roi – un personnage public avec une fonction. Elle est une citoyenne belge pour qui le Parlement a décidé qu’elle avait droit à une dotation annuelle.

Néanmoins, elle joue bien un rôle de modèle en dépensant de l’argent à des fins éthiques plutôt qu’à un gouvernement illégale ou à l’accomplissement d’actes de racisme linguistique visant à diviser les Belges. La Reine Fabiola, qui a fait et fait toujours 1.000 fois plus pour sa seconde patrie que tous les politiciens de ces trente dernières années réunis, n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement qui viole sans gêne la Constitution en vue de continuer à détruire la Belgique.

7) Enfin, on peut se poser la question de savoir pourquoi l’impôt sur les successions et les taxes en général sont si élevés en Belgique. Ceci a évidemment beaucoup à voir avec le coût exorbitant du fédéralisme linguistique non-voulu et encore moins autorisé par les citoyens.

Ce système dispendieux, inefficace, ultra-complexe, antidémocratique, discriminatoire et déstabilisateur coûte 10 milliards d’euros par an. Cet argent sert à entretenir une clique politique de 6 gouvernements, 6 parlements, 60 ministres et 600 parlementaires et à contenter une armada de partis politiques linguistiquement scindés ainsi que leurs médias, qui ont comme but unique de s’enrichir sur le dos du contribuable belge. Il est dès lors particulièrement hypocrite de la part de la particratie de faire porter la responsabilité de ses erreurs et de son incompétence à la famille royale et à la nation belge.

7. Pourquoi cette discussion est-elle vraiment menée?

Les partis ouvertement séparatistes (N-VA et VB) ont été les premiers à gonfler et à pervertir cette histoire hors de toute proportion. Ils ont été rejoints par le PS et tous les autres partis. Cependant, des partis de droite tels que la N-VA, LDD, le MR et l’OPEN VLD auraient dû prendre la défense de la reine parce que les droits de succession en Belgique sont trop élevés (sauf pour les héritiers en ligne directe).

Cependant, le fait que ce sont d’un côté les séparatistes et de l’autre côté les partis de gauche qui fulminent le plus n’est pas vraiment étonnant. Les séparatistes attaquent la maison royale parce qu’ils sont anti-belges.  Ils l’ont fait à l’occasion du discours royal de Noël et le feront encore à l’avenir. En ce sens, leur nouvelle attaque s’inscrit dans une longue tradition d’agitation anti-dynastique. Les partis de gauche, eux, attaquent la Reine surtout à cause de certains aspects catholiques de la Fondation.

Le populiste Uyttendaele - De populist Uyttendaele
Le populiste Uyttendaele – De populist Uyttendaele

Ainsi déclara le spécialiste de droit constitutionnel Marc Uyttendaele – par hasard aussi le mari de Laurette Onkelinx (PS) : “Il est totalement inacceptable que l’argent public bénéficie aux cousins de la veuve d’un ancien Roi […]. Ce qui est encore plus inacceptable, c’est que l’argent bénéficie au financement des institutions religieuses […] » (DS, 11 janvier 2011). La première phrase est un mensonge, la seconde, une campagne de haine anti-catholique et une atteinte injustifiée aux biens personnels de la souveraine.

8. Réaction politique

Tous les partis au pouvoir ont réagi de façon populiste en annonçant que les dotations à la famille royale seraient réduites.

Le Premier ministre a indiqué, en réponse aux protestations venant de tous les coins de la particratie et de leurs médias, que le système des dotations royales serait révisé le plus rapidement possible, même si la fondation n’a rien à voir avec ces dotations.  Ceci est une déclaration populiste d’un premier ministre qui a lui-même violé la Constitution (voir notre texte à ce sujet) et qui vient de mettre la population en garde contre le populisme par l’entremise du Roi (voir le discours de Noël du Roi Albert II du 24.12.2012).

Comme d’habitude, il semble que le Premier ministre belge soit une marionnette des séparatistes. Qui plus est, de manière particulièrement cynique, le gouvernement s’appuie sur les recommandations du Sénat pour l’ajustement des dotations, une institution que le gouvernement entend presque totalement liquider dans le cadre de la «sixième réforme de l’État”.

Le B.U.B. ne comprend pas pourquoi le gouvernement a décidé de réduire la dotation de la Reine Fabiola d’environ 1,4 millions euros à environ 1 million euros par an. Cela n’empêchera d’aucune façon la Reine de placer son argent dans une fondation, bien que cela ait été la cause de ce battage médiatique injustifié. Par cette mesure absurde, la Reine sera probablement contrainte de mettre du personnel à la porte. Est-ce bien le but du gouvernement en ces «temps de crise»?

9. Conclusion : rien que de l’hypocrisie

Quoi qu’il en soit, un débat sur:

1)     Le coût, la légalité et l’opportunité de la «sixième réforme de l’État»,

2)     Le coût et la légalité du fédéralisme dispendieux (10 milliard d’euros/an) et

3)     le coût des partis politiques – la somme de 75 millions est attribuée annuellement et de façon non transparente à la particratie –

n’aura bien évidemment pas lieu.

Le B.U.B. considère qu’il n’y a rien de mal à un débat sur une adaptation des dotations royales, mais cette discussion ne peut être menée que conjointement avec les trois points soulevés ci-avant.

Tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout, il n’y a d’accord sur rien.

 

KRITIEK OP KONINGIN FABIOLA ZEGT VEEL OVER PARTICRATIE

Twee weken na de absurde hetze n.a.v. de terechte uithaal van Koning Albert II naar separatisme en populisme (zie onze tekst daaromtrent) zijn de Belgen alweer getuige van een aanval tegen hun monarchie. Ditmaal is Koningin Fabiola, de 84-jarige weduwe van wijlen Koning Boudewijn, het mikpunt van een zoveelste antidynastieke campagne gevoerd door de machtspartijen en hun media.

1. Wat is er gebeurd?

Op 20 september 2012 richtte Koningin Fabiola een private stichting op, “Fons Pereos” (in het Latijn betekent “fons” bron en “per eos” “door hen”, “pereo” betekent “ik sterf”). De statuten daarvan verschenen in het Belgisch Staatsblad van 1 oktober 2012. Meer dan drie maanden later ( ! ) wordt de Koningin door de machtspartijen en opiniemakers beticht van “belastingontduiking” of minstens van het misbruiken van publieke financiering, hoewel hier niet de minste reden toe is.

Volgens de statuten heeft de stichting vier doelen:

1) een filantropisch doel: een in de tijd beperkte steun aan personen in ernstige moeilijkheden (bijv. door ziekte), met name neven en nichten van de Koningin en hun nazaten of weduwen(aars), vertrouwelingen van Koningin Fabiola en wijlen Koning Boudewijn, de zaakvoerders van de stichting (indien de raad van beheer dit goedkeurt) en verdienstelijke personen;

2) een historisch en cultureel doel, met name de nagedachtenis en het (culturele, religieuze, wetenschappelijke…) levenswerk van Koning Boudewijn en Koningin Fabiola bewaren, bijvoorbeeld door het toekennen van beurzen of het organiseren van congressen;

3) de steun aan de stichting van openbaar nut Astrida – door Koning Boudewijn in het leven geroepen – indien deze in financiële moeilijkheden zou verkeren;

4) een religieus doel: steun aan katholieke initiatieven (bijv. lessen ter voorbereiding op de vorming, steun aan religieuze instellingen…).

2. Wat is een private stichting?

Een private stichting is een door de wetgever in het leven geroepen rechtspersoon waarin een vermogen voor een belangeloos doel wordt ondergebracht. De stichting wordt bestuurd door een Raad van Bestuur, die beslist over de aanwending van de middelen.

Als mogelijke belangeloze doelen van een stichting somde het Parlement – toen de wet op private stichtingen gestemd werd – de instandhouding van een collectie kunstwerken of het behoud van de integriteit van het patrimonium op. Het parlement heeft de doeleinden van zo’n stichting zeer ruim geïnterpreteerd. Nochtans brengt de Koningin haar middelen op een zeer voorzichtige en goed gedefinieerde manier in.

3. Geeft de Koningin een blanco-cheque aan haar familie ?

Allereerst zijn de doelen van deze stichting veel ruimer dan het verstrekken van financiële steun aan familieleden van de Koningin (zie het eerste punt). Sommige van haar familieleden kunnen inderdaad aanspraak maken op (financiële) steun, maar die is aan zeer strikte voorwaarden gebonden én bovendien beperkt in de tijd (de statuten sluiten bijvoorbeeld expliciet hulp uit aan personen die aan Alzheimer lijden). Bovendien is de hulp afhankelijk van het feit of de familieleden al dan niet op andere steun van naasten kunnen rekenen. Transparanter kan niet.

Diffamation du VB - Laster van het VB
Diffamation du VB – Laster van het VB

4. Doet de Koningin aan “belastingontduiking”?

Politici en opiniemakers hebben gesuggereerd dat de Koningin de stichting heeft opgericht om belastingen te ontduiken. Volgens hen ontduikt de Koningin, middels de stichting, successierechten.

Voor mensen die geen nazaten hebben – zoals de Koningin – zijn de successierechten inderdaad erg hoog in België. Zo bedragen ze 70% van het geërfde vermogen in het Brussels gewest. Het oprichten van een private stichting laat inderdaad toe om aan deze hoge successierechten te ontsnappen. Nochtans treedt deze stichting niet in werking na de dood van de Koningin (maar nu al) en heeft ze louter humanitaire doeleinden. De bedoeling is dus zeker niet alleen fiscaal.

Overigens, zelfs indien de Koningin een stichting opgericht had met als enig oogmerk het vermijden van successierechten – quod non -, dan nog had ze slechts belastingen ontweken, wat niet hetzelfde is als belastingen ontduiken.

Indien de critici consequent zouden zijn, dienen ze voor de afschaffing van private instellingen te pleiten.De Koningin doet hier niet meer dan het toepassen van een wet die de particratie zelf heeft gestemd en die door vele Belgen wordt toegepast.

5. Gebruikt de Koningin geen publiek geld om een privéstichting te sponsoren?

Een ander bezwaar luidt dat de Koningin van privaat en publiek geld gebruik zou maken om deze stichting te financieren. De Koningin heeft inderdaad enerzijds een privébezit en ontvangt anderzijds jaarlijks een dotatie van de wetgever.

Deze dotatie – die door de Belgische belastingbetaler gefinancierd wordt – is echter in 1993 wettelijk geregeld en is onvoorwaardelijk, d.w.z. dat de wetgever nergens oplegt wat de Koningin met het geld moet doen of niet mag doen. In de praktijk gaat 70% van de dotatie naar werkingskosten (onderhoud gebouwen, personeel…).

Bovendien gaf de Koningin duidelijk aan in een schrijven van 10 januari 2013 dat ze nooit de intentie gehad heeft noch heeft om geld van de dotatie naar de Stichting over te dragen. Nochtans was dit wel wat de eerste minister tijdens het Kamerdebat van 10 januari 2013 verkeerdelijk verklaarde…

6. Moet de Koningin geen voorbeeldfunctie vervullen?

Volgens sommigen moet de Koningin een « voorbeeldfunctie » vervullen. Daarom zou het “moreel fout” zijn om in “tijden van crisis” met “geld van de burger” “belastingen te ontduiken” (sic). Zoals hierboven aangegeven, wendt de Koningin echter geen geld van de burger voor de stichting aan, hoewel ze dit zou mogen.

1) Wat is publiek geld? Eenmaal het geld aan een burger of een rechtspersoon betaald is, houdt het op “publiek” te zijn. Of beschouwt men de vergoedingen van ambtenaren, politici en de dotaties aan politieke partijen en andere organisaties ook als terugvorderbaar?

In België zijn er ongeveer één miljoen ambtenaren die betaald worden met geld van de belastingsbetaler. Moeten zij ook hun geld teruggeven aan de overheid? Geldt dit zeker niet voor de politie, waarvan men ook zegt dat ze een voorbeeldfunctie hoort te vervullen? Wat met de exorbitante dotaties aan de politieke partijen (zo’n 75 miljoen euro per jaar !) – die nota bene privéclubs zijn die niet in de grondwet ingeschreven staan ?

Wat met de dotaties aan partijen die aansturen op het einde van België, zoals de N-VA en het VB ? Is dat soms een ethisch doel? Als de politieke mandatarissen en partijen aanklagen dat de Koningin door een deel van haar geld niet aan de overheid terug te geven geen voorbeeldfunctie vervult, dan moeten ze onmiddellijk stoppen met het accepteren van dotaties of tenminste het deel dat niet voor hun werking dient en ze jarenlang oppotten terug te geven aan de staat. Het feit dat ze dit niet doen, bewijst dat ze geen voorbeeldfunctie wensen te vervullen. Maar dat wisten we al.

2) Koningin Fabiola heeft haar geld niet in Zwitserland geplaatst of op één of ander exotisch eiland. Ze heeft slechts gebruik gemaakt van het Belgische fiscale systeem zoals zovele Belgen dat doen.

Het is hypocriet dat de politici die de wetten stemmen die de mogelijkheid geven om belastingen te ontwijken  zich nu keren tegen een Koningin die gewoon hun wetgeving toepast op haar eigen bezit. Indien men het er niet mee eens is, moet men maar ijveren voor een wijziging van de fiscale wetgeving i.p.v. iemand aan te vallen die de wet rigoureus toepast. De politici en opiniemakers mogen van geluk spreken dat het Koningshuis hen geen proces aandoet wegens laster en eerroof. Ondertussen wordt er met geen woord gerept over de fraudeurs van de Gemeentelijke Holding die criminele fouten begaan hebben en nog altijd niet gestraft zijn. De traditionele politici mogen blijkbaar alles.

3) Dat de Koningin “in tijden van crisis” deze handeling stelt, is een argument pour les besoins de la cause. Ook indien het geen crisis was geweest, zou er in de politieke wereld een “storm van verontwaardiging” opgerezen zijn.

4) Indien de Koningin niet beslist had een deel van haar privébezit in een stichting onder te brengen, dan zou 70% geld van het geld naar het Brussels gewest zijn gegaan. Het geld zou dus niet naar de Belgen zijn teruggevloeid, maar naar een overheid die enkel bevoegd is voor de inwoners van het Brussels gewest.

Sedert 2001 zijn de erfenisrechten immers – zonder enige geldige reden – geregionaliseerd. Het verbaast ons dan ook dat de Vlaams-nationalisten het gedrag van de Koningin niet toejuichen. Immers, volgens hen krijgt Brussel – dat ze onterecht als de hoofdstad van hun zogenaamd “Vlaanderen” beschouwen – al te veel geld…

5) Er is ook sprake van een dubbele moraal.

Enerzijds wilt men dat leden van de Koninklijke Familie zoveel mogelijk handelen als gewone Belgen. Wanneer ze dit doen, bijvoorbeeld door een stichting in het leven te roepen, moeten ze plots ver boven de bevolking verheven staan. De particratie moet weten wat ze wil.

6) Bovendien is de Koningin in België – i.t.t. de Koning – geen publiek figuur met een functie. Ze is een Belgisch staatsburger, waarvoor het Parlement beslist heeft dat ze recht heeft op een jaarlijkse dotatie.

Nochtans vervult ze weldegelijk een voorbeeldfunctie door geld aan ethische doeleinden te besteden i.p.v. aan illegale en taalracistische overheden die de Belgen verdelen. Koningin Fabiola, die 1.000 maal meer heeft gedaan en doet voor haar tweede vaderland dan alle machtspolitici van de laatste dertig jaar samen, heeft geen lessen te ontvangen van een regering die er geen graten inziet om de Grondwet te schenden om België verder te vernietigen.

7) Tenslotte mag men zich eens de vraag stellen waarom de successierechten en de belastingen in het algemeen in België zo hoog zijn. Dit heeft uiteraard veel te maken met de exorbitante kost van het niet door de burgers gewilde en nog minder toegestane taalfederalisme.

Dit peperduur, inefficiënt, ultracomplex, ondemocratisch, discriminerend en staatsbedreigend systeem kost maar liefst 10 miljard euro per jaar. Dat geld moet een hele politieke kliek van 6 regeringen, 6 parlementen, 60 ministers en 600 parlementsleden onderhouden alsook een leger aan taalgesplitste politieke partijen en hun media tevreden stellen, die alleen hun persoonlijke verrijking tot doel hebben ten koste van de Belgische belastingbetaler. Het getuigt dan ook van een immense hypocrisie dat de particratie haar eigen falen en onkunde op het Koningshuis en de Belgische natie wil afwentelen.

7. Over wat gaat deze discussie ten gronde?

propagande anti-dynastique de la N-VA- antidynastieke propaganda van de N-VA
propagande anti-dynastique de la N-VA- antidynastieke propaganda van de N-VA

De openlijk separatistische partijen (N-VA en VB) waren de eerste om dit verhaal buiten alle proporties op te blazen en te verdraaien. Zij werden daarin bijgetreden door de PS en alle andere partijen. Nochtans zouden rechtse partijen zoals de N-VA, LDD, MR en OPEN VLD net de Koningin hebben moeten verdedigen, omdat de erfenisrechten in België veel te hoog zijn (behoudens voor de erfgenamen in directe lijn).

Dat enerzijds de separatisten en anderzijds de linkse partijen het hardst fulmineerden, hoeft echter niet te verwonderen. De separatisten vallen het Koningshuis aan omdat ze anti-Belgisch zijn. Ze deden het bij de Kersttoespraak van de Koning en zullen het in de toekomst nog doen. In die zin kadert hun aanval in een lange traditie van anti-dynastieke agitatie.

De linkse partijen vallen de Koningin vooral aan omwille van bepaalde katholieke aspecten van de stichting. Zo schreef specialist grondwettelijk recht Marc Uyttendaele – nota bene echtgenoot van Laurette Onkelinkx (PS) – : “Het is totaal onaanvaardbaar dat publiek geld ten goede komt aan neven en nichten van de weduwe van een ex-Koning […]. Nog bezwarender is het dat het gaat naar de financiering van religieuze instellingen […]”? (DS, 11 januari 2011). De eerste zin is een leugen, de tweede een antikatholieke haatcampagne en een ongeoorloofde bemoeienis met het privévermogen van de vorstin.

8. Politieke reactie

Alle machtspartijen reageerden op populistische wijze door aan te kondigen dat de dotaties aan het koningshuis zouden verminderd worden. De premier verklaarde naar aanleiding van het protest vanuit alle hoeken van de particratie en hun media dat het systeem van dotaties aan het Koningshuis sneller zou herzien worden, ook al heeft de stichting niets met die dotaties te maken. Dit is een populistische stelling van een eerste minister die nota bene zelf de grondwet schendt (zie onze tekst hieromtrent) en juist nog via de Koning tegen populisme gewaarschuwd heeft (zie Kersttoespraak van Koning Albert II dd. 24.12.2012).

Zoals gewoonlijk blijkt de Belgische eerste minister een marionet van de separatisten te zijn. Bijzonder cynisch is ook dat de regering zich voor de aanpassing van de dotaties beroept op de aanbevelingen van de Senaat, een instelling die de regering in het kader van de “zesde staatshervorming” bijna volledig wil afschaffen…

De B.U.B. begrijpt niet waarom de regering nu beslist heeft om de dotatie van Koningin Fabiola terug te brengen van ca. 1,4 miljoen euro naar ca. 1 miljoen euro per jaar. Dit zal in niets beletten dat de Koningin haar geld in een stichting kan onderbrengen hoewel dat toch de reden voor de onterechte heisa was? Door deze absurde maatregel zal de Koningin wellicht gedwongen zijn om personeel aan de deur te zetten. Is dat wat deze regering wil bereiken in “tijden van crisis”? 

9. Besluit: hypocrisie troef

Hoe dan ook, een debat over: 

–  de kost, de wettelijkheid en de wenselijkheid van de “zesde staatshervorming”, 

–  de kost en de wettelijkheid van het peperdure federalisme (10 miljard euro/jaar) en 

–  de kost van de politieke partijen – 75 miljoen euro per jaar wordt op een totaal ontransparante wijze aan de particratie geschonken –  

komt er natuurlijk niet. 

De B.U.B. is van oordeel dat er op zich niets mis is met een debat over een aanpassing van de koninklijke dotaties, maar dat is een discussie die enkel kan gevoerd worden samen met de drie bovenvermelde punten.

Als er over dit alles geen akkoord is, is er een akkoord over niets.